Le Message révélé en 1974 nous met en garde contre la mascarade des pouvoirs, en particulier celle des clercs religieux : « Je ne me suis pas donné de masque, Je n’ai pas établi un rang de princes devant Moi pour Me cacher la Face…Ma Parole, ils la proclament à Mon peuple mais ils ne la lui abandonnent pas… car ils excellent à faire un secret, un lieu sombre d’eux seuls connus de Ce Que J’ai livré au monde dans la Lumière (3/4) » ; et « J’ai suscité des hommes rudes, des hommes qui ne me connaissaient plus dans les masques qu’on M’avait façonnés, des hommes scandalisés par…les princes et les prêtres… ceux qui détournent vers Eux Ma Puissance et qui se font passer pour mes Portiers_ (28/3) « .
Or la dérive progressive du témoin du Message de 1974, Michel Potay pose de graves questions sur le retour d’un prince religieux.
Ce site publie une étude approfondie des écrits qu’il a publié ; elle constate :
- Son refus de publier ses notes écrites sur le vif, seul témoignage probant. Or il a entendu en 1974 : « ton témoignage aidera à surmonter les faiblesses de ce siècle (40/3) ». Porter témoignage, ce n’est pas exposer ses idées personnelles !
- Les altérations du Message dicté (29/6) dans ses publications successives, les premiers bulletins « Le Pèlerin d’Arès » dès début 1978, puis son produit éditorial « La Révélation d’Arès » (copyright Michel Potay), où la Parole entendue a été modifiée et diluée
- Sa décision le 5 octobre 1977, d’ajouter au Message entendu le 2 octobre ses parenthèses puis ses gloses. La réplique de Dieu fut cette danse d’insecte ecclésiastique qu’Il lui imposa le 7 octobre, une mise en garde sévère contre sa posture d’interprète de la Parole.
Une récente illustration de sa dérive se trouve dans le commentaire 223C30 de michelpotayblog où il développe ses interprétations personnelles du Message qu’il a entendu : il pense que Dieu lui donnerait un pouvoir exceptionnel sur la vie de ses ennemis ! Or il a entendu en 1977 « coupe ce pied ». Mais il le transforme en « coupe le(s) pied(s) (XXXVIII/7)», pour défausser vers les autres ce qui est dit pour lui. C’est la même altération avec « le prêtre dégorge », ce qu’il a entendu -où le prêtre c’est évidemment lui-, qui devient « le(s) prêtre(s) dégorge(nt) », donc les autres. Une lecture simple peut relier « coupe ce pied » au « pied lourd qui écrase Ma Lèvre (XXIII/1) », et à « Je suis viens prendre ton pied (XLIV/4) ».
L’instruction que Dieu donne à ce Messager est que sa parole se moule à la Parole du Père, sans faire un pas de plus (32/8), mais il reprend des accoutrements d’ecclésiastique et se revêt du masque du prophète infaillible, un homme que Dieu aurait oint pour interpréter la Parole qu’il a entendue en français. Or Celle-ci est d’autant plus claire pour nous qu’Elle peut être écoutée sans filtre culturel, ce qui est difficile pour cet ex-évêque sûr de lui
En éloignant sa mission du Fleuve puissant de la Parole, le Messager fait de ses fidèles des plantes « rudérales » poussant sur les débris causés par l’homme Michel, les décombres de la cathédrale de mots de son blog, ses coulées de pierrailles stériles (14/1) qui encombrent l’accès direct à la Parole. Son entrée 223 est involontairement très appropriée.
La sombre histoire des scandales causés par la religion débute par ce mécanisme de déformation progressive de la Parole transmise par les Messagers et d’interprétation par les prêtres et théologiens. Michel Potay, témoin et Messager, tombe dans ce piège. En soulevant son masque d’interprète unique du Message entendu, on découvre un témoin qui n’est pas fiable, un prêtre qui n’a pas dégorgé, et un discoureur qui fait ce que Jésus reproche aux princes des églises qui se réclament de lui et qu’il traite de charlatans (33/20). Michel Potay se convertira-t-il à la Parole (30/12) ? Va-t-il la restaurer telle qu’entendue en témoin fidèle ? Cet homme est probablement sincère, mais inconscient du masque qu’il porte. Le Message de 1977 annonce que le faucon prendra un jour son envol. Espérons que ce sera de son vivant, mais l’homme Michel Potay reste libre et ses frères vigiles doivent l’alerter !
Tous les princes politiques ou religieux au service des rois noirs et des rois blancs utilisent des masques pour parvenir et se maintenir au pouvoir par diverses ruses, car immense fut l’habileté des princes à gouverner (22/8). Ils en changent au gré des situations et imposent parfois leur mascarade aux peuples qu’ils gouvernent.
Les princes politiques sont des héritiers historiques des princes religieux et utilisent les mêmes ruses. Face à la menace du terrorisme islamique, le prince français s’était revêtu du masque de chef de guerre, mobilisant les troupes militaires à sa disposition, sans résultat probant. Cet homme, dans ce pays très centralisé, a des pouvoirs exorbitants dont celui d’imposer un masque individuel et de confiner ses 65 millions de concitoyens. Face à des virus qui vivent leur vie et échappent totalement à son contrôle, contrairement au peuple qu’il domine, il reprend sa danse sous un masque de grand protecteur. Il dispose d’une armée d’uniformes à ses ordres qui veillera à ce que le peuple lui obéisse. Cette mascarade imposée n’a pas donné de résultats probants au plan sanitaire, mais a porté un coup terrible à la vie sociale et économique du pays.
Les hommes réfléchis peuvent soulever le masque du grand protecteur et découvrir la face glaçante de la dérive totalitaire qui mène sa danse.