En hébreu, le nom théophore ישעיהו se prononce « Yéshayahou » et signifie « Lui, Dieu, sauve » ou « Lui, Dieu, est salut ». Il est assez proche de Yeshoua, le nom hébreu de Jésus fils de Marie. Dans les Bibles chrétiennes, il est appelé Isaïe ou Esaïe ou Isaiah. Isaïe / Yéshayahou est un prophète historique du royaume de Juda dont le ministère commence en 740 avant J.C., année de la mort du roi Ozias, il poursuivra son ministère prophétique sous les rois qui suivront, Yotam, Achaz et Ezéchias, soit plus de 40 ans. La tradition retient qu’il aurait été assassiné sur ordre du roi Manassé, monté sur le trône en 687.
C’est un grand personnage de la Bible. Il a écrit lui-même de son vivant, mais ses écrits ont été altérés : d’abord remaniés par des disciples pour constituer le texte des chapitres 1 à 39. Puis d’autres textes écrits longtemps après sa mort lui ont été attribués : les versets 40 à 55 écrits par un auteur contemporain de l’exil, et les versets 56 à 66 datés d’après le retour d’exil en 538 suite à un édit de Cyrus, roi de Perse. Ainsi la rédaction du texte appelé « Isaïe » dans la Bible s’étale de 740 à environ 450 avant J.C.
Le rouleau d’Isaïe est le seul texte complet retrouvé à Qumram, antérieur de plus de 1000 ans aux textes massérotiques. Les nombreux écarts entre ces textes illustrent les altérations volontaires ou non qui ont été apportées au texte biblique. Elles compliquent notre travail de différencier la Parole de YHWH des livres d’homme et des cultures qui les ont influencés.
Isaïe n’est pas mentionné dans le Coran, pas plus que des grands prophètes bibliques comme Samuel, Jérémie ou Daniel. Mais la dernière théophanie de la Parole de 1977 le cite sous son nom hébreu, transcrit en « Iyëchayë » par le témoin non hébraïsant.
1 Isaïe fils d’Amos, sa vocation, ses actes
Son Appel par YHWH au chapitre 6, à l’évidence écrit par le prophète lui-même, transmet la vision surnaturelle qui lui a été donnée en -740 et ce qu’il a entendu de la Voix de YHWH. Dès cet Appel, Isaïe montre sa détermination et son humilité. Il dit d’abord : « Malheur à moi, je suis perdu car je suis un homme aux lèvres impures, j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures, et mes yeux ont vu le roi, YHWH, le tout puissant ». Alors un séraphin prend une braise prise sur l’autel et en touche sa bouche pour la purifier. Puis, quand la Voix dit « Qui enverrais-je ? », Isaïe répond immédiatement : « Me voici, envoie-moi ! » (Chapitre 6 / 5-8).
Sa première intervention publique mentionnée au chapitre 7 est lors du règne d’Akhaz. Quand Jérusalem est menacée par une alliance entre le roi d’Aram et le roi d’Israël, Péqah. YHWH ordonne à Isaïe : « sors à la rencontre du roi Akhaz, toi et ton fils Shéar Yashouv, rassure-le, ils repartiront ; encore soixante-cinq ans et Ephraïm écrasé cessera d’être un peuple ».
Puis au chapitre 8, YHWH ordonne à Isaïe de prendre un burin et d’écrire sur un grand cylindre sceau. Ce qu’il fit en présence du prêtre et d’un prince. YHWH prédit : « avant que ton fils ne sache dire « mon père », les richesses de Damas et de Samarie seront portées devant le roi d’Assyrie ».
Au chapitre 20, Isaïe ira pendant trois ans nu et déchaussé pour annoncer un oracle contre l’Egypte et la Nubie dont les prisonniers seront amenés au roi d’Assyrie. YHWH désavoue le projet du roi de demander protection au pharaon au lieu de faire confiance à YHWH.
