Ce post sera long avec de nombreuses citations du blog de M. Potay, témoin des Évènements Surnaturels d’Arès qui font de lui un Messager. C’est donc un personnage important de l’histoire des textes sacrés. Il est appelé par la Parole à devenir un prophète dans la continuité prophétique (din en arabe) qui inclut Muhammad. Mais l’homme Michel peut comme nous tous s’égarer, avec de lourdes conséquences sur la transmission du Message et donc le Dessein du Donneur de Parole dont M. Potay (MP) a entendu la Voix en 1977 selon son témoignage.
Nous posons ici la question du respect du travail que la Parole lui demande, de sa « feuille de route » en La comparant aux écrits de MP postérieurs Evénements Surnaturels qu’il a vécu. L’opinion du bloggeur, abondamment documentée, est que l’homme Michel, après avoir été un témoin courageux, revient en arrière vers son passé d’engeance princière croyant donner Ma Parole (veillée 1) et dérive vers une posture de guru traducteur interprète.** Il s’éloigne de sa mission de témoin et messager et entraîne à sa suite le petit groupe humain qu’il appelle « Pèlerins d’Arès ».**
1 En août 2020, publication sur ce site de l’étude sur la Parole et les écrits de Michel Potay
La Parole de 1974-1977 a choisi comme langage un français transcendé, comme le Coran révélé à Muhammad l’a été dans un arabe transcendé. Dans le cadre de la mission que nous nous sommes donnée de porteurs de la Parole, c’est notre référence absolue pour évaluer la pensée et les écrits de MP sur la période 1974-2020, tout ce qu’il a fait, dit et publié, en particulier sur michelpotayblog, démarré en 2006. Ce post fait des constats les plus neutres possibles, puis propose des analyses et en déduit des conclusions et des propositions.
Grâce aux informations recueillies, difficiles à retrouver (les bulletins trimestriels souvent cités sont épuisés) les lecteurs de ce site pourront disposer d’une base de réflexion solide, complétée par des informations de première main sur les actes, écrits et paroles de M. Potay. Ainsi chacun, partant de ces constats objectifs, sera libre d’en faire l’analyse et d’en tirer ses conclusions personnelles.
Nous y mettons en lumière les altérations au fil de ses propres publications du témoignage de ce que M. Potay a entendu par ses oreilles, donc la non fiabilité de sa fonction de témoin auditif. Nous y avons aussi montré que les nombreux ajouts à la Parole dans ses publications (parenthèses, annotations, intertitres…) faussaient le sens de ce Message, donc que M. Potay n’exécutait pas correctement sa mission de messager. Ses défaillances comme témoin et messager handicapent donc le travail de prophète que la Parole attend de lui pour guider un peuple de culture judéo-chrétienne. La non confusion entre les fonctions de messager et prophète a été commentée au Chapitre 2 § 4 de l’étude, p. 11 et reprise dans le post 13. Il est écrit dans les hadiths de Muhammad qu’il y a eu 124,000 prophètes et 315 messagers : c’est bien la fonction de messager qui prime.
Or dans la dérive de plus en plus nette de M. Potay, on constate qu’il se fige sur une idée culturelle et personnelle de sa mission de prophète qui serait celle d’un « prophète pour toute l’humanité », habilité à changer la Parole, la traduire en français courant, l’interpréter à sa sauce de maître queux blanc (XXX/9). L’enseignement qu’il dispense s’éloigne de l’Enseignement qu’il doit donner selon la Parole, il se pose en guru autonome de la Parole qu’il a reçue et occulte sa mission de messager.
2 Les réactions de M. Potay et son refus de publier ses notes prises sur le vif en 1977
Depuis la publication en août 2020 de cette étude détaillée, le contenu de michelpotayblog montre que MP ne répond pas aux questions simples posées et refuse de préciser son témoignage en discourant sur son « charisme » prophétique et en s’en prenant habilement à celui qui ose poser des questions indésirables.
