Après réflexion approfondie, les porteurs de la Parole ont inclus parmi les Messages révélés ceux reçus en français en 1974 et 1977 par l’homme Michel Potay. Car ils s’inscrivent en continuité des Messages transmis par Jésus et par Muhammad dans des langues sémitiques. Cette Parole est pour le moment passée aussi inaperçue du monde que l’avait été l’Evangile quarante ans après la crucifixion de Jésus.

Si les porteurs de la Parole ne se trompent pas, ce sont pourtant deux Messages d’une importance historique et certaines annonces dans les Messages précédents pourraient lui être relié. Jésus avait annoncé que « c’est à l’heure que vous ignorez que le Fils de l’homme va venir » (Mat 24/44), et le Coran précise que « Jésus est en vérité l’annonce de l’Heure » (43/61).

Or c’est bien le Messager Jésus que le Créateur a envoyé pour dicter d’abord le Message de 1974. Celui de 1977 a été dicté par théophanies (comme pour Moïse). Un frère de l’aube (1977, XXXV/7) a pu clarifier certains versets ou mots du Coran restés inexpliqués en les rapprochant du Message de 1977. Par exemple ce qu’est le Zabour (sourate 4/163), le Forqan (21/48), qui est Mikal (2/98), qui est Dhul Qarnain (40/19). Il a pu trouver de nombreuses occurrences dans le Coran annonçant le Message dicté à Arès.

Ce Message peut être consulté en ligne dans « La Révélation d’Arès » (copyright Michel Potay), mais avec d’abondants textes du témoin. Il mélange donc la Parole dictée avec les idées du témoin et noie la Parole de 1977 de ses parenthèses qui en détournent le sens. Les porteurs de la Parole ne cautionnent pas cette dérive personnelle. Comme en VIII/5 « Assieds (-toi à) Ma Place », où Michel Potay croit pouvoir s’asseoir à la Place de Dieu (pour être vénéré par ses fidèles) au lieu de travailler à son propre changement pour devenir un prophète Mikal parmi d’autres (voir l’article sur ce site).

Le bloggeur Antoine découvrit début 2020 que le texte de la Parole dictée, partiellement publié par Michel Potay en 1978-1980, avait été altéré par ses soins dans les éditions ultérieures. Il entama alors un travail de réflexion et de rédaction de constats et d’analyses comparant la Parole dictée avec tous les écrits de Michel Potay et son blog. Le résultat de ce travail est l’étude publiée sur le site. Ses écrits publiés dans son bulletin « Le Pèlerin d’Arès » entre 1978 et 1980 qui ont servi de référence à ce travail peuvent être consultés ici.

Jean-François MAYER, un spécialiste reconnu de l’histoire des religions a écrit « Michel Potay et la Révélation d’Arès », un petit livre édité en 1990, après avoir pu interviewer directement MP et de nombreux fidèles et venir au pèlerinage. Ce chercheur, le seul ayant à ce jour produit un travail bien documenté, prédit : « Si Michel Potay réussit à mener à bien son entreprise de révision de la Bible, il aura définitivement réussi à faire du mouvement d’Arès une nouvelle tradition spirituelle indépendante sur fond islamo-chrétien ».

JF MAYER est un historien qui examine de l’extérieur, Antoine part d’une perspective différente et fait un travail plus approfondi et actualisé avec le blog du témoin : il a vécu dans le mouvement en bénévole engagé dans la moisson et avec une foi dans le Message révélé que rien n’a affaibli. Les conclusions de ces deux approches très différentes se rejoignent cependant pour discerner un risque de régression vers une religion structurée. Le poids de sa culture d’ex-évêque orthodoxe pèse de plus en plus sur le témoin et ses fidèles au fil de son blog. Ce que la Parole rejette comme un léchage du citron (1977, XXXIII/17) religieux.

Les porteurs de la Parole s’interrogent sur ce qu’il convient de tester (XXI/10) aux générations à venir, sans confusion entre les rôles de Michel Potay comme témoin, messager et comme pasteur de ses fidèles. Ils se gardent de juger l’homme et sa sincérité. Ils apprécient son dévouement constant à la tâche qu’il pense être la sienne. Mais ils se doivent d’avertir en vigile et compagnon sévère des altérations et dérives religieuses préjudiciables au Dessein de Dieu et à l’émergence d’une pieuse gent (XLV/13).

