Ce site, porteurs de la Parole, n’a pas pour vocation de convaincre ses lecteurs de l’existence d’un Dieu Créateur et de messagers envoyés par Lui : « Ne cherche pas à trop convaincre, tu feras douter » (Evangile dicté à Arès en 1974, 7/3). Il propose un partage de réflexions à ceux qui souhaitent dialoguer sur le sujet des Messages révélés.
Ce site n’est pas davantage porteur des préjugés culturels. Comme placer les croyants au-dessus des incroyants en affirmant que croire est déterminant ou même important pour le salut. La Parole dit tout autre chose : c’est le Bien que nous faisons, les actes accomplis qui nous sauvent, pas nos pensées ou nos idéologies.

1 Le contexte culturel de la croyance, de la mécréance et de l’agnosticisme

Que veut dire croire ? Dans la pensée traditionnelle, croire en Dieu est associé à une religion particulière et implique de suivre ses hiérarchies et ses dogmes. Chaque religion prêche qu’elle est la légitime héritière du Créateur et/ou d’un de ses messagers et la seule voie à suivre pour être sauvé. La foi en un Dieu Créateur unique qui transcende les religions humaines, est encore rare.

La plupart des croyants se situent donc dans une des grandes traditions religieuses, hindouistes, juives, bouddhistes, chrétiennes, musulmanes… Mais à l’intérieur de ces traditions existent des centaines d’appellations ou sectes différentes, plus de 300 chez les chrétiens (dont l’église de Rome, dite « catholique » est la plus connue). Ces religions ont souvent une sotériologie, une doctrine du salut. On connait cette fameuse phrase, « hors de l’Eglise (de Rome) point de salut ». Mais ce salut, ce « paradis » reste mal défini et souvent allégorique et c’est une fausse promesse (Parole de 1974, 31/4)

Dans les traditions musulmanes, en théorie, l’affirmation de foi en l’unicité de Dieu et en la prophétie de Muhammad suffit pour être considéré comme musulman et donc croyant, mais les musulmans sont divisés et les accusations fusent entre les diverses branches de l’Islam, en particulier entre sunnites et chiites, de ne pas être de vrais musulmans fidèles au Coran et à son prophète.
Généralement ils accusent les non-musulmans d’être des « mécréants », un terme très péjoratif, peu importe qu’ils soient d’une autre religion ou athées. Pourtant, par leur comportement dans la vie quotidienne, les « mécréants », ceux qui croient mal parce qu’ils dévient parfois ou souvent de la Parole qu’ils reconnaissent, constituent l’immense majorité des croyants chrétiens ou musulmans.

L’athéisme et l’agnosticisme sont relativement récents dans l’histoire de l’humanité mais ils sont devenus dominants dans la pensée commune de la France, influencée par la lutte historique contre le pouvoir de l’église de Rome, puis actuellement par un scientisme réducteur. Les athées et agnostiques ont cependant des idées très variables sur Dieu et la spiritualité.

Certains athées militent contre les clergés religieux, d’autres affirment simplement leur refus de croire en Dieu. Les agnostiques sont moins affirmatifs et plus ouverts à l’existence de quelque chose ou de quelqu’un qui dépasse ce monde. Mais ils ne se réfèrent pas à des croyances précises. En l’absence de preuve irréfutable, ils refusent de se prononcer sur l’existence ou non d’un Dieu ou de divinités.
Même parmi les français se déclarant croyants, un nombre croissant déclare ne pas croire à l’une ou l’autre des religions reconnues.

2 Que dit la Parole sur la croyance et son lien avec le salut ?

Dans le monde hindouiste qui se relie au Veda, les représentations de Dieu sous de multiples formes sont omniprésentes. Les pujas, les rites de culte privés ou publics, rythment la vie traditionnelle des hindouistes et rares sont ceux qui veulent et peuvent échapper à ces traditions, voire les contester.

Mais depuis quelques décennies, la tolérance entre religions s’est affaiblie dans ce subcontinent où toutes les grandes religions et leurs sectes coexistent depuis très longtemps. L’athéisme militant y est peu visible et mal perçu et les rationalistes, si nombreux en Occident, peinent à se faire entendre dans tout le subcontinent indien qui comprend deux des plus grands pays musulmans, le Pakistan et le Bangladesh.