Après une entrée 222 de septembre 2020 sur la liberté de contester insinuant que AB prétend être prophète à sa place (222C48), et le commentaire d’un Denis H (peut-être un fake ?) qui me mentionne, je suis intervenu en 225C15 pour demander un témoignage précis de ce qu’il a entendu en 1977. Dans le commentaire 225C114 de son blog pour rappeler à MP sa mission de Messager. Il esquiva la demande en répondant : « Avant tout, mon frère Antoine, ami bien aimé — qu’importe le contradicteur, l’esprit parti ailleurs, l’ami est l’ami —…Toute entreprise prophétique sérieuse se fait par un écart, un décentrement, sinon pourquoi le Père appellerait-Il un prophète ? … C’est une caractéristique du Souffle qui rectifie sans cesse les schémas de la Parole. À quoi voulez-vous que je me réfère ? À vous, frère Antoine ? À d’autres qui ont d’autres « concepts » de mes « erreurs » mais dont je ne parle pas parce qu’ils n’ont pas dans ma vie la place personnelle que vous y avez prise. Ou à la Parole que j’ai entendue et au charisme que j’ai reçu ? ». On constate ici l’habileté de MP qui veut jouer sur les sentiments pour faire oublier les questions de fond et croit avoir reçu un « charisme ».
Je renouvelle mon appel en 227C44 : « La Parole, non grammaticalisée par vos soins, nous donnera l’intelligence qui manque à notre faible lumignon. Mais il faut nous la transmettre avec fiabilité, ce que vous n’avez pas encore fait. Que sont devenues vos notes prises sur le vif, clef incontournable de votre témoignage ? ». Dans sa réponse, M. Potay montre son agacement en parlant de AB comme un « animal humain », mais surtout il détourne habilement la question posée et invente une réception tissulaire du Message peu crédible face à la Parole très concrète qui parle de Voix, de dicter et d’oreilles qui entendent : « Eh bien, mon frère, j’ai transmis La Révélation d’Arès telle qu’elle m’a été dictée, que ce soit par le son ou, comme lors des Théophanies, par la Voix infuse simultanément à la Voix sonore, expérience mêlée d’écoute phonique et d’écoute muette ou de passage par l’oreille et de passage par l’être, par la paroi tissulaire de l’être, impossible à décrire avec les mots insuffisants du langage humain. La restitution du Message intégral aux animaux humains comme vous, frère Bastien, était laissée à ma décision prophétique : Ta parole est Ma Parole, justice de Juste (Rév d’Arès xxxi/10), parole de Mikal Ma Parole (i/12). La parole de Mikal est un charisme ; charisme que j’ai et que vous n’avez pas. Je vous ai expliqué cela plusieurs fois. Vous jugez en rationaliste, pas en homme confiant en Ce Qu’a transmis le prophète ».
M. Potay se fait plus incisif en R227C86 avec ce paradoxe d’accuser AB de vouloir traduire (ce qu’il pense être habilité à faire) et d’affirmer qu’il veille à éviter le retour à la religion (alors qu’il agit lui-même en prince du culte) : « _ Il y a trois problématiques dont il faut dès maintenant réduire les conséquences : La première met en question La Révélation d’Arès elle-même ; ne voit-on pas déjà dans nos rangs mêmes s’amorcer des « traductions » qui pourraient avoir des conséquences sur la foi dans l’avenir comme Antoine B. et son vomissement des parenthèses, Frédéric M. et sa chimérique transposition à l’idéal, etc. ? La seconde est… la relativisation du témoignage prophétique et du témoignage des témoins du prophète. La troisième porte sur le problème du passage du singulier à l’universel. En effet, le prophétisme part d’un témoignage fondamentalement singulier qui doit opérer un retournement radical vers l’universel et jusqu’ici ce retournement ne s’est pas produit : depuis toujours la religion qui prend le relais procède à un ligotage asphyxiant le Souffle, elle forme un miroir déformant_. » Or c’est bien le harnais que MP met sur le poulain libre (10/10) de la Parole qui inaugure la dérive religieuse !