Cette étude est longue, et n’est vraiment pertinente que pour ceux ayant déjà lu le texte du Message livré à Arès et qui veulent approfondir leur réflexion et orienter leurs actions. Vous pouvez la télécharger en suivant ce lien.

Ce n’est qu’une étude qui peut être contredite et amendée, ses principaux résultats sont :

  1. Les altérations faites par Michel Potay à la Parole dictée en 1977 sont sérieuses et significatives de sa volonté d’en prendre le contrôle
  2. Sur le moment, il a constamment résisté au Surnaturel parce qu’il bouleversait son confort mental et social de dignitaire orthodoxe
  3. Le témoin ramène tout à sa personne et se pose en intermédiaire de Dieu, en traducteur à qui Dieu aurait donné « carte blanche » pour être son représentant
  4. Il veut rassembler un troupeau de fidèles qui le voient comme leur guide infaillible
  5. Son enseignement montre une dérive accélérée vers un « christianisme originel » centré sur le sermon sur la montagne, donc avant que Jésus ne se heurte aux pièges tendus par le pouvoir religieux juif
  6. Son livre « la Révélation d’Arès » mélange la Parole que ses oreilles ont entendue avec ses ajouts. Il prétend qu’elle « remplace » le Coran et la Bible.
  7. Sa posture est celle que Dieu récuse, celle des princes du culte, et constitue une régression dans la continuité prophétique rappelée par la Parole

La Parole dans la cinquième théophanie chapitre XLV fait un vibrant Appel à la pieuse gent pour qu’elle se mette en action. Or la piété, c’est proclamer Ma Parole pour l’accomplir, une Parole pure de toute glose.

Il faut donc d’abord restaurer la Parole dictée sans le harnais (1974,10/10) de son témoin à partir des premiers témoignages de Michel Potay. Le témoin avait pris des notes sur le vif en 1977 qu’il n’a jamais publiées. Nous l’avons appelé à plusieurs reprises à les communiquer. Mais il déclare qu’il ne les retrouve plus (?) et qu’elles n’ont aucune importance. Car il se sent habilité à modifier la Parole entendue ! Dans l’attente d’une éventuelle rectification de la posture du témoin, ses publications de 1978-1980 serviront de base pour nous rapprocher de la Parole originelle. Les altérations relevées ont été regroupées dans ce tableau Excel.

D’autres altérations ont été faites par le témoin entre ses éditions de 1974 et la dernière parue en 2009. On y constate sa volonté constante de se mettre en avant comme le représentant de Dieu. Par exemple en VIII/3, » le Bon (Jésus) parle à l’homme Mikal », de la première édition, M. Potay supprime ensuite « l’homme » pour nous faire croire qu’il est devenu instantanément Mikal dès 1977 et que ce terme ne s’applique qu’à lui personnellement.

Notons surtout ce passage en XIX/13 : « La langue de roi la flûte. Epie ta langue. Mikal, sa langue sur la tête le diadème. La flûte lave son dos, la robe de Mikal vêt. La reine est neuf ». Sa transformation par M. Potay est lourde de sens : « La langue de(s) roi(s est comme) la flûte. (Les rois) épie(nt) ta langue, (ils se disent :  » Mikal sa langue (ferait) sur la tête le diadème. La flûte (se) lave le dos, la robe de Mikal (re)vêt (l’oubli). La reine est (parée de) neuf ».

Cette méthode de mettre au pluriel ce qui a été entendu au singulier est récurrente. C’est celle utilisée pour transformer en XLII/18 « le prêtre dégorge » en « le(s) prêtre(s) dégorge(nt l’Eau qu’ils ont bue indûment) ». Pour nous faire croire que la mise en garde de la Parole envers le prêtre Potay ne concerne que ses collègues princes du culte. Le diadème évoque les couronnes que les dignitaires orthodoxes portent et le terme robe est associée au pouvoir religieux, le roi blanc en IX/7. La mise en garde de la Parole contre la posture de prince religieux que Michel Potay adopte est forte et répétée.

Jésus nous dit en 21/4 : « tu me seras une abomination si tu prononces la moindre indulgence pour ceux qui volent Mes Attributs et trompent Mon peuple« . La Parole est un Attribut fondamental de Dieu. Ce que fait Michel Potay (consciemment ou non) est donc particulièrement grave car sa posture de maître de la Parole freine l’accomplissement du Dessein de Dieu et trompe son troupeau de fidèles cajoleurs.