Le bloggeur tient à entamer ses publications par un hommage appuyé à l’homme Muhammad. Son témoignage de Messager et sa vie ont éclairé mon parcours spirituel. J’ai pu il y a dix ans faire mon grand pèlerinage du Haj à la Mecque pour rendre hommage au travail exceptionnel fait par le prophète de l’Islam. Et pour m’unir aux pèlerins venant dans la paix du monde entier. Ce fut une expérience marquante. Prier au milieu de cette foule immense d’hommes et de femmes tournant ensemble autour de la Kaaba. Sans cette regrettable séparation entre hommes et femmes qu’on observe dans les mosquées.
1 Hommage à l’homme Muhammad
La culture occidentale est le produit de siècles de discrédit alimenté par les princes chrétiens qui voyaient d’un mauvais œil la concurrence venue de l’Est. Elle met en avant des violences injustifiables commises par des barbares se réclamant de l’Islam et de son prophète. En conséquence, il n’est pas toujours facile d’évaluer objectivement la personnalité et le travail de Muhammad car les récits des historiens sont souvent biaisés par leur culture.
En ce qui concerne le jihad et la violence, on peut affirmer :
- d’une part que Muhammad a prêché pacifiquement le Coran à la Mecque pendant dix ans. Il fut contraint de fuir hâtivement à Médine pour échapper à son assassinat prémédité par les clans au pouvoir, déterminés à lui faire la guerre pour exterminer le Messager et ceux qui le soutenaient
- d’autre part que la société arabe dans laquelle il vivait était particulièrement violente. Le choix laissé à Muhammad était : soit de rentrer en résistance en situation de légitime défense, soit de s’offrir en sacrifice inutile. Muhammad a eu la sagesse de choisir la première option.
Le jihad dans le Coran est d’abord le grand jihad. C’est la lutte contre le mal en soi faite pacifiquement par chaque croyant. Le petit jihad que Muhammad a dû faire n’est acceptable que dans des contextes très spécifiques. Ce n’est jamais une guerre de conquête comme celle des arabes avides de possessions matérielles lancées après sa mort. Il ne les aurait pas laissé faire de son vivant. C’est encore moins la violence aveugle des ignorants fanatisés par des manipulateurs sans scrupules qui leur promettent des vierges au paradis. Comme si les femmes étaient des objets de consommation soumises à leurs ruts !
Plus de mille ans après, les occidentaux peinent à lire le Coran sans préjugés. Le contexte des sociétés arabes de l’époque leur est mal connu. Et l’univers mental des langues indo-européennes est très différent de celui des langues sémitiques. Il faut aussi admettre que beaucoup de musulmans, y compris les arabophones distingués, ne le comprennent pas beaucoup mieux. Leurs divisions et conflits, en particulier entre chiites et sunnites, l’attestent.
Les européens ont longtemps été condescendants à l’égard des civilisations des autres peuples. S’ils prennent la peine de réfléchir objectivement aux faits, ils devraient convenir du travail hors du commun qu’a accompli Muhammad en Arabie.
En effet, contrairement à la vie de Jésus, très mal documentée par des sources historiques fiables, celle de Muhammad est bien documentée. Elle est plus récente et la dynamique de conquête des générations de musulmans qui ont succédé au prophète après sa mort en 632 a bouleversé l’équilibre régional. Elle a attiré l’attention des historiens. Les crimes des soi-disant “musulmans” commis après sa mort ne sauraient lui être imputé. Pas plus que les horreurs perpétuées par des soi-disant « chrétiens » ne peuvent être imputées au charpentier de Nazareth et Messager du Père Qui l’a envoyé, Jésus.