A mon commentaire 229C33 l’appelant à se focaliser sur les priorités de la feuille de route que lui donne la Parole, il répond longuement :
« Je ne suivrai pas vos conseils. Voici pourquoi, si tant est qu’il soit nécessaire de vous le préciser : 1 « Transmettre enfin un témoignage fiable, » suggérez-vous ? Mais le témoignage que j’ai porté depuis 1974-1977 devant le monde est le plus fiable qui soit. L’adverbe « enfin » que vous employez ici est aussi offensant qu’absurde. 2 « Reprendre ma tâche de fermer les livres d’hommes dans la Bible ? » C’est une tâche qu’à une certaine époque j’avais cru concrètement possible, c’est vrai. Mais les longues attention et pensées que j’ai consacrées à cette recommandation que me fait le Père m’ont amené à la savoir impossible, outre qu’elle est très dangereuse substantiellement parlant. Je dis impossible, parce que j’ai tamisé (Rév d’Arès 24/4) la Pensée Locutrice de La Révélation d’Arès, qui ne fonctionne pas du tout comme vous fonctionnez, vous frère Antoine. La Pensée Locutrice fonctionne ainsi : Tous les oisillons du faucon (xLv/14) sont appelés à être prophètes (ou apôtres) eux-mêmes et j’espère qu’ils seront des millions un jour. Or, tout prophète de La Révélation d’Arès, un ou une parmi ces millions, connaîtra bien et celle-ci et l’enseignement de son témoin et messager ; il ou elle n’aura jamais besoin de texte nouveau, car la religion est abolie, remplacée par l’intelligence spirituelle (32/5). Le Pèlerin d’Arès avisé rectifie ou élimine en pensée, au fur et à mesure qu’il lit, ce qui est a été faussé dans la Bible, le Coran, le Véda, etc. En outre, changer ou effacer des textes considérés comme sacrés par un très grand nombre de croyants, quels qu’ils soient, est courir le risque de soulever de nouvelles guerres de religion, ce que n’a sûrement pas voulu le Créateur. 3 « Libérer de mes gloses et de mon copyright en anglais et en français la diffusion autorisée de cette Parole, comme meilleur moyen d’éviter tout risque de dérive future » selon vous ? Mais ce n’est pas du tout ce que je verrais en faisant cela. Bien au contraire, pour moi, conserver mes annotations et mon copyright, voire même les renforcer, est le meilleur moyen d’éviter tout risque de dérive future, tout risque de retomber dans la religion ».
Sur un ton plus personnel, MP ajoute : « Vous me dites par ailleurs et vos propos, frère Antoine, amènent à mes yeux des larmes de tristesse, ceci que je considère comme aussi malavisé qu’hostile, concernant mes frères et sœurs : « Les « Pèlerins d’Arès »() qui réclament la pâtée de ce blog sont une poussière, c’est moins d’un pour mille des exemplaires des livres et brochures contenant la Parole entendue en 1974 et 1977 éditées par les soins du frère Michel et diffusés depuis, c’est une part infime des humains qui peuplent le Champ qui a été tracé et des générations qui viennent », et vous ajoutez cette exhortation inepte : « Que ces fidèles prennent leurs responsabilités et laissent (frère Michel) se consacrer à ses tâches prioritaires de témoin, messager et prophète ! »
Mais en quoi mes fidèles ne me laissent-ils pas « me consacrer à mes tâches prioritaires de témoin, messager et prophète » ? Pour qui vous prenez-vous, mon frère Antoine ? Pour le juge de mes frères et sœurs, pour un croyant supérieur à eux, pour un archange envoyé du Ciel pour contrôler l’assemblée ? Ces Pèlerins d’Arès sont les apôtres courageux d’une Parole descendue à Arès, qui leur pose, comme à moi-même, de très difficiles problèmes d’accomplissement. J’ai tenté de comprendre comment et pourquoi vous étiez passé du frère fidèle à mon enseignement au frère très éloigné que je vois en vous maintenant ? J’avoue ne pas comprendre. Je ne détiens pas les clés de votre pensée, mais je trouve absolument contradictoire le fait que vous reconnaissiez en moi le témoin du Père et le fait simultané que vous vous détourniez de mon sentier. Depuis quarante-sept ans je passe ma vie à creuser avec honnêteté le sens de La Révélation d’Arès, à être le juste prophète, la Justice de juste, qu’a vus en moi le Père (Rév d’Arès xxxi/10, xxxvii/2) et à voir passer sous mes yeux avec patience les difficultés qu’ont mes frères à changer complètement de direction de certitude. Jamais je n’avais imaginé que vous, mon frère Antoine que je considérais comme mon ami, me mettriez dans l’obligation d’une confrontation directe, que votre présent commentaire 229C33 ne pouvait que provoquer. Je vous avoue que j’en suis très triste, mais ne comptez pas que je puisse céder d’un iota sur les points que je n’ai pas cessé de développer depuis quarante-sept ans. () Pourquoi avoir mis là des parenthèses offensantes ? Vous prenez une position malveillante et antagonique ».