Dans l’enseignement de Bouddha, la question de Dieu n’est pas centrale. Il enseigne avant tout les moyens d’échapper à la souffrance par la pratique du noble sentier octuple incluant dans sa partie éthique la parole juste, l’action juste et les moyens d’existence justes. Les « conversions » à cette voie se font pacifiquement, par la persuasion de la « vue juste » où la réflexion personnelle est déterminante.

C’est l’exemple historique montré par Bouddha face à l’opposition résolue des prêtres brahmanes. Bouddha a parlé d’atteindre le Nirvana. Mais il enseigne aussi la non dualité entre le nirvana et le samsara (où sévissent l’impermanence et la souffrance). Ainsi la question de la sotériologie bouddhiste, très liée au contexte historique de l’enseignement du Messager du Dharma, est très subtile et dépasse le cadre de ce modeste blog.

Le Coran a été révélé dans un contexte de lutte contre les pratiques barbares des croyants polythéistes. Le prophète Muhammad devait, comme Abraham avant lui, abattre leurs idoles de bois. Ce qui explique la violence mobilisée contre lui par les grandes familles qui contrôlaient à leur avantage le pèlerinage de La Mecque. Le prophète a été ainsi placé malgré lui dans une situation de légitime défense, un contexte guerrier très présent dans le Coran.

Mais le Coran insiste aussi sur les œuvres, en particulier dans la sourate 49. Après le verset 13 «le plus noble d’entre vous auprès de Dieu est le plus pieux», le verset 14 tance les bédouins qui disent «nous croyons». «Vous ne croyez pas, mais dites plutôt « nous nous soumettons » car la foi n’est pas entrée dans votre cœur». Puis le Coran ajoute : «Dieu ne vous fera rien perdre de vos bonnes actions…seuls sont vraiment croyants…ceux qui luttent dans le chemin de Dieu avec leurs biens et leurs personnes». Rappelons que la lutte pour le bien est à l’opposé des convictions de certains islamistes qui cherchent dans le Coran des justifications de leurs pulsions meurtrières qu’ils qualifient à tort de djihad.

Dans l’Evangile enseigné par Jésus il y a 2000 ans, on peut lire : « Ce n’est pas en me disant « Seigneur, Seigneur » qu’on entrera dans le Royaume des Cieux, mais c’est en faisant la Volonté de mon Père qui est dans les Cieux !» (Mat 7,21). A l’époque, la principale opposition était entre les juifs comme Jésus qui se référaient au Dieu enseigné par leurs prophètes, en particulier Moïse, et le monde romain où on croyait vaguement à un panthéon de dieux dont certains empereurs romains faisaient partie (« nous n’avons pas d’autre Dieu que César »). Jésus n’appelait pas à une confrontation violente contre le pouvoir romain, mais à se libérer du pouvoir religieux, prêtres saducéens et théologiens, les pharisiens avec ces 613 règles qu’ils voulaient imposer aux croyants se référant à Moïse.

3 Que dit le Message dicté à Arès aux porteurs de la Parole ?

Jésus, renvoyé en 1974 pour rectifier son enseignement mal transmis, insiste à nouveau sur les œuvres qui justifient toute croyance, en particulier dans la veillée 28 qui évoque les hommes des steppes.


En voici un extrait : «_ J’ai suscité des hommes rudes, des hommes qui ne Me connaissaient plus dans les masques qu’on M’avait façonnés, des hommes scandalisés par les puissants et les marchands, les princes et les prêtres. Je les ai suscités, ils ne prononcent pourtant pas Mon Nom, ils n’écoutent pas Ma Parole, beaucoup Me haïssent, mais cela ne leur sera pas reproché parce qu’ils ont été scandalisés. L’abusé devient prudent ; pourquoi enverrais-Je des prophètes à ceux qui furent visités par les faux prophètes ? C’est d’eux même que Je fais des prophètes. C’est pourquoi Je n’ai pas envoyé à ces hommes Ma Parole dans les Livres, mais en secret J’ai conduit leur pas vers la Vérité… Car la Vérité c’est que le monde doit changer…avec tes frères des steppes, ceux qui ne prononcent pas Mon Nom, tu établiras l’équité. Mieux vaut qu’elle s’établisse sans Mon Nom plutôt qu’en Mon Nom règne ce que j’ai en horreur_».