Le Coran est référence sacrée pour près deux milliards de croyants. La sagesse ou l’amour évangélique appelle les chrétiens à « aimer l’étranger », donc à le connaître sans préjugés. Connaître, c’est à dire naître avec dans une nouvelle vie, avec un regard de non-jugement et de non-ignorance. Le Coran appelle à la connaissance (80 références dans son texte) et à l’intelligence (16 occurrences). Par exemple : « Dis : « Sont-ils égaux, ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ? » Seuls les doués d’intelligence se rappellent. » (Coran 39 / 9)
Des précurseurs comme Martin Lings ou William Watt ont écrit des ouvrages très documentés sur la vie et les œuvres du prophète Muhammad, beaucoup d’autres ont suivi leur trace. Il est donc facile d’apprécier objectivement le travail que cet homme a fait dans les circonstances très difficiles dans lesquelles il était placé.
Ensuite, en connaissance de cause, les lecteurs de ce blog qui voudront creuser la question pourront se faire une opinion mieux documentée sur l’Islam et son prophète. Le post 17 présente le contexte historique des grands livres sacrés. Le post 33 explique le processus historique de rejet du Coran par les autorités chrétiennes. Le post 34 expose les nombreuses divisions dans le mon musulman. La liberté de conscience et d’expression est un fondement de la société humaine. « Pas de contraintes en religion, car le Vrai se distingue du faux » affirme le Coran, sourate 2/256.
2 Muhammad, messager du Coran et prophète pour ses contemporains arabes
Dans la tradition interprétative du Coran par les musulmans, l’idée que Muhammad est le dernier des messagers et prophètes est profondément ancrée. Or cette interprétation est contestable, mais remettre en cause des interprétations séculaires et poussiéreuses est toujours difficile pour les hommes.
Le principal argument brandi repose sur un seul verset du Coran qui nécessite une analyse plus approfondie : « Muhammad n’a jamais été le père de l’un de vos hommes, mais le messager de Dieu et le sceau des prophètes. Dieu est en toute chose connaissant. (33/40) «
Une interprétation correcte d’un verset du Coran doit le contextualiser dans l’ensemble du Message. Or il y a deux versets importants concernant Muhammad à propos du pacte des prophètes : « Lorsque Nous prîmes des prophètes leur engagement, de même que de toi, de Noé, d’Abraham, de Moïse, et de Jésus fils de Marie, Nous avons pris d’eux *un engagement solennel* » (33/7).
Puis : « Et lorsque Dieu prit cet engagement des prophètes, chaque fois que Je vous accorderai un Livre et de la Sagesse, et qu’ensuite un messager vous viendra confirmer ce qui est avec vous, vous devrez croire en lui, et vous devrez lui porter secours.” Il leur dit : Consentez-vous et acceptez-vous Mon Pacte à cette condition ? Nous consentons, dirent-ils. Soyez-en donc témoins, dit Dieu. Et Me voici, avec vous, parmi les témoins. Quiconque ensuite tournera le dos… alors ce sont eux qui seront les pervers » (3/81-2).
Ainsi Muhammad doit prendre l’engagement solennel d’aider le cas échéant un messager venant après lui ! Dans le verset 33/40, le Coran s’adresse à l’évidence aux mecquois, et il convient de bien distinguer entre messager et prophète, (razul et nabi en arabe). Une distinction qu’on retrouve clairement dans la Parole dictée à Arès.
L’analyse approfondie du Coran par un juste frère permet de clarifier ainsi la différence : Le prophète est porteur d’une révélation à sa communauté spirituelle (et/ou biologique). Tout prophète est messager pour sa communauté. Parfois le message a une portée plus large que la communauté d’origine, alors le prophète de sa communauté, devient messager pour les autres communautés concernées par le message. Le messager est porteur d’une révélation destinée à des communautés extérieures à sa communauté spirituelle d’origine. Si son message concerne également sa communauté, il devient alors prophète et messager pour cette dernière.
Dans le Coran, la qualité des personnages importants est précisée : par exemple Ismaël, Moïse, Jésus, Muhammad et Mikal sont qualifiés de messagers et prophètes, alors que Noé, Houd, Salih, Lot, Chouaïb, Elie et Jonas sont clairement appelés messagers mais il n’y a pas de verset catégorique les appelant prophètes. Par contraste, Abraham, Isaac, Jacob, et Jean le Baptiste sont clairement appelés prophètes mais pas messagers. Et pour le roi David, il n’a aucune qualification claire ni de prophète ni de messager.
