En 1974, le Bon par excellence, Jésus de Nazareth ressuscité, parle à un témoin servant une hiérarchie orthodoxe. En 1977 la Voix de Dieu émane d’un bâton d’une éblouissante Lumière. Cette Parole récuse les pouvoirs religieux chrétiens qui se réclament de lui ainsi que tous les pouvoirs religieux et profanes qui exploitent l’humanité.
Jésus nous dit : « Je ne t’envoie pas abolir les assemblées de culte, mais les nettoyer des princes, de leurs prêtres et de leurs docteurs que Je n’ai pas établis sur elles, les laver des enseignements trompeurs et des pouvoirs illusoires que Je n’ai livré en aucune main car Ma Parole seule sauve, Mon Bras seul donne force, Mon Pardon seul absout… Tu seras le porteur de Ma Parole qui ne gouverne ni ne juge » (Parole de 1974, 7/4).
« Si poussés par la crainte d’entrer en conflit avec Moi, certains princes acceptent de t’écouter, rends-toi à leur convocation, dans la paix livre leur Mon Message, réponds à leurs questions. Mais refuse discussion et compromis ; Ma Parole ne se divise ni ne se tait, que traiterais-Je avec des puissances illusoires ? » (15/5-6). Ainsi, face aux puissances terrestres, un porteur de la Parole livre dans la paix le Message du Créateur. Il n’y rajoute pas ses idées personnelles, ne polémique pas : la Parole se suffit à Elle -même pour avertir ceux qui acceptent de L’écouter, princes dominateurs ou hommes complices du mal.
1 Ma Parole ne se divise pas
La Parole de 1974-1977 est un puissant Appel à l’unité de toute l’humanité et Elle lie la restauration de l’immortalité édénique à la libération des puissances terrestres, profanes et religieuses. Ceux qui connaissent la sombre histoire des religions, en particulier du monde chrétien où cette Parole a été livrée, ne se laisseront plus tromper par l’image favorable que les églises cultivent.
La Parole du Créateur ne se divise pas, mais ce blog doit se limiter à des citations à contextualiser dans l’ensemble de ce Message consultable en ligne (sur un moteur de recherche : « lire Révélation Arès »). Voici quelques extraits illustrant les divisions crées par les pouvoirs :
« Tu feras disposer chaque jour dans le lieu de l’assemblée, pour que tout pécheur entrant là dans le repentir Les lise pour lui-même ou Les proclame à haute voix, les Livres de Ma Parole. Leur langue sera sans artifice, leurs marges seront pures de toute glose, Ma Parole comme un poulain agile courant vers son but, libre du harnais que lui mettent les docteurs, des haies que dressent devant lui les princes du culte, tous ceux qui tirent bénéfice de le dompter et de l’atteler à leur char » (10/9).
« Les semailles ont été faites malgré les mauvaises herbes semées par les docteurs, les déprédations de leurs princes qui ont sillonné Mon Champ de haies d’épines et de coulées de pierrailles stériles » (14/1). « Non seulement tu suivras Mon Enseignement donné de voix humaine à mes témoins, mais aussi Celui donné de Voix Céleste à Moïse, à tous les prophètes, car Ce que je te livre maintenant n’obscurcit pas mais éclaircit tout Mon Enseignement d’Adam à ce jour » (16/11). Les pouvoirs divisent les peuples pour régner sur eux, mais la Parole de Dieu est indivisible. Le Coran évoque certains Messagers, mais il en est beaucoup d’autres dont il ne raconte pas l’histoire : un hadith du prophète évoque plus de 300 messagers et plus de 120 000 prophètes depuis Adam !