MP reparle de AB en 230C56 : « La traduction prophétique de l’incessible Parole de la Vie est ce que ne parvient pas à comprendre, par exemple, notre frère Antoine B. qui ne saisit pas que la Parole, en 1977, m’entrait par toutes les parties du corps ; pas seulement par les oreilles. Le témoin ou percepteur ne fait alors que traduire comme il peut (de là les parenthèses que me reproche Antoine) ce qu’il a perçu à travers le filtre de son cerveau, qui n’est hélas qu’un petit outil réducteur, ce qui explique les écarts apparents entre les prophètes, selon les époques, les cultures et les langues. Je crois que le malheur du prophète n’est pas d’être contesté, voire persécuté, mais c’est d’être un pécheur, un être devenu insuffisant, qui ne peut qu’imparfaitement traduire ce qu’il a perçu… Voilà aussi pourquoi le Père fait de son prophète un enseignant. Face aux difficultés d’identifier, dans une compréhension inévitablement limitée mais et épanouie, toutes les formes de l’expression du Créateur, de la Vie Créatrice, il faut la sagesse de la confiance et de l’abandon. »
MP attend donc un abandon aveugle à son « charisme » d’enseignant, c’est une posture de guru. Mais les gurus indiens se réfèrent à une lignée prophétique dont ils incarnent la continuité et au Veda, alors que MP se pose en guru indépendant de la Parole qui ne se divise ni ne se tait, considère que son produit éditorial qu’il a appelé « Révélation d’Arès » remplace la Parole qu’il a entendue sur le vif et Celle qui a été précédemment révélée dans le Coran lu à la bonne Lumière et à l’intérieur de la Bible dont il faut écarter les livres d’hommes.
3 Le syndrome du guru
C’est une analogie avec la médecine : le syndrome a une cause bien identifiée et produit divers symptômes observables. Le « syndrome du guru » évoque des situations dans des contextes culturels très différents où un lien inapproprié se crée entre un « maître spirituel » et ses disciples. Ce lien peut se traduire par des dysfonctionnements comme des manipulations voire des aliénations réciproques, en tout cas une emprise du guru. Les psychiatres parlent d’identification adhésive qui figent la symptomatique, par effet de groupe ou par l’action d’un guru manipulateur. L’adhésion sans réserve au guru ou la pression dans les groupes qui le suivent peuvent alors se traduire par une subtile restriction de la liberté de penser et de se relier à la Parole, un conditionnement au quotidien et parfois par des chocs émotionnels violents sur des personnes fragilisées par leur foi sincère quand ils sont écartés ou éloignés par le guru.
Dans ce contexte français particulier où le mot guru est très péjoratif et la manipulation mentale des faibles est redoutée, l’administration s’est activée pour apporter des réponses juridiques et/ou médicales à ce qui est perçu comme une menace par l’opinion. Elle a donc introduit la notion de « dérive sectaire » (?) que la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires ) définit ainsi : « La dérive sectaire se caractérise par la mise en œuvre, par un groupe organisé ou par un individu isolé, quelle que soit sa nature ou son activité, de pressions ou de techniques ayant pour but de créer, de maintenir ou d’exploiter chez une personne un état de sujétion psychologique ou physique, la privant d’une partie de son libre arbitre, avec des conséquences dommageables pour cette personne, son entourage ou pour la société. »
La formulation de la Miviludes est très générale car elle ne peut s’opposer à la liberté de conscience, donc de spiritualité, mais l’arrière-pensée de ce texte est la menace sectaire que les media ont forgé et brandi bruyamment, conditionnant ainsi la pensée populaire en France. Donc MP et ses Pèlerins d’Arès sont souvent accusés de constituer une secte, mais ces accusations sont très mal fondées, il n’y a pas à l’évidence d’intention de sujétion psychologique. Par contre, la vigilance sur toute dérive s’impose et en observant leur fonctionnement interne, on ne peut nier qu’existe le risque de manipulation émotionnelle et d’emprise sur les fidèles en raison de l’impact profond qu’a la Parole dictée à Arès sur les croyants qui s’y investissent corps, esprit et âme.
