Nous savons par les travaux scientifiques sur les textes bibliques qu’ils sont très hétérogènes, de sources variées transmises plus ou moins bien oralement, et encombrés de rajouts ultérieurs. Et nous savons par les historiens que ce que la tradition chrétienne appelle le « Nouveau Testament » est le produit des choix des autorités religieuses centralisées depuis l’empereur Constantin qui ont voulu imposer une idéologie facilitant leur contrôle du peuple chrétien en supprimant de nombreux textes dits « apocryphes » et en ajoutant d’autres comme les écrits des apôtres. Le Coran est beaucoup plus fiable mais pose le problème du sens à donner à de nombreux mots et versets.

Jésus, en s’adressant en 1974 en français au témoin Michel Potay confirme ce fait, que ses apôtres se sont égarés sur des terres incultes (Evangile dicté à Arès, 5/5), qu’ils ont mal transmis son Message et qu’il convient d’écarter les écrits d’hommes comme ceux de Paul, ou de Jean, ou de Pierre et d’autres (16/12). Il qualifie aussi Muhammad du plus écouté des Messagers (2/9), ce qui renforce la confiance que nous pouvons avoir dans le Coran, le Message qui lui a été livré par l’ange Gabriel, sans confondre avec les hadiths, ses conseils et propos livrés à ses proches dans certaines circonstances dans le cadre de sa mission de prophète d’un peuple arabe habitant dans la péninsule arabique.

Il convient donc pour se rapprocher de la Parole pure livrée aux Messagers, qui ne se divise ni ne se tait (15/6), de replacer notre lecture de l’Evangile de Jésus dans l’ensemble de ses Messages livrés en Palestine et à Arès et dans la continuité prophétique incluant ce qui a été livré au Messager Muhammad au 7ème siècle et ce qui a été livré au Messager Mikal (Michel Potay) en 1974 et 1977 en tenant compte des altérations de la Parole faites par Michel Potay dans ses éditions successives.
Comme nous l’avons vu dans l’étude publiée sur ce site, ses altérations et gloses ont deux objectifs principaux : se mettre en situation d’intermédiaire de la Parole qu’il serait le seul qualifié à bien comprendre et diluer l’annonce du juste frère (Théophanies de 1977, XLII/11) qui va relire le Coran à la bonne Lumière et nous transmettre le Livre de Voix (xlii/14) et la théorie du Zabour.

Nous pouvons constater dans michelpotayblog que le témoin d’Arès réduit l’univers mental de ses fidèles à un « christianisme originel centré sur le sermon sur la montagne » et qu’il a fait plusieurs appels au roi blanc de Rome, le pape, pour qu’il oriente dans ce sens son immense troupeau.
Pourquoi ?

Le texte de référence est celui des deux chapitres de Mathieu 5 à 7 qu’on retrouve partiellement dans un ordre différent dans Luc et un peu dans Marc. Il est vraisemblable que cet enseignement a été prononcé à des moments différents par Jésus et que les chapitres de Mathieu regroupent une synthèse de l’Evangile tel que ses témoins l’ont compris. Ils se situent tout au début de cet Evangile et c’est seulement dans les chapitres suivants que l’opposition va se durcir entre Jésus et les notables juifs, d’abord des chefs de synagogues en Galilée, puis les pharisiens et saducéens qui envoient des espions et provocateurs sur place, enfin par l’exécution de Jésus dès son arrivée imprudente à Jérusalem, au cœur du pouvoir qu’il provoque en dispersant avec autorité les marchands du temple et en bouleversant les pèlerins juifs venus pour la Pâque par ses enseignements. Le pouvoir religieux a vite compris qu’il pouvait faire mettre à mort ce rebelle très dangereux pour leur emprise sur leur peuple car le charpentier de Nazareth avait des charismes exceptionnels.
La régression du témoin d’Arès vers son univers mental de dignitaire chrétien se confirme par sa focalisation sur le sermon sur la montagne qu’il développe dans son catéchisme personnel, ses discours du blog, de son courrier, ou par oral. Tout ce qui remettrait trop en cause les systèmes religieux qui l’ont formaté est inacceptable pour lui.

Pourtant la condamnation dans la Parole livrée à Arès de tous les systèmes religieux est puissante et sans appel.
En utilisant les mots de charlatans (33/20) et de Bête (22/14), la Parole fait le lien avec les annonces dans le Coran d’un lutte longue et ardue à la fin des temps. Certaines traditions chrétiennes et musulmanes qui parlent de l’Antéchrist et de Al-Dajjâl imaginent à la fin des temps une guerre à l’ancienne, comme à l’époque de Goliath ou à celle de Muhammad, qui sera faite entre l’armée de Jésus et leurs adversaires. Or la guerre sainte contre la Bête, l’alliance des pouvoirs religieux et des pouvoirs profanes, appelés roi blanc et roi noir dans les théophanies de 1977, c’est ce dont le témoin d’Arès n’a jamais voulu. Il lui faudrait remettre en cause l’ensemble de son engeance princière _(1/7), la combattre pacifiquement à l’aide de la Parole pure. Faire des compromissions avec les systèmes et ses idées personnelles lui a paru être plus sage, en tout cas plus confortable. Il ne peut être suivi dans cette régression par les porteurs de la Parole !

Oui au Sermon sur la Montagne mais contextualisé dans l’ensemble des Messages de Dieu !