« Ne dis pas aux étrangers : « joignez-vous à mes assemblées ! Avec elle je vous aimerai ; avec elles je vous conduirai sur les rivages de la Vie ». Dis-leur : « étranger, je vous aime avant de vous connaître. Avant que des profondeurs vos têtes aient affleuré l’horizon, j’ai dressé la table pour vous restaurer, j’ai ouvert les rangs de ma race pour que vous y preniez place pour gravir ensemble les Hauteurs car je suis l’échanson et le muletier. Mais l’Hôte et le Pasteur est au-dessus de moi ; Il conduit les pécheurs qui s’engagent dans les sentiers chevriers, Il les nourrit sur les rocailles, Il lave leurs pieds écorchés, Il n’abandonne aucun pécheur dans sa pénitence. Tous Il les fortifie dans leur ascension, ceux qui le prient en silence, ceux qui le prient en agitant des grelots et des luminaires, ceux qui le prient sept fois par jour, ceux qui ne Le prient pas, mais qui Le connaissent, ceux qui comptent les soleils jusqu’à Son Jour et ceux qui comptent les lunes, ceux qui L’encensent et qui crient vers Lui, ceux que l’encens et les cris indisposent, ceux qui Le voient blanc et ceux qui le voient noir et les négateurs de tous ceux-là, la foule innombrable qu’un flot d’encre ne peut nommer, dont le Père connaît les noms » (25/3-6).
Quel extraordinaire hymne à la tolérance ! Les mots race et pénitence ici ont un sens spécifique : race est cité trois fois, en 8/3 (« Les prêtres et leurs princes, comme des taureaux ils ont soufflé leur haine à Ma Face, ils m’ont encorné sur le bois. Par là ils ont anéanti leur race par le mal qu’elle secrète dans tous les siècles ») et en XII/5 (« le miel coule dans le frère, il fait la race) ». Aucun rapport avec les idées raciales de certains ! Quant à la pénitence, elle est une « joie pour les hommes pieux » et consiste à « cesser de pécher et pour ceux qui La connaissent à se « convertir à la Parole ». C’est la Parole et non une morale qui définit la voie du Bien.
« Tu feras alliance fraternelle avec les assemblées des synagogues, celles des soumis de Dieu, nuls de mes fils ne seront pour toi des étrangers. Sur le chancel de l’assemblée tu disposeras Ma Parole comme ils la proclament, tu n’écarteras aucun de Mes Livres, mais tu écarteras les livres d’hommes, ceux de Pierre, de Paul, d’at-Tabari et des rabbins, car dans Ma Parole réside la seule piété » (35/11).
Le chapitre xlv fait appel à « Mes unis », ce qui rejoint le Rig Veda : « Soyez unis dans vos buts, dans vos cœurs, dans vos esprits et que votre unité se renforce sans cesse ». Nous étudierons par la suite les causes historiques des fractures dans la descendance spirituelle d’Abraham. Dans le monde chrétien, beaucoup ont rejeté Dieu à cause du scandale des clergés et l’athéisme commence à se manifester prudemment dans le monde musulman. Les agnostiques et athées ont été déterminants dans les progrès faits en Europe vers plus de liberté et plus de justice. La Parole nous appelle à travailler avec eux pour établir l’équité.
2 Ma Parole ne se tait pas : obscurantisme des pouvoirs et lâcheté des dominés
« J’ai voulu parler par d’autres en grand nombre, mais ils se sont dérobés. Craintifs, ils n’ont pas pu sortir du monde, se distinguer du monde, monter sur Mon Parvis pour s’adresser à lui en Mon Nom, craignant les incrédules et les moqueurs, les princes du culte et leurs docteurs, les chefs des nations et leur justice, les discuteurs de toutes sortes ; ou bien ils n’ont pas livré Ma Parole, taisant ce qui déplait au monde, et le malheur est venu sur eux et sur le monde. Car quand Mon Souffle cesse, laissant choir la graine qu’il transportait, la pluie qu’il poussait devant lui, le désert reste désert et ce qui y restait de vie meurt » (2/16-19).
« Je n’ai établi aucune principauté, c’est le monde qui l’a établi, comme l’envahisseur s’installe sur l’héritage des nations conquises par sa violence, qui leur clôt les oreilles, les yeux, la bouche, pour qu’elles ne M’entendent plus, pour qu’elles ne Me voient plus et ne Me parlent plus, pour qu’elles le croient mon tenancier, l’envahisseur habile à Me faire dire ce que Je ne dis pas, à faire vivre les nations comme Je ne veux pas » (3/1-3).