Nous avons décrit en pp. 27 et 28 de l’étude le processus de mise à l’écart par M. Potay de ceux qui le dérangent. Les mots sont doucereux mais le résultat est violent émotionnellement : l’ostracisme brutal du troupeau de fidèles avec qui les personnes écartées avaient l’habitude de travailler, le sentiment d’injustice quand on a beaucoup donné à la mission, l’absence de droit de réponse réel…
Les deux exemples décrits dans l’étude portent sur la mise à l’écart de la famille B. et de AB qui subira ensuite les ragots internes sur sa responsabilité dans l’échec de la maison des faucons et un déferlement agressif dans l’entrée 188 du blog. De cette accumulation de chocs résultera une lourde dépression. D’autres subiront ce même sort comme Frédéric (le « Tony » dénoncé dans la chasse aux sorcières de l’entrée 86 du blog, cf. p. 44 de l’étude), et Éric, les vidéastes de « Madal ».
MP avise ses fidèles que je rentre en « confrontation directe » avec lui parce que je place la Parole qui parle de « sentiers vers les hauteurs » au-dessus des idées de M. Potay qui veut La limiter à son sentier. Et en prenant le ton du sentimentalisme personnel, il sait que ses fidèles vont voir en moi une menace, ce qui va verrouiller leur confinement mental et accentuer leur ostracisme à mon égard. Ce n’est pas une manipulation mentale, mais un renforcement de l’emprise par la peur.
L’emprise de MP sur ses fidèles s’est resserrée avec sa posture de discoureur sur son volumineux blog avec ses artifices, ses contre-vérités et ses probables fakes. Il prône un remplacement de la Parole pure par le flot de ses idées personnelles et écrits qui sont censés guider dans la bonne direction de certitude ceux qui le suivent sans sourciller comme guru-traducteur-interprète.
4 Les dérives de MP, leurs conséquences et le rappel de sa feuille de route
Ses dérives sont analysées dans la deuxième partie de l’étude à partir des écrits et faits connus : le risque de retour à la Bête religieuse fait l’objet du chapitre 7 de la troisième partie de l’étude, et le chapitre 8 analyse les conséquences pour la mission des dérives successives de MP puis fait des propositions au témoin et à ses fidèles qui restent ignorées à ce jour.
En p. 51, l’étude décrit la feuille de route donnée dans la Parole à l’homme de Mon Dessein :
- D’abord et avant tout publier un témoignage fidèle de ce que ses oreilles ont entendu en 1977. S’il a conservé ses notes prises sur le vif qu’il a lui-même qualifiées de Livre de Dieu, qu’il les publie ! Sinon qu’il explique les altérations dont il se souvient au-delà de celles constatables d’une édition à l’autre.
- Également publier la totalité des piliers de la pénitence qui lui ont été révélés dans un état d’inspiration prophétique irrésistible ainsi qu’il le formule. S’il veut être un prophète et non un simple discoureur, qu’il n’escamote pas son charisme occasionnel !
- Ensuite lever son copyright sur la Parole dictée qui n’est pas le produit de son travail d’auteur (cet artifice juridique est un abus de droit) et permettre ainsi l’accès libre sur papier et en ligne au texte en français et en anglais (seule sa traduction en anglais peut être considérée comme son œuvre)
- Enfin, parce que c’est encore possible, reprendre le travail sur la Bible pour en écarter les livres d’homme, un travail inspiré commencé fin 1979. MP pense avoir le « charisme » pour écarter les livres d’hommes du Coran, mais le travail du juste frère a montré que la difficulté d’interprétation du Coran ne résulte pas d’une altération de son texte, contrairement à MP qui pense que de nombreux hadiths du prophète Muhammad y auraient été ajoutés. Pour la Bible, toutes les études objectives faites sur son texte souvent contradictoire montre qu’il résulte d’une accumulation de transmissions orales aléatoires, qu’il a subi l’altération volontaire des scribes, et qu’il contient des écrits comme les lettres de Paul qui n’ont pas à y figurer. Il ne s’agit donc pas de « changer ou effacer des textes considérés comme sacrés », mais que MP propose un texte allégé et cohérent dont il explique pourquoi et comment il a fait ce travail et qu’il met à disposition pour ceux que cela intéresse, comme il l’a fait quand il a publié le début de « l’Evangile israélien » dans son périodique « Le Pèlerin d’Arès ». Personne ne peut « effacer » les nombreuses versions de la bible historique, ni empêcher nos frères témoins de Jéhovah de prendre à la lettre leur propre version dans la traduction et l’interprétation de leurs anciens.
