Quand ils sont informés d’un Message révélé dicté en France en 1974 par Jésus ressuscité puis de la Voix de Dieu en 1977, l’immense majorité des personnes de culture musulmane font comme nos frères juifs face à Jésus : ils le rejettent catégoriquement. Remettre en cause leurs interprétations séculaires et poussiéreuses est toujours difficile pour les hommes. Pour nos frères de culture musulmane, ils butent sur deux points issus d’une interprétation erronée du texte de Coran. Nous les aborderons tous deux ci-dessous.

Le premier point relativement mineur est l’idée que Jésus n’a pas été ressuscité après sa mort par crucifixion, contrairement aux témoignages concordants de ses disciples de l’époque et du témoin d’Arès (car Jésus a posé sa main bien charnelle sur ses lèvres pour l’oindre comme messager : le charpentier de Nazareth n’était pas spectral, il était bien vivant et majestueux dans sa chair transfigurée).
Les musulmans qui bloquent se réfèrent au texte suivant :  » Et leurs dires (qawl) : « Nous avons vraiment tué le Christ, Jésus, fils de Marie, le Messager de Dieu”. Or, ils ne l’ont ni tué ni « crucifié / ou solidifié » (salb); mais ils n’ont vécu qu’une illusion ! Et ceux qui ont discuté sur son sujet sont vraiment dans l’incertitude : ils n’en ont aucune connaissance certaine, ils ne font que suivre des conjectures et ils ne l’ont pas tué avec certitude, mais Dieu l’a élevé vers Lui » (Les femmes 4/157).
Les commentateurs traditionnels reconnaissent que ce texte est obscur, mais à la Lumière des événements d’Arès, il devient clair : ils ont voulu tuer le Christ, le Messager de Dieu, mais ils n’ont tué que l’homme Jésus. L’hypothèse que les soldats romains auraient tué un autre homme que le charpentier de Nazareth n’est pas crédible car Jésus enseignait avec autorité dans le Temple de Jérusalem, ce que nul autre que lui ne pouvait faire, et le témoin d’Arès a été frappé par son aspect royal, imposant. Impossible de se tromper d’homme ! De plus jamais ses apôtres qui s’étaient lâchement enfuis n’auraient trouvé le courage de témoigner et de braver la mort s’ils n’avaient pas constaté de leurs yeux (et de leur main pour l’apôtre Thomas) cet inattendu : la promesse accomplie de la résurrection de la chair.

Le deuxième point nécessite une analyse plus approfondie du texte : « Muhammad n’a jamais été le père de l’un de vos hommes, mais le messager de Dieu et le sceau des prophètes. Dieu est en toute chose connaissant. (33/40) « .
Une interprétation correcte d’un verset du Coran doit le contextualiser dans l’ensemble du Message, or il y a deux versets importants concernant Muhammad à propos du pacte des prophètes : « Lorsque Nous prîmes des prophètes leur engagement, de même que de toi, de Noé, d’Abraham, de Moïse, et de Jésus fils de Marie, Nous avons pris d’eux un engagement solennel » (33/7). Puis : « Et lorsque Dieu prit cet engagement des prophètes, chaque fois que Je vous accorderai un Livre et de la Sagesse, et qu’ensuite un messager vous viendra confirmer ce qui est avec vous, vous devrez croire en lui, et vous devrez lui porter secours.” Il leur dit : Consentez-vous et acceptez-vous Mon Pacte à cette condition ? Nous consentons, dirent-ils. Soyez-en donc témoins, dit Dieu. Et Me voici, avec vous, parmi les témoins. Quiconque ensuite tournera le dos… alors ce sont eux qui seront les pervers » (3/81-2).
Ainsi Muhammad doit prendre l’engagement solennel d’aider le cas échéant un messager venant après lui !
Dans le verset 33/40, le Coran s’adresse à l’évidence aux mecquois, et il convient de bien distinguer entre messager et prophète, (razul et nabi en arabe), une distinction qu’on retrouve clairement dans le Message dicté à Arès.