« Ma Parole, ils la proclament à Mon Peuple mais ils ne La lui abandonnent pas… L’un d’eux La proclame-t-il ? Un autre aussitôt enseigne au peuple ce qu’il doit comprendre, non pas Ce Qu’il a entendu, car ils excellent à faire un murmure étrange, un langage inconnu, de Ce Que J’ai livré au monde dans l’éclat des cors célestes, dans les accents harmonieux de Mes messagers » (3/7-8). « Car le Semeur est passé, à travers les filets des princes du culte, les pièges de prêtres, Ma Semence est passée, portée par Mon Souffle jusque dans les cœurs» (5/1).
« Tu aboliras toutes les superstitions, surtout celles venues de la malice des princes du culte, de leurs docteurs et de leurs prêtres pour donner à leurs gestes et à leurs paroles une puissance illusoire dont ils dirent domination et profit, disant au peuple : « Voilà que Dieu nous a distingués de vous pour nous donner pouvoir de vous oindre dans l’Esprit, de vous pardonner les péchés, de vous distribuer la manne, de vous libérer des démons, toutes choses qui par nous seuls vous conduisent au Père et que nous tenons du Père ! » Hypocrites, ils miment l’humilité, se disent indignes de la puissance à eux déléguée, mais rappellent que Mon peuple doit passer par elle pour trouver Mon Salut. Mensonge ! Je ne partage Ma Puissance avec aucun homme. » (21/1-5)
(Les « sacrements » catholiques font l’actualité avec leur secret de la confession dans un contexte de scandales pédophiles).
« Bannis les docteurs dont l’ignorance m’est un dégoût, qui emplissent de vent les têtes faibles de Mon peuple. Je te livre un langage qui lui donnera l’intelligence comme Je l’ai livré aux prophètes et aux disciples… Les docteurs M’ont façonné un dieu à trois têtes pour étonner les faibles, les faire trembler sous leur oracle ; ils ont décidé de Ma Pitié et de Mon Châtiment selon les œuvres en discours interminables, énigmatiques ; d’un Mot de Moi ils ont écrit des livres. Mon Peuple ne sait plus où Je suis, où Je ne suis pas, abats les idoles de l’esprit comme furent abattues les idoles de bois ! » (23/4-8)
« Les princes du culte, qui ont détourné vers eux et leurs prêtres Mes assemblées en ont fait des troupeaux haletants, aspirant l’air pour tromper leur faim ; comme des pasteurs gardent leurs brebis dans la faim et la soif, leur comptent habilement l’herbe et l’eau, pour qu’elles marchent sur leurs talons, il se sont fait mendier par Mes fidèles leur pardon illusoire. Combien de temps dureront encore leurs abominations ? Homme Michel, voilà ce que tu diras à celui qui fait un geste pour absoudre : « Tu traces un blasphème ». A celui qui convoque le pécheur pour entendre ses aveux dis qu’il commet le pire scandale contre le faible ! » (30 :14-15)
(Le témoin était un orthodoxe convaincu de ses pouvoirs de prêtre incluant le pardon des péchés, une illusion balayée par Jésus).
« L’homme pieux se tient devant Ma Parole et ne fait pas un pas de plus en avant pour ne pas choir dans l’abîme. Dans Mes assemblées on ne parlera pas une langue d’ivrogne comme le font les docteurs, qui ne se sont pas désaltérés de Ma Parole mais qui s’en sont enivrés ; personne ne délirera sur Mes Livres » (32/8-9).
L’insistance de la Parole peut étonner les jeunes générations ignorantes du poids de l’obscurantisme religieux, écrasant au Moyen Age et disposant du droit de vie et de mort. Les philosophes des lumières nous ont aidé à réfléchir, à prendre conscience des mensonges religieux. Restons vigilants pour ne pas retomber dans les griffes des manipulateurs de conscience et des théologiens, nous n’avons pas besoin d’eux pour lire la Parole et l’accomplir. De nos jours, en France, les pouvoirs profanes sont les principaux dominateurs et spoliateurs. Notre lutte pacifique pour la liberté et la justice préparera un monde meilleur pour nos enfants.