Une intervention spectaculaire du prophète est décrite chapitres 36-37 sous le règne d’Ezéchias. Le roi d’Assyrie s’empare de toutes les villes fortifiées de Juda et menace Jérusalem en se moquant de leur confiance dans le Dieu des Hébreux. Le roi déchire ses vêtements et consulte le prophète. Il lui annonce que YHWH va intervenir directement : l’Ange du Seigneur frappe cent quatre-vingt-cinq mille hommes dans l’armée des assyriens. Le roi décampe à Ninive où il sera tué par ses fils.
Un autre acte prophétique spectaculaire est décrit au chapitre 38 : le roi Ezéchias est atteint d’une maladie mortelle, ce que confirme le prophète. Alors il supplie YHWH qui décide de rajouter quinze années au nombre de ses jours. Il confirme qu’Il protège Jérusalem et fait reculer de dix degrés l’ombre du soleil sur l’escalier d’Achaz. Isaïe applique un gâteau de figues sur les tumeurs et le roi guérit.
Le dernier récit du Livre concerne la visite des envoyés du roi de Babylone à qui le roi Ezéchias montre imprudemment tous ses trésors. C’est alors que le prophète lui annonce que toutes ses richesses seront emportées à Babylone et que plusieurs de ses fils seront faits eunuques au service du roi. Ezéchias meurt en 687, quinze après comme annoncé par le prophète, son fils Manassé sera soumis à l’Assyrie. Les derniers rois de Juda se soumettront à Babylone qui prendra Jérusalem en 587.
Dans son contexte d’un royaume de Juda relativement riche, d’un pouvoir royal accepté par le peuple qui laisse faire les injustices, d’une domination des riches et des prêtres. Comme Elie avant lui (post 15), Isaïe est l’autorité prophétique incontestable à laquelle les rois se soumettent. Il est l’incorruptible et courageux serviteur de YHWH. Il écrit lui-même pour porter un témoignage durable de ses prophéties. Comme en 8/1 et 30/8, ou 8/16 : « cachète mon témoignage, scelle mes instructions pour mes disciples ; me voici, voici les enfants que m’a donné YHWH, nous sommes des signes et des prodiges en Israël »
2 Le contenu du livre d’Isaïe fils d’Amos
Dans un style magistral, marqué par son autorité prophétique, comme le fera plus tard Jésus fils de Marie, le prophète s’adresse à tout le peuple du Royaume de Juda et il :
- Condamne avec insistance l’arrogance des riches et des puissants de Jérusalem. Voir les six malédictions contre les grands de Juda, chapitre 5, complétées par le chapitre 10 : « Malheur à ceux qui prescrivent des lois malfaisantes, et, quand ils rédigent, mettent par écrit la misère, ils écartent du tribunal les petites gens, privent de leur droit les pauvres de mon peuple ». Jésus en 1974 réitère cette sévère mise en garde.
- Dénonce les injustices qui frappent les pauvres et les faibles (chapitre 1, 2…).
- Met en garde la Bête du pouvoir, le roi, les princes, les prêtres et les faux prophètes (des « ivrognes », chapitre 28) sur les calamités qui vont s’abattre s’ils ne changent pas leurs comportements (voir chapitre 24…).
- Récuse les sacrifices et les fêtes religieuses coordonnées par les prêtres officiels au chapitre 1 : « Le sang des taureaux, des agneaux et des boucs, Je n’en veux plus, vos néoménies et solennités, Je les déteste, vos mains sont pleines de sang, cessez de faire le mal, apprenez à faire le bien, recherchez la justice ».
- Promet le Pardon de YHWH s’ils s’amendent. Il restaurera Jérusalem après l’avoir châtiée, chapitre 1 : « Sion sera sauvée par la justice », et chapitres 2, 27, 32, 35.
- Annonce des perspectives eschatologiques comme celles du chapitre 11 où ses contemporains voyaient des événements proches dans le temps, mais elles seront bouleversées par la chute de Jérusalem qu’ils croyaient inviolable.