Muhammad a bien été envoyé à un peuple sans connaissance d’un Livre révélé : « C’est Lui qui a envoyé (baath-a) parmi les (oumiyin, gens sans Livre/Connaissance) un messager issu d’eux qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu’ils étaient auparavant dans un égarement évident (62/2) « . Et ce peuple l’a écouté comme son prophète !
Le sceau est le cachet qui prouve l’origine du document, il peut servir à sceller mais c’est un sens dérivé. Dernier en arabe est une autre racine, AAKHR, comme en 57/3 : « Il est le Premier et le Dernier« , et le Coran est toujours précis. Notons également : « Ô gens du Livre ! Notre Messager est venu pour vous éclairer sur un intervalle des messagers afin que vous ne disiez pas : “Il ne nous est venu ni annonciateur ni avertisseur” (La table servie 5/19) « . L’intervalle des messagers implique logiquement un messager avant, Jésus, et un messager après qu’il doit soutenir. Peut-être Mikal, rattaché dans le Coran (2/98) à des messagers, qu’on peut relier au forqan (3/4) (post 21).
La plupart de ces analyses approfondies du texte du Coran ont échappé aux commentateurs. Ou ils les ont gardées pour eux pour rester dans le sillage de ceux qui les ont précédés. De même des commentateurs chrétiens se sont enlisés dans la logique trinitaire. La Lumière du Message d’Arès et le travail du juste frère permettent de dépasser ces interprétations erronées. Le sage et écouté Muhammad est bien à la fois prophète pour son peuple habitant autour de La Mecque pour qui l’arabe est une langue claire. Il est aussi messager pour les autres peuples car le Coran s’est répandu sur toute la planète. Il est dans le même cas que Moïse (post 3).
Mais ce n’est pas le dernier messager : Dieu, Maître des sceaux décide quand Il le veut d’envoyer un message. Le Coran affirme : Nous avons envoyé dans chaque nation un Messager (Les abeilles 16/36). A chaque époque, à chaque peuple son Message : 1300 après Muhammad et en français un Message vient d’être envoyé à un peuple occidental. Il est l’héritier spirituel du messager Jésus qui a initié cette Révélation. L’arabe n’est pas pour lui une langue claire. C’est un tout autre peuple que celui du prophète Muhammad. En 57/8, le Coran nous dit : « Et qu’avez-vous à ne pas croire en Dieu, alors que le Messager vous appelle à croire en votre Seigneur qui a déjà pris acte de votre engagement (Pacte) si vous êtes croyants « .
Le pacte s’inscrit clairement dans une succession de messagers. Briser ce pacte, c’est ne pas suivre le nouveau messager comme l’ont fait la majorité des juifs en n’écoutant pas le Messager Jésus, puis la majorité des chrétiens en n’écoutant pas le messager Muhammad. Dans le nouveau Message révélé en France, la succession des prophètes est rappelée dans la deuxième veillée de 1974 et lors de la troisième théophanie de 1977 (chapitre XXVIII), la Voix de Dieu affirme que du frère du prophète Abraham au frère de Mikal, l’humanité qui suit les messagers successifs progresse du lézard à l’aigle. Cette image évoque l’ascension spirituelle.
Il faudra plus de quatre générations pour que l’humanité dépasse les divisions issues de la culture religieuse. Suivre le nouveau Message est la voie droite. Les porteurs de la Parole se placent dans la continuité prophétique.
3 Le Message dicté en 1974-1977
En 1974, le Père envoie Jésus de Nazareth dans sa chair ressuscitée pour dicter 40 fois un Message à l’homme Michel Potay. C’était un dignitaire d’une église orthodoxe marginale, convaincu de la légitimité de l’engeance princière (1/7) qui l’avait joint à lui et de paroles savamment établies sur les siècles par les prêtres (1/2). Ces prêtres et docteurs « chrétiens » qui prétendent être des disciples de Jésus qu’ils vénèrent dans leur théologie de la trinité en ignorant le prophète Muhammad.