L’analyse approfondie du Coran par le juste frère permet de clarifier ainsi la différence :
Le prophète est porteur d’une révélation à sa communauté spirituelle (et/ou biologique). Tout prophète est messager pour sa communauté. Parfois le message a une portée plus large que la communauté d’origine, alors le prophète de sa communauté, devient
messager pour les autres communautés concernées par le message.
Le messager est porteur d’une révélation destinée à des communautés extérieures à sa communauté spirituelle d’origine. Si son message concerne également sa communauté, il devient alors prophète et messager pour cette dernière.

Dans le Coran, la qualité des personnages importants est précisée : par exemple Ismaël, Moïse, Jésus, Muhammad et Mikal sont qualifiés de messagers et prophètes, alors que Noé, Houd, Salih, Lot, Chouaïb, Elie et Jonas sont clairement appelés messagers mais il n’y a pas de verset catégorique les appelant prophètes. Par contraste, Abraham, Isaac, Jacob, et Jean le Baptiste sont clairement appelés prophètes mais pas messagers. Et pour le roi David, il n’a aucune qualification claire ni de prophète ni de messager.
Muhammad a bien été envoyé à un peuple sans connaissance d’un Livre révélé : « C’est Lui qui a envoyé (baath-a) parmi les (oumiyin, gens sans Livre/Connaissance) un messager issu d’eux qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu’ils étaient auparavant dans un égarement évident (62/2) « . Et ce peuple l’a écouté comme son prophète !

Le sceau est le cachet qui prouve l’origine du document, il peut servir à sceller mais c’est un sens dérivé. Dernier en arabe est une autre racine comme en 57/3 : « Il est le Premier et le Dernier« , et le Coran est toujours précis.
Notons également : « Ô gens du Livre ! Notre Messager est venu pour vous éclairer sur un intervalle des messagers afin que vous ne disiez pas : “Il ne nous est venu ni annonciateur ni avertisseur” (La table servie 5/19) « . L’intervalle des messagers implique logiquement un messager avant, Jésus, et un messager après qu’il doit soutenir, en l’occurrence Mikal, déjà annoncé dans le Coran (2/98) ainsi que son message, le furqan (3/4).

La plupart de ces analyses approfondies du texte du Coran ont échappé aux commentateurs ou ils les ont gardées pour eux pour rester dans le sillage de ceux qui les ont précédés. De même des commentateurs chrétiens se sont enlisés dans la logique trinitaire.
La Lumière du Message d’Arès et le travail du juste frère permettent de dépasser ces interprétations erronées.
Le sage et écouté Muhammad est bien à la fois prophète pour son peuple habitant autour de La Mecque pour qui l’arabe est une langue claire, il est aussi messager pour les autres peuples car le Coran s’est répandu sur toute la planète.

Mais ce n’est pas le dernier messager : Dieu, Maître des sceaux décide quand Il le veut d’envoyer un message, et le Coran affirme : Nous avons envoyé dans chaque nation un Messager (Les abeilles 16/36).
A chaque époque, à chaque peuple son Message : 1300 après Muhammad et en français un Message vient d’être envoyé à un peuple occidental, héritier spirituel du messager Jésus qui a initié cette Révélation, un peuple pour qui l’arabe n’est pas une langue claire, un autre peuple que celui du prophète Muhammad. En 57/8, le Coran nous dit : « Et qu’avez-vous à ne pas croire en Dieu, alors que le Messager vous appelle à croire en votre Seigneur qui a déjà pris acte de votre engagement (Pacte) si vous êtes croyants « .

Le pacte s’inscrit clairement dans une succession de messagers. Briser ce pacte, c’est ne pas suivre le nouveau messager comme l’ont fait la majorité des juifs en n’écoutant pas le Messager Jésus, puis la majorité des chrétiens en n’écoutant pas le messager Muhammad.
Dans le nouveau Message révélé en France, la succession des prophètes est rappelée dans la deuxième veillée de 1974 et lors de la troisième théophanie de 1977 (chapitre XXVIII), la Voix de Dieu affirme que du prophète Abraham au messager actuel Mikal, l’humanité qui suit les messagers successifs progresse du lézard à l’aigle, une image qui évoque l’ascension spirituelle.

Il faudra plus de quatre générations pour que l’humanité dépasse les divisions issues de la culture religieuse et suivre le nouveau Messager est la voie droite. Un des objectifs des porteurs de la Parole est de mieux faire connaître ce Message en le replaçant dans la continuité prophétique qui lui donne tout son sens, en particulier en restaurant le lien avec le Coran.