Malheureusement, MP reste dans la confusion entre ses fonctions de témoin, messager et prophète et dans l’idée que Dieu lui donnerait « carte blanche » à titre personnel pour traduire, interpréter, et substituer son enseignement à celui que la Parole lui demande de répandre. Et les « oisillons » du faucon, nourris à la becquée, formatés depuis des décennies par la pensée du maître-guru, ont bien du mal à prendre leur envol ce qui devrait être leur vocation, pour rejoindre la pieuse gent.
Je suis en désaccord avec l’expression « s’inventer un charisme », je comprends que MP trouve offensant ce manque de confiance dans l’expression de ce qu’il a vécu. Quoi qu’il en soit, votre manque de confiance est subjectif, comme le manque de confiance de la plupart des gens dans l’existence de Paroles dictées par Dieu, et comme mes propres manques de confiance. De même, le fait que Dieu parle en messages dictés n’est pas crédible pour la plupart des gens. La Parole d’Arès lue spontanément me semble m’appeler à reconnaître honnêtement ce « charisme » d’interprétation, mais en lui gardant une valeur relative. Je partage le sentiment de MP vous reprochant dans son blog de vous situer en redresseur d’erreurs aussi bien chez lui que chez les Pèlerins, et je déplore votre axiome, contraire à son expérience à lui, d’un message transmis uniquement par l’oreille.
Je vous remercie, cher commentateur pour vos remarques pertinentes. J’essaie tant que je le peux de me mouler au vocabulaire choisi par Dieu dans Ses Messages, et après vérification, le verbe « inventer » n’y figure pas et risque d’être perçu comme manquant de bienveillance. Je l’ai donc substitué par « croire » qui est dans la Parole et plus précis. Par contre le verbe « dicter » est bien dans la Parole et a été utilisé à dessein, je le conserve donc.
Pour la question du « charisme », je rappelle la définition du mot dans un dictionnaire basique : 1. Théologie : Don conféré par la grâce divine pour le bien commun. 2. Qualité d’une personnalité qui a le don de plaire, de s’imposer, dans la vie publique. Il s’agit bien d’un mot de théologien, utilisé par extension dans la vie profane, pour des personnalités « charismatiques ».
Le mot charisme ne figure pas dans la Parole mais il est repris à son compte par MP, et l’étude publiée sur ce site alerte sur ce problème posé par MP de la confusion entre ses idées et sa culture d’ecclésiastique avant 1974 avec le Message qu’il a entendu. Au fil de son blog, MP réintroduit souvent un vocabulaire et des références orthodoxes dont il se nourrissait comme prêtre. Ceci doit nous alerter sur l’utilisation du mot charisme par M. Potay. Ce sujet est évoqué en p.7 de l’étude publiée sur ce site sur MP. Il considère comme un « axiome » le verset « Ta parole Ma Parole » dans sa propre interprétation ne tenant pas compte de l’ensemble des versets révélés.