Quand ils sont informés d’un Message révélé dicté en France en 1974 par Jésus ressuscité puis de la Voix de Dieu en 1977, l’immense majorité des personnes de culture musulmane font comme nos frères juifs face à Jésus : ils le rejettent catégoriquement. M. Potay témoigne que Jésus a posé sa main bien charnelle sur ses lèvres pour l’oindre comme messager. Le charpentier de Nazareth n’était pas spectral, il était bien vivant et majestueux dans sa chair transfigurée.
L’idée couramment répandue dans le monde musulman est que Jésus n’a pas été ressuscité après sa mort par crucifixion, contrairement aux témoignages concordants de ses disciples de l’époque. Les musulmans qui bloquent se réfèrent au texte suivant : » Et leurs dires (qawl) : « Nous avons vraiment tué le Christ, Jésus, fils de Marie, le Messager de Dieu”. Or, ils ne l’ont ni tué ni « crucifié / ou solidifié » (salb); mais ils n’ont vécu qu’une illusion ! Et ceux qui ont discuté sur son sujet sont vraiment dans l’incertitude : ils n’en ont aucune connaissance certaine, ils ne font que suivre des conjectures et ils ne l’ont pas tué avec certitude, mais Dieu l’a élevé vers Lui » (Les femmes 4/157).
Les commentateurs traditionnels reconnaissent que ce texte est obscur, mais à la Lumière des événements d’Arès, il devient clair : ils ont voulu tuer le Christ, le Messager de Dieu, mais ils n’ont tué que l’homme Jésus. L’hypothèse que les soldats romains auraient tué un autre homme que le charpentier de Nazareth n’est pas crédible. Car Jésus enseignait avec autorité dans le Temple de Jérusalem, ce que nul autre que lui ne pouvait faire. Le témoin a été frappé par son aspect royal, imposant. Impossible de se tromper d’homme ! De plus jamais ses apôtres qui s’étaient lâchement enfuis n’auraient trouvé le courage de témoigner et de braver la mort s’ils n’avaient pas constaté de leurs yeux (et de leur main pour l’apôtre Thomas) cet inattendu : la promesse accomplie de la résurrection de la chair.
4 Le retour de Jésus annoncé par le Coran
C’est bien Jésus ressuscité que le Père de l’univers a envoyé en 1974, cet évènement surnaturel est passé pratiquement inaperçu un demi-siècle après. Or ce Message se situe dans la droite ligne du Coran, de l’Evangile et de la Tora. Est-ce bien ce retour de Jésus annoncé dans l’Evangile et dans le Coran et attendu par les croyants qui l’espèrent ou le craignent ?
Jésus enseignait il y a 2000 ans dans un monde juif dont les prophètes comme Isaïe (post 10) annoncèrent un Jour de la Résurrection. En 1974, Jésus affirme que ses témoins de l’époque ont mal transmis son Message tel que nous pouvons le lire dans la Bible chrétienne où on trouve l’annonce prophétique de plusieurs événements : la destruction du temple de Jérusalem (qui aura lieu au premier siècle), son retour (attendu en vain du vivant de certains de ses témoins), et la Résurrection des morts.
Ces trois annonces ont été confondues. Dans Matthieu 24/8, Jésus précise que le Jour de la fin interviendra dans les tribulations et les douleurs de l’enfantement, que seul le Père en connaît le Jour et l’Heure (24/36), mais que lui-même reviendrait comme un voleur (24/43) à une heure ou personne ne l’attendra. Cette annonce se retrouve dans les deux autres Évangiles synoptiques, Marc et Luc.