Le Livre d’Isaïe est prophétique au sens courant : il avertit son peuple contre les conséquences de leurs actes dans le proche avenir et ce peuple le voit, comme Jérémie, en « prophète de malheur ».
Mais les prophéties d’Isaïe vont bien au-delà de ses contemporains et de leur royaume, il y a :
- des messages prophétiques spécifiquement adressés au royaume de Juda et dont l’histoire prouvera la pertinence des siècles après.
- des prophéties concernant les royaumes et capitales voisines (Assyrie, Babylone qui sera détruite par les Mèdes, un peuple venu d’Iran, un siècle après la mort du prophète, Moab, Damas, l’Egypte, Tyr et Sidon, Edom et même le royaume de Qedar en Arabie). Mais le prophète n’est pas chargé de leur envoyer de Message de la part de YHWH comme Moïse l’avait fait pour pharaon ou Jonas pour Ninive.
- des prophéties plus lointaines dans le temps : chapitre 2 « de Sion sortira la Loi et de Jérusalem la Parole de YHWH, Il sera le juge des nations, l’arbitre d’un grand nombre de peuples et l’on n’apprendra plus la guerre ». Nous n’y sommes pas encore ! Notons aussi les chapitres 9 et 11 où les chrétiens voient l’annonce de Jésus comme descendant de David qui « établira pour toujours son règne par le droit et la justice »
- des prophéties eschatologiques donc très lointaines annonçant un Jour de Dieu et une Résurrection (25/8 : « Il anéantit la mort pour toujours », 26/19 : « Tes morts revivront, tes cadavres ressusciteront, réveillez-vous, criez de joie, vous qui demeurez dans la poussière car ta rosée est une rosée de lumière et la terre aux trépassés rendra le jour », 28/18 : « effacée votre alliance avec la mort »). Cette promesse de Résurrection est réitérée par le prophète Ezéchiel, chapitre 37 qui fait entendre la Parole de YHWH à des ossements desséchés qui retrouvent une chair. Le débat sur la Résurrection était encore vif au temps de Jésus : les prêtres, les saducéens, n’y croyaient pas, et les théologiens, les rabbins, y croyaient. Le prophète Jésus a prouvé sa réalité et le Coran est sans ambiguïté sur cette perspective de Résurrection au Jour d’Allah.
La tradition juive et la tradition chrétienne se sont longtemps escrimées pour donner un sens aux prophéties d’Isaïe confirmant les préjugés des commentateurs et de leurs mandataires. Pour les chrétiens, c’est surtout ce qui pouvait annoncer la venue de Jésus fils de Marie qui les a mobilisés.
3 les deux autres livres appelés Isaïe
On appelle « Deutéro Isaïe » le rédacteur inconnu des chapitres 41 à 55 qui vivait avec les exilés de Babylone. Ses chapitres ont une unité de ton et de contenu et mentionnent Cyrus comme libérateur. Face aux perses qui attribuent leurs victoires à leur Dieu Marduk, leur rédacteur proclame que c’est la volonté de YHWH, seul Maître de l’histoire universelle.
Les chapitres 40 à 48 veulent convaincre ceux qui pourraient douter de la Puissance de YHWH et se tourner vers des idoles. Les chapitres suivants sont surtout destinés aux fidèles parmi les exilés qui seront des instruments du salut pour tous les peuples.
Cette allégorie du serviteur souffrant au chapitre 53 sur lequel YHWH aurait fait retomber la perversité de tous servira aux théologiens du christianisme pour construire le mythe du sacrifice rédempteur destiné à réconcilier les hommes avec un Créateur assoiffé de sang, un vieux mythe païen.