3 Ma Parole ne se tait pas, les avertissements de la Parole
« Dis aux riches, aux puissants, aux impudiques, aux prêtres et aux autres qu’ils tirent maintenant abondance de la terre, de l’or, du fer et du feu, du salaire de l’ouvrier, de l’humilité des petits, des faiblesses des pécheurs, et qu’ils ont mis en lois leurs rapines, leur injustice et toutes leurs abominations en alliances qu’ils font habilement sceller par ceux qu’ils dominent pour les corrompre, les tromper, les voler, mais qu’ils connaîtront le châtiment de ceux qui scandalisent parce qu’ils ont inspiré aux faibles dont ils tirent profit de devenir comme leurs dominateurs et leurs spoliateurs, ils ont engendré une vengeance sans fin » (27/8-9).
« Voilà ou Je suis : Ma Parole comme un fleuve s’écoule à nouveau sur les steppes, Elle trace son cours dans les terres glacées où J’ai suscité des hommes rudes, des hommes qui ne Me connaissaient plus dans les masques qu’on M’avait façonnés, des hommes scandalisés par les puissants et les prêtres. Ils ne prononcent pas Mon Nom, ils n’écoutent pas Ma Parole ; beaucoup me haïssent, mais cela ne leur sera pas reproché parce qu’ils ont été scandalisés. L’abusé devient prudent ; pourquoi enverrais-Je des prophètes à ceux qui furent visités par les faux prophètes ? C’est d’eux-mêmes que je fais des prophètes. C’est pourquoi Je n’ai pas envoyé à ces hommes Ma Parole dans les Livres, mais en secret J’ai conduit leurs pas vers le Vérité. » (28/3-6)
« Car la Vérité, c’est que le monde doit changer. Ma Parole est la Loi qui vient… Tu enseigneras la Vérité, tu aimeras Mon peuple, tu aideras l’opprimé contre l’oppresseur, le spolié contre le spoliateur ; avec tes frères des steppes, ceux qui ne prononcent pas Mon Nom, tu établiras l’équité» (28/7-10).
« Il est temps que Je libère les nations, dans la nuit Je leur ai fait entendre le délire des puissants, des princes et des riches, elles ont compris, elles se sont levées, elles ont rompu leurs chaînes, de leur fer elles ont forgé des armes, de leurs faux elles ont fait des épées, elles ont capté le feu qui lance les traits, elles ont grondé du fond des steppes, comme le galop des chevaux marqués de Mon Signe, elles ont repris leur héritage aux voleurs. J’ai effacé leurs violences comme des nuages, Mon Souffle a purifié le ciel au-dessus d’elles. Les nations reviendront vers Moi, d’autres nations se libéreront » (28/20-21). « Qu’ils méditent vite Ma Parole, ceux qui fixent le prix de la terre, le prix du fer et du feu, le prix de la prière, le salaire de l’ouvrier, l’intérêt de l’argent, qui tirent de Mon Héritage pour eux seuls des profits ; qu’ils prennent garde avant qu’il soit trop tard. » (28/24). « Ce que J’ai dit s’accomplira pour les générations qui sortiront de ta descendance » (29/1).
« Mon Peuple s’éloignera-t-il des princes du culte et des prêtres, s’éloignera-t-il des fausses promesses, fuira-t-il les prostituées, les marchands, les usuriers qui le retiennent par leurs séductions, tous ceux qui rendent des jugements iniques, qui menacent de malheur les faibles s’ils se rebellent, qui détournent vers eux Mon Héritage ? Devrai-Je étendre Ma Main vers le levant pour appeler les hommes rudes des steppes pour abattre comme Ma trombe au temps de Noé ceux qui ont égaré Mon peuple, qui ont bâti sur ses gémissements leur opulence en invoquant Mon Nom, pour fermer les bouches qui crient des mensonges, des blasphèmes et des insanités, pour trancher les mains qui ont volé l’héritage de Mon peuple ?» (31/4-5)
« Tu as Ma Parole. Ils ouvrent la loi devant toi, ils rasent la tête, le menton. Ne crains-pas ! Le juge mange sa langue ouvre la porte devant toi… Les maisons de roi, tes frères en font une brande, le pot sur la brande, les frères ont faim mangent » (1977, xi/1-11).
(On peut penser ici à l’exemple de cet homme courageux poursuivi par les « forces de l’ordre » françaises et condamné par un tribunal parce qu’il aidait des migrants en détresse. Le juge constitutionnel a justifié ses actions par le « devoir de fraternité » et l’a relaxé, un exemple où la hiérarchie des normes humains peut offrir une protection face aux juges iniques).