On retrouve dans le Coran l’annonce de l’Heure et l’interprétation traditionnelle est qu’elle correspond aux affres du Jour de la Résurrection. Or le Coran précise que l’heure surviendra en un clin d’œil (Les abeilles 16/77), furtivement sans que l’on s’en rende compte (L’ornement 43/66). Les traditions chrétiennes et musulmanes qui parlent de l’Antéchrist et de Al-Dajjâl imaginent à la fin des temps une guerre à l’ancienne, comme à l’époque de Goliath ou à celle de Muhammad. Une guerre entre l’armée de Jésus et leurs adversaires. Or la guerre sainte annoncée dans les théophanies de 1977 se fait contre la Bête, l’alliance des pouvoirs religieux et des pouvoirs profanes, appelés roi blanc et roi noir (voir post 38)
Le Message révélé en 1974 annonce pour un temps futur le Jour de la Résurrection : les prophètes attendent encore ce Jour qui interviendra quand Dieu viendra visiter ses Granges et que l’univers criera sa liesse (31/9). « Moi seul suis hors du temps ». Et celui de 1977 ajoute : « De Jésus à Muhammad mille ans petits, de Muhammad à toi mille ans grands » (IV/2). La Bible comme le Coran en 32/5, déclarent : « Un Jour pour Dieu est comme mille ans pour l’homme », mais le Coran dit aussi en 70/5 : « Les anges et l’Esprit montent vers Dieu en un Jour ont la durée est de 50 000 ans », probablement en référence à l’histoire de l’humanité depuis les Adams au Jour d’Eden (post 42).
D’après la théorie du Zabour, la succession des Jours évoque celle des soleils prophétiques et l’Heure pile le début d’un nouveau Jour prophétique. Le Message de 1977 déclare en XX/18 : « Le frère de Muhammad la sexte a la fin », confirmant que le retour de Jésus en 1974 est l’annonce d’un nouveau Jour prophétique, le septième. L’Ecriture lue correctement et la réalité des événements surnaturels d’Arès récusent ainsi les interprétations millénaristes de beaucoup d’idéologues religieux. Comme ceux qui ont fondé les témoins de Jéhovah et envisagent l’arrivée imminente d’une fin apocalyptique de l’univers imaginée à partir de livres d’homme d’auteur(s) incertain(s) comme l’apocalypse selon Jean.
Il y a bien confusion entre l’heure du retour de Jésus, intervenue en 1974 et l’annonce du Jour de la Résurrection dans un avenir lointain. Ce Jour arrivera en fonction du lent travail de pénitence et de mission que l’humanité aura accompli au fil des générations. Ce ne sera pas la décision arbitraire d’un Juge, d’une sorte de Jupiter impulsif brandissant ses foudres et punissant les mauvais et récompensant les bons. Ce n’est pas l’attente passive et craintive que le Créateur attend de nous. Mais l’action déterminée et collective de bonification du monde. Elle permettra le retour à l’équilibre qui prévalait au début de la Création des Adams et des Eves, l’harmonie entre eux et leur Créateur.
5 La continuité prophétique et l’hommage du forqan à Muhammad
La Parole de 1974 honore Muhammad comme » le plus sage et le plus écouté de Mes Messagers » (2/9). Le Coran nous recommande de ne faire aucune différence entre les prophètes. Mais le Donneur de Parole, Dieu peut nous donner à Arès quelques précisions sur eux afin d’aider les hommes de cultures chrétiennes et musulmanes à retrouver l’unité.
Lors de la deuxième visite de Jésus, la Parole évoque d’abord Adam « Mon premier Fils » (2/1), Azor, Noé, Abraham et Moïse, puis Muhammad : « Je suis Celui Qui a parlé par Muhammad, le briseur d’idoles, le plus écouté de Mes Messagers, le plus sage, qui n’a pas fait ployer son peuple sous les observances et ne l’a pas fait fléchir sous les ordonnances des princes du culte, et qui pour cela a connu une descendance vaste comme le sable des rivages où ils échouent leur barques pour la prière, comme le sable des déserts dont j’ai fait jaillir pour eux la richesse et la puissance, le fils d’Adam qui repose à Yatreb, en attendant Mon Jour » (2/9).