Son bulletin « le Pèlerin d’Arès » de septembre 86 fut un tournant dans l’attitude de MP. Dans l’intertitre p. 34, MP y affirme son « charisme de vérité, d’unité et d’intercession ». Et le PA de 1990 est affirmatif en p. 34 : « C’est parce qu’aucun des frères ne peut voir, méditer et comprendre à lui seul assez de choses pour parvenir au vécu prophétique, à la vraie foi, au chemin d’Eden, que Dieu leur a donné un prophète. Un charisme éclaire celui-ci intérieurement. La lumière lui sort par la bouche, les yeux et la main, éclairant le chemin de ses frères, leur permettant d’accélérer le temps de l’expérience, qui est si long autrement ». MP déclare en 2019 (211C33) : Jésus m’a dit : « Je te livre un langage un langage qui lui donnera l’intelligence comme je l’ai livré aux prophètes et aux disciples (Rév d’Arès 23/5) ». À qui livrait-il ce langage ? Pas au monde, car il me tutoyait et donc il me le livrait à moi, pour que je le transmette. Par là il définissait ce qu’il entendait par langage, ce que le Grand Robert entend par ce mot. Non, pas des mots à vénérer, à encenser, mais la bonne manière « d’expression de la pensée et de communication entre les hommes, mise en œuvre au moyen d’un système de signes vocaux (parole) et éventuellement d’écriture ». Autrement dit, il me livrait ou me donnait le charisme de la compréhension et m’introduisait dans ce qui allait être ma fonction prophétique : enseigner (Rév d’Arès 39/1), conseiller (35/10), expliquer, développer ». MP a l’art du discoureur ! Il revient en 211C38 sur ce mot charisme auquel il tient tant : « il me semble que figure, sans avoir à le nommer, l’outil qui fut celui de tous les prophètes : le charisme. Le charisme est simplement un don particulier conféré par Grâce Divine, le don de comprendre la Parole que reçoit le prophète et de l’expliquer aux hommes ». Or dans l’entrée 199 d’août 2018, MP disait : « Je compris que quand des hommes se croient élus (27/1), désignés pour filtrer la Parole de Dieu, ils égarent. J’ai annoté la Parole, parce que le prophète a le charisme de L’expliquer, mais je n’ai rien ajouté ni changé à la Parole elle-même ». Et cette assertion est fausse comme le prouve le constat de ses publications successives !
En conclusion de l’étude publiée sur ce site p. 55, j’affirme que rien dans la Parole ne justifie ce « charisme prophétique » que MP pense sincèrement avoir pour la traduire. Je le regrette donc, cher commentateur FD, mais je constate que l’utilisation de ce mot de théologiens, le « charisme » est une illustration de la dérive de MP vers une posture de prince de la religion.
En ce qui concerne le canal de transmission par l’oreille, j’ai évoqué le sujet des modalités de Révélations dans les posts 13 et 16, mais je n’ai jamais dit que les Révélations passaient uniquement par une Voix sonore reçue par les oreilles d’un témoin. Dans le cas de l’homme Michel, la Révélation des piliers de la pénitence est évoquée dans le post 19. Voici le témoignage de M. Potay : « Ces révélations sont venues sur bande magnétique de la bouche du Frère Michel en état d’inspiration prophétique irrésistible. C’est la première fois de toute sa vie qu’il s’est trouvé à parler ainsi, ses lèvres mues par une volonté, une vie extérieure aux siennes » et plus loin : « Là, dans le jardin de notre maison, j’ai vu droit et grave, l’Envoyé Céleste (Jésus). Je suis tombé à genoux. Il m’a fixé. Il m’a désigné du doigt comme pour me montrer aux anges comme on montre le lâche, le traitre ou le criminel. A travers les vitres, sa voix a tonné jusque dans mon cerveau, une voix sans parole, un cri. » Il y a bien dans ce cas une révélation qui ne se transmet pas par l’oreille, mais elle est alors plus difficile à transmettre. Et M. Potay a écrit dans ses périodiques un mélange -de son propre aveu-, de parties « nettement marquées de la conscience du frère Michel » et de parties (imprimées en caractères gras) « d’où saillit manifestement l’Esprit Lui-même, couvrant fortement la conscience du prophète ». Ensuite, M. Potay a décidé de suspendre la publication des piliers de la pénitence qu’il considère pourtant comme une Révélation, mais qui risquait de le gêner dans son enseignement personnel sur le sens à donner au mot pénitence. Notez également que dans ses témoignages oraux, MP nous a dit que la Voix du Messager Jésus était inimitable mais bien différente de la Voix entendue du bâton de Lumière en 1977, ou de la voix caverneuse qui lui dit « redoutable le sort des prophètes ».