« Le sénat de mort, le sénat descend, le sénat prend la queue de vache mugit. Le frère de Mikal, le sénat n’a pas ta main. Les héros quittent la fête de mort. Les frères de Mikal fendent le dos, le dos qui cache l’or, l’eau fume, parle, le fer tors » (xxxv/1-15).
« Mon Poing abat le chien la queue noire. Les chefs le ver dans l’œil, ont le guetteur. La pieuse gent choit, le sein devant, le sein dur. Haut elle choit, blanc l’Eau ; elle bout elle choit, frappe le fouet, haut la pieuse gent choit, l’orage, les oreilles crèvent. Elle crie les scies, brume les perles. Le guetteur, le ventre perd ; tu coupes les jambes, le cou de chef, l’or pend comme les loupes. Mes unis roulent la graisse dans l’Eau bout. La Mer noie la raie et le guetteur. La Mer lève les frères la fane. Le roi blanc, le roi a la peau lourde, nu » (xlv/1-24).
Parole sublime de concision évocatrice !
4 Porter la Parole ici et maintenant
Pour un porteur de la Parole, le non-respect humain (post 19) témoigne de sa certitude de la présence permanente du Créateur accompagnant tous ses pas, mouvements, et pensées. Il se manifeste par l’aisance avec laquelle il converse avec Dieu, et travaille avec Dieu présent à ses côtés chez les hommes. Il taille les matériaux de la non-alternative (post 21) : confiance, assurance, détermination, sang-froid, affirmation et surtout l’unité. Il respecte tous ses frères humains, mais pas le système humain de domination et de convoitise auquel la plupart des hommes adhèrent depuis le mauvais choix de leurs lointains ancêtres. Un porteur de la Parole affirme sa différence face au matérialisme triomphant et à l’agitation de la société actuelle. Il ne se soumet pas aux idées communes qui voudraient réduire sa foi à un culte privé ou dans des lieux fermés, il vit librement dans l’espace public, sans provoquer, mais sans se laisser intimider. Il affirme avec détermination sa liberté de conscience et d’expression.
Cette détermination est nécessaire en France où, en raison de la lutte historique contre le clergé catholique, s’est établi un dogme de la laïcité. La laïcité au sens propre consiste à écarter du pouvoir les clergés de la religion, mais elle est devenue une laïcité d’ignorance qui exclut de l’école toute information historique sur les prophètes et les mouvements religieux. Inévitablement, les enseignants et par contagion les journalistes sont devenus très ignorants des textes sacrés. Nous vivons dans la société la plus agnostique et athée au monde avec la Chine : les croyants y sont marginalisés et passent pour des arriérés. En Chine ils sont persécutés par le pouvoir politique central, mais en France les croyants libres sont victimes de l’ostracisme médiatique et des préjugés de masse. L’opinion manipulée par les campagnes antisectes ne respecte que les croyances traditionnelles enrégimentées par des princes du culte. Et nos parlementaires ignorants mirent dans leur liste noire la mission hindouiste de Ram Chandra classée dans d’autres pays comme d’intérêt public !
Ceux qui écoutent encore les mass media sont bombardés du harcèlement de leurs idéologies, celles de la convoitise matérialiste ou de la soumission aux pouvoirs et à leurs fausses promesses de nous conduire vers un avenir heureux. La vacuité des débats est frappante dans le contexte électoral actuel où sera bientôt élu un nouveau roi noir, le pouvoir exécutif de la république.
Les médias débattent sur une prétendue rivalité entre lois religieuses et lois républicaines. Tout au long de la longue histoire des pouvoirs, les rois blancs et rois noirs ont alterné complicité et rivalité, rien de neuf sous le soleil, mais pour les candidats, faire peur est utile et la prétendue charia musulmane est l’ennemi public idéal pour les idéologues du grand remplacement.
C’est une illustration frappante de la fragilité de la société française avec sa laïcité d’ignorance car il serait facile de répondre à ces inquiétudes avec le texte du Coran, son verset « pas de contrainte en religion » (2/256) et l’absence d’une loi islamique appelée charia, le mot n’apparaissant qu’une fois en 45/18 avec un sens différent (post 33 § 3).