Elle évoque ensuite Elie puis Jésus : » Je suis celui qui a parlé par Jésus, Mon second fils, celui, après Elie, déjà glorifié, a renoncé au voeu d’Adam de dominer la terre et les nations pour le prix d’un tombeau glacé où M’attendre, et qui fut plus glorifié encore, celui que J’ai oint Moi-même, celui dont J’ai effacé la tare à cause de ses exploits pour mettre ses pas dans Mes Pas, pour aimer mon peuple… » (2/11). Elle précise lors de la 32ème visite : « Muhammad Mon Messager venu avant toi a enseigné que Jésus n’est pas Dieu, que ceux qui croient cela sont impies » (32/1).
Lors de la deuxième théophanie de 1977, la Voix de Dieu lui dit : « Muhammad la voix face à l’aurore; l’oeil de Muhammad plein d’Eau; le Bon (Jésus) pousse la nuit; Muhammad tient le soleil sur la tête de Yëchou (Jésus) « . Ces Paroles sont un choc salutaire l’ensemble du monde chrétien convaincu de sa supériorité sur le monde musulman et du peu d’intérêt du noble Coran. En les replaçant dans le contexte de l’ensemble du Message, quelques remarques peuvent être proposées.
Muhammad est le plus sage, donc l’exemple qu’il a donné de son vivant est édifiant pour tous les porteurs de la Parole. Il a été plus prudent que le Messager Jésus qui s’est fait piéger à Jérusalem et condamner à mort par le pouvoir religieux. Il laissa ses disciples orphelins et mal préparés. Sa résurrection, qui les a surpris, leur a redonné courage pour rendre témoignage des paroles et actes de Jésus. Mais il ne pouvait plus les enseigner longuement comme Muhammad le fera et qui a été écouté. Au contraire des chrétiens qui n’ont pas bien écouté, compris ou transmis l’enseignement du charpentier de Nazareth lors de sa courte vie de Messager.
Muhammad n’a pas fait ployer son peuple sous les observances et ne l’a pas fait fléchir sous les ordonnances des princes du culte. A l’évidence, contrairement au monde chrétien, la pratique de la foi dans le monde musulman est simple. Les croyants se sentent beaucoup plus libres que les chrétiens face aux idéologies et doctrines officielles, car ils peuvent toujours se référer au texte du Coran.
Le messager actuel, l’homme Michel à la tête faible (33/1), ne peut être qualifié de sage parce qu’il n’a jamais rendues publiques ses notes prises sur le vif. Il n’est écouté actuellement que par quelques 300 fidèles (post 59). Une paille par rapport au 400 000 exemplaires diffusés du livre qu’il a nommé la Révélation d’Arès. Un très grand nombre de lecteurs se sont intéressés au Message contenu dans ce livre, mais pas aux discours de Michel Potay (post 20).
En 26/7, Dieu lui dit par la bouche de Jésus : « tu es mon messager fort » parce que le Message qu’il reçoit est fort. Mais il le transmet dilué dans ses discours, son bruit de bouche (II/15). Et il a altéré celui de 1977 : sa mission est très décevante après plus de quarante ans de rude labeur pour lui et ses fidèles. Ce n’est qu’en se convertissant à la Parole dictée que cette mission se redynamisera.
Au peuple occidental à qui le Message d’Arès est envoyé, Muhammad est présenté comme messager. Michel Potay devient messager fort en recevant le premier ce Message fort. Mais sa fonction de prophète est conditionnée et ciblée. Il doit avoir la voix pure pour être un juste prophète (XXXVII/2). Il doit aussi lever l’étoile de Moché Yëchou (de Moïse et Jésus, donc du monde judéo chrétien) qui dort dans la nuit (XX/5). Il ne peut occulter le soleil apporté par le prophète Muhammad !
La Parole dictée à Arès confirme donc l’importance historique et la réussite de leur double mission de messager et prophète pour Jésus (post 2) et Muhammad. Hommage à eux !