Quant aux chapitres 56-66 souvent désignés par Trito-Esaïe, on remarque l’hétérogénéité de leur contenu. Ils ont été rédigés au sein d’une communauté composite, avec des juifs et des samaritains, vaguement regroupée autour du gouverneur, de grand prêtre et de Zorobabel, descendant de David, mais ayant perdu l’espérance liée à l’inviolabilité de Jérusalem. Ils contiennent des rappels d’une espérance eschatologique et un encouragement à se regrouper autour du temple et de la loi. Ce contexte prépare l’arrivée du scribe Esdras au cinquième siècle.
Ils peuvent s’inscrire dans l’héritage spirituel d’Isaïe. Mais les deux autres livres attribués à Isaïe n’apportent pas un contenu déterminant pour la suite de l’histoire sacrée, contrairement aux grands prophètes qui suivront comme Jérémie et Ezéchiel.
4 L’héritage spirituel d’Isaïe et la Parole de 1977, le « Livre de Voix » (XLII/14)
Dans la culture judéo-chrétienne, Isaïe, ses écrits et sa personnalité ont marqués les générations au fil des siècles. D’autant plus que l’irruption du grand prophète du Coran est restée longtemps ignorée par les peuples juifs et chrétiens, tous descendants spirituels d’Abraham et de Moïse. Isaïe a inspiré les théologiens et exégètes de toutes sortes, mais également les artistes du Moyen Age à nos jours.
Et voici que près de 2 500 ans après Isaïe et 1 300 ans après le Coran, le nom de Isaïe/Yéshayahou réapparait dans la Parole qui ne se divise ni ne se tait, à un moment déterminant de la cinquième théophanie du 22 novembre 1977, chapitre XLII.
Voici ce que dit la Voix : Le Livre de Voix, Yéshayahou pile sur les nœuds, Yéshayahou tranche le jour la nuit… Yéshayahou parle : « Mikal bâtit Ma Maison sur Ma Maison je pose Mon Pied ».
Il faut replacer ce passage dans l’ensemble du Message de 1974-1977 et des versets qui le précèdent et le suivent. Le chapitre XLII commence par « Michel, dans tes côtes une baie », (seul endroit de la Parole de 1977 où l’homme Michel est appelé par son prénom et pas Mikal), ce prophète qu’il est appelé à devenir dès le 2 octobre (I/13) en buvant Mon Eau qui lave le cal de sa langue.
Puis en XLII/2, 9 et 10-13 : « le frère pale son île, sûr… le frère assoit le pal l’île touche Ma Main tire haut… la raie ne tue pas le frère, juste frère droit sur ta hanche le Livre ouvre en face, dans tes côtes Mouhamad, Yëchou, quatre bras étalés, la Laine file sans nœud ».
Il y a donc l’intervention d’un frère, probablement celui appelé frère de l’aube en XXXV/7, en face duquel s’ouvre le Livre et dont les côtes sont comme la Pierre Noire (III/4) -une météorite-, donc en lien direct avec Je Suis (« Je tombe les Ciels à ta face » XXXII/13). Ce frère doit faire entrer dans ses côtes le souffle des quatre bras étalés de Mouhamad et Yëchou, donc l’Evangile et le Coran, pour transcender la terrible division historique entre les chrétiens et les musulmans.
Ensuite pourra intervenir le Livre de Voix, et c’est là que Yéshayahou apparaît.
Où donc pouvons-nous retrouver un passage sur un livre dans le rouleau d’Isaïe ?
C’est chapitre 29/17 : « Ne verra-t-on un jour prochain le Liban converti en verger de Carmel, le verger de Carmel converti en forêt ? Même un sourd saisira, ce jour-là, les Paroles du Livre et du fond des ténèbres l’œil aveugle verra ».
Le Liban, cité dans la Bible pour ses cèdres ou ses torrents mais pas pour ses scribes, serait-il un berceau du Livre de Voix ? Ce pays ravagé par les guerres intestines, ce pays qui maintient très difficilement un équilibre précaire entre ses chrétiens et ses musulmans sunnites et chiites ? Qui nous viendrait donc du Liban ? Ce juste frère ?
§ 5 Yéshayahou/Isaïe est toujours actuel : qui bâtira Ma Maison (XLII/22) ?