C’est avec le Coran qu’il faut dialoguer avec les musulmans pour réfuter les minorités ignorantes et extrémistes. Et c’est avec la Parole que nous pouvons réfuter toutes les prétentions des faiseurs de lois religieuses, des lois de Manou indiennes au droit canonique de Rome. Les lois de la République se veulent l’autorité absolue, au-dessus des « lois religieuses », mais Il n’y a pas de loi religieuse pour un porteur de la Parole. Notre Loi est la Loi qui sera, la Loi de l’Amour enseignée par les prophètes.
Le vide spirituel ouvre un boulevard aux clergés de la république pour s’exposer sur la place publique dans leurs tenues ostentatoires qui ont perduré malgré l’abolition des privilèges décidée en 1789. Le spectacle gracieusement offert va du grand collier des photos officielles du président aux petites décorations des uniformes de base, en passant par l’hermine des juges ou les robes d’avocats. Leurs tenues évoquent celles des clergés religieux. Les politiciens envahissent aussi les médias pour exposer la sacralité de leurs lois innombrables censées protéger les faibles. Face aux injustices criantes de ce monde, que proposent les tenants de l’ordre républicain ? La violence légale pour imposer leur vision de l’ordre public !
Nous subissons tout cela, mais notre conscience ne se laissera pas intimider. Nous resterons dans la Voie de la Parole, Celle du Vrai, de la justice et de l’équité, celle aussi de la liberté et de la fraternité, sans craindre les représailles des puissances illusoires. Nous honorons les générations précédentes qui ont versé leur sang pour la liberté et nous ont légué un état de droit avec des textes comme les déclarations des droits de l’homme nous protégeant de l’arbitraire beaucoup mieux qu’en Chine.
5 Abattre les idoles de l’esprit, comment ?
Le post 23 a évoqué quelques idoles de l’esprit à démasquer, dont les déesses démocratie, justice et loi. Leur vénération aveugle facilite la dérive totalitaire du roi noir français, très visible depuis la crise liée au coronavirus.
La Parole est claire : « J’ai interdit qu’on s’empare de l’héritage de Mon peuple et de son gouvernement que J’ai donné à tous, qu’on détourne vers l’échoppe du banquier et du marchand la récolte du paysan et le salaire de l’ouvrier par toutes sortes de séductions et de corruptions » (27/5). Dieu n’interdit pas le commerce et la finance, des outils bien meilleurs que le troc instantané pour favoriser nos échanges. Il récuse ceux qui en tirent pour eux seuls des profits par toute sortes de séductions et de corruptions.
Mais le gouvernement est laissé à tous car Dieu « met les forts et les sages au service des faibles et des petits » (26/9). La déesse démocratie devrait inscrire sur sa statue « gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple ». C’est une imposture car elle a muté en démocratie électorale où le peuple n’a que le droit de choisir épisodiquement des « représentants » qui confisquent la souveraineté du peuple. Comment un député pourrait-il représenter les 100 000 personnes appelées à l’élire ? Il y a les politiciens, artistes des fausses promesses et des joutes électorales, mais aussi un puissant pouvoir administratif exercé par une bureaucratie peu accessible et impossible à révoquer par le peuple. Comment pourraient-ils de leurs bureaux centralisés prendre de bonnes décisions pour 60 millions de personnes ?
Ce mythe de la démocratie permet aux pouvoirs de parler et d’écrire « au nom du peuple français » en prenant des décisions qui vont dans le sens de leurs préjugés, voire de leurs intérêts claniques ou électoraux. Pour récuser ce mythe, l’abstention est une stratégie de résistance intéressante et son irrésistible progression fait très peur aux politiques dont les prétentions à nous représenter et donc à nous gouverner perdent toute crédibilité. Il leur reste alors « les forces de l’ordre » pour nous intimider et dériver vers un pouvoir totalitaire. C’est une des leçons de la crise des gilets jaunes, le déni de la liberté de circuler par l’utilisation d’armes lacrymogènes jetées sans discrimination sur les passants et manifestants, sans compter les « bavures » policières qui ont alors grimpé en flèche. Dans une société de plus en plus injuste, il y a aura d’autres crises et la déesse démocratie sera mise à nu et révélera son imposture.