Par contre, je pense que l’homme Michel a bien le charisme de séparer dans la Bible ce qui vient de l’homme et ce qui vient de Dieu, c’est bien un travail de prophète sous inspiration ainsi qu’il le décrit dans son périodique : Dieu l’a fait léviter haut quand MP a enfin décidé d’entreprendre ce travail après des années de tergiversations. MP s’était engagé à mener cette tâche jusqu’à son terme, il n’a publié qu’un tiers de l’Evangile, puis plus rien. Maintenant il pense que ses fidèles bien enseignés par lui peuvent faire ce tri. Donc Dieu lui confère un charisme que MP abandonne, et MP pense avoir un charisme de traducteur qu’il n’a pas. Regrettable confusion !
Je suis désolé de la longueur de ma réponse, cher F.D., mais je ne suis pas un « redresseur d’erreurs », je mets à disposition des lecteurs de ce blog le plus d’informations possibles, je propose des analyses sur la base des publications de M. Potay, et je les laisse tirer leurs propres conclusions.
Cher Antoine. Je suis atterré par tout ce blablabla que je trouve inutile car l’Evangile dicté par Jésus est tellement clair que je ne vois pas ce qu’il y a à redire sur ce qui est exprimé. Quant au Livre, Dieu seul sait vraiment ce qu’il a voulu nous dire! Cordialement
Je vous remercie, cher commentateur pour ce commentaire sans concession qui arrive juste un an après le précédent. Certes, ce post est trop long, mais il s’adresse avant tout aux fidèles de M. Potay pour leur donner la possibilité s’ils le souhaitent de constater la dérive du témoin et de se libérer de son emprise sur la Parole. Pour ceux qui l’écoutent religieusement depuis des décennies, il sera long et difficile de restaurer l’autonomie de leur pensée. Le livre que vous avez publié et m’avez aimablement envoyé montre que vous avez dès le début gardé votre autonomie : la Parole de 1977 est éditée sans les parenthèses et accompagnée de vos copieux commentaires. Ce travail vous a permis de prendre en main votre propre mission courageuse et efficace aux antipodes de la Gironde, mais vous ne disposiez pas des premières éditions par MP en fragments de la Parole de 1977 qui permettent de constater ses nombreuses altérations. Par exemple, dans le chapitre XXVI verset 4, vous avez publié la version modifiée par MP : « Le frère mort sa main ferme ». Or dans sa première publication, le texte entendu dont il témoigne était : « La main ferme sur le frère ». Pourquoi donc cette altération importante ?
Voici mon hypothèse : ce chapitre développe le décalage entre Ma Part (qui) manque et ta part. M. Potay a publié de très longs commentaire plutôt obscurs de ce chapitre XXVI. Au verset 7 intervient le mot b’hêr, d’une racine trilittérale qui signifie puits en hébreu, que cite MP, et mer en arabe. L’arabe bhar est le choix logique pour : « le b’hêr porte sa part ». Le mot puits n’est cité qu’une fois en 16/13 alors que le mot mer est utilisé plus de 30 fois dans les deux parties du Message. Que la mer porte, je comprends, mais qu’un puits porte, j’ai du mal à comprendre : mon intelligence bute et toutes les aides fraternelles sont les bienvenues pour l’améliorer ! Le sens du verset 8 ne peut se réduire à celui que M. Potay a donné dans ses interprétations, celui d’une crise écologique. Il a surtout le sens de risque d’une stérilité de sa mission (le soleil froid, le feu éteint, le blé vide) si « Ma Part manque (à) ta main aussi ; ton front (peut être) rouge (d’effort), ta main (est fermée comme une noix). J’ai repris les parenthèses de MP. C’est un des nombreux exemples où Dieu exhorte le témoin à porter la Part de Dieu au lieu d’y introduire ses idées personnelles et le témoin, consciemment ou non, transfère cette mise en garde sur les autres hommes.
Vous avez raison, Dieu seul sait ce qu’Il veut nous dire, il y a d’autres sens et explications que celle-ci. Mais il faut suivre la Parole pure, libérée du harnais du témoin, car ses altérations ont une logique d’ensemble : il tient à se placer devant la Parole et à en être le seul traducteur agréé. Cela ne retire rien à ses mérites d’ouvrier de la moisson, mais nous n’avons pas à le suivre quand il retourne à son passé de prince.
Merci encore pour votre commentaire et désolé d’avoir « atterré » un marin, mais ce post ne porte pas sur la Parole de 1974 qui n’a pas subi l’ajout de parenthèses qui en détournent le sens comme celle de 1977.