Qu’entendez-vous par la théorie du Zabour ? Le Zabour correspond-il aux psaumes du roi David ?
Oum Yasmine
Merci à notre sœur Oum Yasmine pour cette question qui a demandé un peu de recherche pour une réponse précise. Je reprends dans l’analyse qui suit les conclusions et la méthode du travail du juste frère.
Le terme Zabour a été relié aux écrits du Roi David, mais il y a des incertitudes concernant sa qualité de prophète. Le Coran ne lui reconnaît pas de révélation directe mais il dit, à deux reprises « et nous apportâmes à Daoud un Zabour » dans les femmes 4/163 et le voyage nocturne 17/55. Les exégètes ont prétendu qu’il s’agissait là d’une affirmation de sa prophétie. Or le prophète du roi David, c’était Nathan que Dieu l’envoie réprimander pour le crime de Urie le hittite et l’adultère qui le motive, la convoitise de sa superbe épouse qui lui donnera plus tard le roi Salomon.
Un éventuel cumul entre l’autorité temporelle et l’autorité spirituelle qui aurait été le cas pour le roi David nous a toujours paru étrange car le prophète a préséance sur le roi : c’est le prophète Samuel qui a oint le roi Saul puis le roi David, et Dieu exprime clairement dans la Bible (1 Samuel 8) sa réprobation de la demande du peuple d’Israël d’avoir un roi, mais Il respecte leur liberté. Notons que le Livre de David est connu sous le nom de Psaumes. Pourquoi le Coran a-t-il donné un nom différent aux Psaumes qui sont classiquement appelés Mazamirs en arabe ? Le Coran est toujours très précis ! Relevons également ce hadith du prophète Muhammad : » Le Coran a été simplifié pour Daoud. Il ordonnait de seller ses bêtes, et lisait le Coran avant que ses bêtes ne soient sellées. Et ne se nourrissait que de son travail personnel ». Or le Roi David/Daoud a vécu 1600 ans avant le Coran, il ne peut avoir connu le Coran, il s’agit donc d’un autre Daoud.
Le Coran utilise « un » (article indéfini) Zabour et « le » (article défini) Zabour. Et nous apportâmes à Daoud un Zabour (Les femmes 4/163) ); un Zabour et non Le Zabour ! Donc des morceaux d’un livre, ce qui a fait penser aux Psaumes. Dieu n’a pas spécifié qu’Il a apporté à David Le Zabour (Livre bien défini) évoqué dans (Et nous avons certes écrit dans Le Zabour après Le Rappel (Les prophètes 21/105) ). S’agirait donc d’un David/Daoud faisant un travail personnel postérieur à la Révélation du Coran ? Or coïncidence ou non, le juste frère porte officiellement ce prénom ! Or Ce Zabour-là viendra après tous les Rappels descendus (Par le Coran, au Rappel ( Sad 38/1 )) & (Ceci n’est qu’un rappel et un Coran explicite ( Ya sin 36/69 )).
Dans les conclusions de son travail, le juste frère dit : » Le Zabour se trouve dans le Coran, c’est sa quintessence, la théorie du Zabour apporte de nouvelles significations aux versets du Coran. Elle n’exclut pas la possibilité aux versets d’avoir plus d’une signification, évidente ou intrinsèque. » Le juste frère a entamé son travail de relecture du Coran alors qu’il avait décidé de traduire en arabe le Message dicté à Arès qu’il considère comme une source de Vérité sur laquelle il se base pour interpréter le Coran. Or en 7/53, le Coran parle du jour où viendra l’interprétation. Donc le prophète Muhammad était chargé de transmettre le Coran, pas d’en donner l’interprétation précise et complète même s’il a souvent donné à ses compagnons des hadiths très inspirés.
Ainsi, ma sœur Oum Yasmine, le lien traditionnel fait entre le Zabour et le roi David ne résiste pas à une analyse sérieuse, c’est une hypothèse faite faute de meilleure explication et le Message révélé en 1974 et 1977 nous donne la bonne clé de compréhension.