Passons à la déesse justice. La démocratie à l’anglo-saxonne tient aux libertés publiques et à la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire qui n’existe quasiment plus en France où l’exécutif hypercentralisé impose sa domination écrasante à un peuple et ne redoute plus que l’expression sauvage des manifestations de rues. La Parole ne se divise pas, mais le pouvoir terrestre doit être divisé, surtout en France pour limiter ses nuisances et les risques de dérive totalitaire en rééquilibrant les pouvoirs exécutifs, législatif et judiciaire et surtout en le déconcentrant géographiquement, des quartiers et communes où le débat local peut s’exprimer, comme dans les cantons suisses, jusqu’à l’Europe, contrepoids utile à l’étouffement parisien.
Peu de philosophes modernes se sont penché sur la question de la justice sous son aspect à la fois institutionnel et moral, l’œuvre de référence restant celle de Rawls et ses principes de la justice.
Rawls part du postulat : « Chaque personne a droit à un système pleinement adéquat de libertés de base égales pour tous, compatible avec un même système de liberté pour tous. ». Puis il propose ses deux principes : « Les inégalités sociales et économiques doivent satisfaire à deux conditions : elles doivent d’abord être attachées à des fonctions et à des positions ouvertes à tous, dans des conditions de juste égalité des chances et elles doivent aussi procurer le plus grand bénéfice aux membres les plus désavantagés de la société. » Belle formulation par ce philosophe américain dont sommes très loin en France, pays de droit écrit, où le juge institutionnel doit se limiter à être la « bouche de la loi ». Heureusement les nombreuses contradictions des textes français laissent au juge une marge de manœuvre pour justifier juridiquement les décisions que sa conscience l’invite à prendre.
Venons-en à la déesse loi. Censées être gravées dans le marbre et connues de tous, les lois sont des sables mouvants où les tribunaux ne cessent de se contredire dans leurs interprétations. La France est probablement la championne du monde de la rédaction et de l’accumulation de normes juridiques. Nous croulons sous un amoncellement de textes variables et incohérents dans lesquels les juristes puisent à la demande des puissants pour contraindre le peuple ignorant de leur jargon. Textes rédigés par des docteurs de la loi, loin des réalités quotidiennes, et dont la prolixité ne comblera jamais le vide juridique dans lequel les interprétateurs de la loi s’engouffrent pour justifier les intérêts de leurs commanditaires.
Ces idoles ne sont pas les nôtres, ce gouvernement n’est pas le nôtre ! En porteurs de la Parole, nous relativisons les lois humaines en constatant la fragilité de leurs édifices juridiques, toujours décalés par rapport aux réalités du terrain et à la complexité de la société moderne.
Nous refusons de déléguer la souveraineté du peuple à des élus censés représenter un peuple qu’ils méconnaissent, de subir l’arbitraire d’une administration échappant au contrôle par ses « administrés », de nous soumettre aux textes rédigés par des juristes travaillant en cénacle obscur. En porteurs de la Parole, nous récusons leur mise en lois des rapines et des injustices habilement scellées qui corrompent notre nation. Nous récusons les secrets d’état et voulons la lumière pour débattre publiquement sur les enjeux et les décisions. Nous résistons à ce système inique voué à s’effondrer tôt ou tard, mais nous ne jugeons pas les motivations des hommes qui le servent, les satrapes et les guetteurs.
Nous affirmons notre liberté de conscience et d’expression, et l’espérance que nous plaçons dans la Parole du Créateur : « A Moi la Puissance et la Connaissance » (38/3). Nous affirmons notre confiance dans la Loi Qui sera, celle de l’Amour, qui s’imposera aux illusoires puissances terrestres que nous ne craignons pas car elles ne peuvent rien faire contre notre âme qui nous portera après notre courte vie sur cette planète.
Nous rappelons ce que dirent les rishis inspirés du Rig Veda : « Ô enfants de l’immortalité, et même vous qui vivez dans la sphère la plus élevée, la voie a été trouvée ; il existe un chemin hors de toute cette obscurité : c’est en percevant Celui qui est au-delà de toute obscurité, il n’est pas d’autre chemin »