Abraham devait restaurer la Kaaba, il l’a fait. Mikal doit bâtir la Maison, dans la Parole dictée en 1977; c’est un nom collectif. Dans ce chapitre après « Michel » du verset 1, « Mikal » ne revient qu’au verset 21, après le juste frère et Yéshayahou. L’étude sur la Parole et son témoin montre que devenir Mikal est plus complexe et aléatoire que devenir Abraham ou Israël pour Jacob. Rien ne garantit que le témoin Potay deviendra un Mikal qui a le Blanc du chapitre XLV.
Il devait commencer par fermer les livres d’hommes dans la Bible et ne pas encombrer de ses ajouts et gloses la Parole de 1974-1977, il ne l’a pas fait ! S’il ne se convertit pas à la Parole, ce sera à la pieuse gent (post 25) devenue des « Mikal » de piler les nœuds de la Parole en s’aidant de toute la Parole, en particulier Isaïe, et du travail du frère de l’aube. Il nous faut donc relire les passages d’Isaïe difficiles à comprendre pour ses contemporains parce que ses sentences concernaient un futur lointain.
Prenons le chapitre 21, que nous dit-il (traduction Bayard) ? Il commence par une « sentence contre le désert maritime », versets 1 à 5 qui peut être facilement reliée à la chute de Babylone deux siècles après.
Mais voici ce que disent les versets 6 à 10 : « Oui le Maître m’a dit : poste une sentinelle et qu’elle annonce ce qu’elle voit. Elle voit un attelage, deux montures, âne attelé chameau attelé, attention, de l‘attention, beaucoup d’attention. Il a crié, le lynx du haut de sa tour : Maître, moi je me tiens toute la journée sur mes gardes, moi je veille toutes les nuits. Voici que vient un attelage avec un homme, deux montures, il confirme, il dit : elle est tombée, Babel, tombée toutes les statues de ses dieux sont en miettes sur le sol. Oh, mon blé vanné fils de l’aire à battre, ce que j’ai entendu de YHWH des troupes, le Dieu d’Israël, je vous l’ai transmis ». Ces quatre versets peuvent se rapporter à la Babylone historique, mais peut-être pas exclusivement ?
Ensuite vient la « sentence contre la Muette » des chapitres 11-12. Elle se rapporte donc à un autre lieu (au pays d’Edom) et un autre temps, elle dit : « On me crie de Séïr : où en est la nuitée ? Garde où en est la nuit ? Le garde a dit : vient l’aube, vient la nuit, s’il vous en soucie, souciez-vous, retournez-vous et revenez. ».
Puis vient aux versets 13 à 16 la « sentence sur la steppe ». Elle dit : « Campez dans la steppe et les bois, caravanes de Dedan, vers l’assoiffé acheminez de l’eau ! Habitants de Tema, allez avec du pain au-devant du fuyard. Oui ce sont les épées qu’il a fuies, c’est l’épée dégainée et c’est l’arc bandé, c’est la charge et c’est la bataille ». Dedan est localisée en Arabie Saoudite, province de Médine.
Le chapitre 21 se termine par la prophétie de la chute de la gloire de Qédar (un des fils d’Ismaël). C’est une fédération de tribus arabes qui contrôlaient un vaste territoire qui s’étalait sur l’Arabie, la Syrie et le sud de la Palestine. Ce royaume, déjà identifié vers -700 s’écroula avec l’arrivée des nabatéens vers – 400.
Ce qui interpelle dans ces prophéties du chapitre 21, est qu’elles ne sont pas liées aux oracles sur les ennemis du royaume de Juda, mais concernent les descendants d’Esaü et d’Ismaël. Leur interprétation peut être revisitée à la lumière de l’histoire et des messages prophétiques postérieurs à Isaïe. Nous aurons probablement l’occasion plus tard dans ce blog de réfléchir aux liens entre ce chapitre 21, le Coran et la Parole de 1977.