Ainsi le travail des porteurs de la Parole dans notre contexte actuel s’éclaire avec cette Parole dictée en français :

  • d’une part faire connaître Ma Parole qui ne se divise ni ne se tait, la Parole libérée des livres d’hommes, y compris de ceux du témoin d’Arès, à ceux qui souhaitent l’entendre, qu’ils se voient comme croyants ou simplement en recherche de Vérité
  • d’autre part travailler à rétablir l’équité avec les femmes et hommes qui ne souhaitent pas chercher leur inspiration dans la Parole, mais qui veulent contribuer à changer le monde en bien.

C’est une direction de travail très différente de celles des religions et sectes qui cherchent à convertir pour grossir leurs assemblées de culte. Pour ce travail, quatre générations ne suffiront pas (Evangile dicté à Arès, 24/2).

Commentaire 1 du 27 avril de notre aimable lectrice JT :
« Sur l’agnosticisme je reste sur ma faim et en tant qu’agnostique j’ai l’impression que cette promesse commune de salut est non sincère. Quel salut et pourquoi ? Le salut de quoi ah oui de l’âme, est-ce vraiment nécessaire ?
Aussi, rassembler La Parole révélée unifiée, pourquoi faire ?
Peut-être ne pourra-t-elle jamais l’être car elle continue de s’écrire ? « 

Réponse : Si, comme je le pense, le message dicté à Arès en 1974 qui parle de Promesses et de Salut vient bien du Créateur, Il ne peut mentir ou faire de fausses promesses car celles-ci sont l’apanage des hommes et surtout des pouvoirs.

Voici en effet ce que la Parole dit en 33/36 : « on rappellera dans la liesse Mes Promesses et Mes Fins » qui contraste avec 31/4 : « Mon Peuple s’éloignera-t-il des princes du culte et des prêtres, s’éloignera-t-il des fausses promesses ? » Car : « Qui peut savoir qui est sauvé, qui n’est pas sauvé ? » (11/3)

Dans cette Parole, le mot salut est prononcé plus de 15 fois, tant à propos du salut individuel que du salut collectif, et là aussi Dieu récuse les mensonges des religions, par exemple en 21/3 à propos des princes du culte, docteurs et prêtres : « Hypocrites, ils miment l’humilité, se disent indignes de la puissance à eux déléguée, mais rappellent que Mon Peuple n’en doit pas moins passer par elle pour trouver Mon Salut. Mensonge ! Toi, homme Michel (le témoin qui était prêtre), tu Me seras une abomination si tu prononces la moindre indulgence pour ceux qui volent Mes Attributs et trompent Mon Peuple (comme le font les systèmes religieux) ».

La veillée 35 parle du salut comme « le salaire du pénitent, la soumission à Ma Volonté de rétablir le temps ou s’écoulaient dans mes Jardins le Tigre, le Pichône, le Guihône en Assour qu’on reverra entre les chaumes la Moisson faite, quand les moissonneurs poseront leurs faux et se pencheront sur leurs rives pour se désaltérer, alors J’arrêterai les jours et les nuits. » Le salut n’est donc pas présenté comme « nécessaire », pour reprendre votre terme, chère JT, mais comme la conséquence du libre choix de certains hommes, croyants ou non, de changer le monde, de rétablir ensemble l’équité. Toute l’humanité en bénéficiera même si les vivants ne peuvent sonder les perspectives lointaines du Jour annoncé par la Parole.

Quant à la Promesse individuelle, pour celui qui « charpentier à l’écoute du Maître, fournit l’effort pour achever son œuvre, le Roi lui gardera son âme pour voile, pour qu’il rejoigne la Flotte Céleste, laissant ses os blanchis en attente sur le rivage » (17/4). Le Créateur ajoute en 37/9 : « Ceux qui goûteront jusqu’au bout du bonheur à leur peine, dont l’ardeur et la piété ne failliront pas, J’en ferai une constellation éclatante sur Mes Hauteurs Sacrées. Il y a aura un temps pour leur peine et une éternité pour leur gloire. »

Enfin, pour votre dernière question : « pourquoi unifier la Parole révélée » que le Créateur est libre de renouveler ? D’abord parce qu’il faut unir les efforts des hommes de bonne volonté pour rétablir l’équité et que les divisions entre croyants sont dramatiques et les détournent du Dessein du Créateur, mais aussi parce que le travail de retrouver la Parole pure leur permettra de se libérer des pouvoirs religieux, des théologiens et de leurs sectarismes. La Parole est vivante, le Créateur la renouvelle, la complète quand Il veut, mais les religions la momifient à leur profit.