Ce blog continue à mettre à disposition de ses lecteurs des informations importantes, parfois difficiles à retrouver, liées aux témoignages par M. Potay des Évènements Surnaturels dont il a été témoin en 1974-1977 à Arès. Les trois posts 22,23 et 24 portent sur les piliers de la pénitence, une Révélation reçue par M. Potay en juillet 1977. Donc après la Parole dictée en 1974 par Jésus ressuscité, et avant la Parole entendue de la voix de Dieu à partir de septembre 1977. Le contexte de cette Révélation est détaillé dans l’étude « Michel Potay et la Parole 1974-1977 » disponible sur ce site dans l’onglet article.
Voici ce qu’en dit le témoin : « Ces révélations sont venues sur bande magnétique de la bouche du Frère Michel en état d’inspiration prophétique irrésistible. C’est la première fois de toute sa vie qu’il s’est trouvé à parler ainsi, ses lèvres mues par une volonté, une vie extérieure aux siennes. L’Esprit de Dieu a donné lui-même le nom de piliers de la pénitence et s’est authentifié dès le deuxième jour d’inspiration en prophétisant des pluies dévastatrices qui surviendront le lendemain. Les enregistrements furent diffusés chaque jour ».
Le témoignage enregistré précise : « Là, dans le jardin de notre maison, j’ai vu droit et grave, l’Envoyé Céleste (Jésus). Je suis tombé à genoux. Il m’a fixé. Il m’a désigné du doigt comme pour me montrer aux anges comme on montre le lâche, le traitre ou le criminel. A travers les vitres, sa voix a tonné jusque dans mon cerveau, une voix sans parole, un cri ». Il s’agit donc d’une modalité de transmission d’une révélation différente de la Parole de 1974-1977 où les oreilles du témoin ont entendu une voix prononçant des mots qu’il a pu noter sur le vif.
MP témoigna en 1977 que « l’Esprit m’habite et me dit tu vas montrer comment construire les piliers de la pénitence ». L’Envoyé Jésus est très bien placé pour décrire la manière de construire en nous un temple pour Dieu, car, selon la Parole, il est lui-même un modèle d’accomplissement de la pénitence : « Il s’est embrasé de Mon Amour pour l’homme, son frère, et comme une fumée pure il s’est élevé vers Moi ; il a accompli en un an, le temps d’un battement d’ailes, ce que le monde pour son salut accomplit dans les siècles des siècles » (RA, 32/4).
Le témoin Potay a bien publié les trois premiers piliers, le non-jugement, le non-respect humain et la non-confusion. Les trois suivants, la non-agitation, la non-alternative et la non-lourdeur ont pu être retrouvés, mais les enregistrements des piliers des travées de prière, de gloire et du sommet auraient disparu (?). La construction du temple de Dieu en nous comporte donc au total douze piliers répartis en six travées, chacune composée d’un pilier visible et d’un pilier invisible.
MP explique sur son blog 157C61 son recul par rapport à cette inspiration prophétique, disant qu’il avait « cessé d’encourager à le lire » (alors qu’il a décidé de garder pour lui la suite !). Il dit en 184C104 : « Je n’aurais pas dû les publier, parce que ces conseils s’adressaient à moi, n’étaient pas une révélation sublime et universelle comme La Révélation d’Arès ».
Cette assertion n’est pas compatible avec ce que lui dit l’Esprit et montre que dès cette époque MP avait commencé à substituer les Révélations qui lui parvenaient par ses propres idées, en l’occurrence sa doctrine de la pénitence qu’il va marteler ensuite dans son blog.
1 Le non jugement, pilier invisible de l’innocence
(Arès, le matin du 5 juillet 1977).
L’Esprit me dit : Tu vas montrer aux architectes des assemblées nouvelles de Dieu comment construire les piliers de la pénitence. La pénitence est bâtie sur des piliers visibles et invisibles.
Le premier pilier est invisible parce qu’il est construit des absences auxquelles le pénitent se discipline : absences de ressentiment, d’amertume, d’animosité.
Le premier pilier sera appelé NON JUGEMENT, de son pied à son faîte, il sera appelé non-jugement, et les matériaux qui le construiront seront appelés : douceur, naïveté, mansuétude, rémission et bienveillance. Invisible matière aux yeux des hommes parce que bâtie d’absence, absence de paroles et de pensées, mais matériaux solides aux yeux de Dieu, épais, compacts, brillants, magnifiques.
Dans le monde, aucune, aucune des promesses des Ecritures n’a été accomplie. Dans l’autre monde, de ces promesses accomplies nous avons connaissance de quelques exemples seulement : les saluts du prophète Elie, du prophète Jésus et de sa mère Marie.
Dans le monde, aucune des promesses des Ecritures n’a été accomplie parce qu’on n’a pas bâti le premier pilier de la pénitence, et que les autres piliers qu’on a tenté de bâtir autour, surtout les piliers visibles, se sont effondrés, pas assez forts pour supporter le poids des péchés.
Piliers visibles comme le pilier du culte construit de milliards d’hommes avançant la bouche ouverte, la langue tendue vers le pain. Que vaut ce morceau de pain, si dans le cœur ne s’est pas installé le non-jugement et tous les matériaux qui le constituent, douceur, naïveté, mansuétude, rémission et bienveillance ? (L’Esprit fait ici allusion au culte de l’eucharistie, encore très répandu à l’époque dans les milieux chrétiens).
Pour construire de degré en degré le pilier silencieux du non-jugement, il faut que votre silence soit de tous les instants et de toutes les circonstances. Quand le premier pilier de la pénitence sera construit, fondé sur votre cœur, et touchant par sa tête au Ciel, alors la paix entrera en vous, une profonde sérénité vous habitera, et les réflexes seront modelés par elle, vides de toutes paroles, vides de toutes pensées, vides de tous regards critiques. Sereines et silencieuses absences, qu’elles entrent en vous : douceur, naïveté, mansuétude, rémission, bienveillance !
Les piliers de la foi s’effondreront si le premier pilier de la pénitence n’est pas construit. Travaillé par ses propres faiblesses, l’homme essaie de les oublier en projetant son regard sur les faiblesses des autres et en les critiquant. C’est la religion des aveugles et sourds qui s’inventent un « Bon Dieu » qui oublierait vos faiblesses à vous, mais qui condamnerait et punirait celle des autres.
En vérité, aucun homme dans ce monde ne peut être déclaré plus mauvais qu’un autre et inversement aucun homme dans ce monde ne peut être déclaré meilleur qu’un autre, même celui qui semble s’être élevé très haut. Seule notre entrée dans le Royaume des Cieux fera la preuve que notre pénitence a été bien faite. Un à un, sortez de votre cœur, ajoutez les uns aux autres les matériaux du non-jugement.
Ce premier pilier, le non-jugement, pourfendra votre orgueil, parce qu’il est invisible aux yeux des hommes, mais ce qui vous importe, c’est qu’il soit visible aux Yeux de Dieu et que, fondé sur votre cœur d’où il s’élève, votre cœur nettoyé de tout orgueil et de toute autosatisfaction, il se projette vers le Ciel et vous fasse toucher Dieu.
Rappelez-vous ce que disait Jésus : « Si tu veux prier et si tu as quelque ressentiment contre ton frère, va d’abord te réconcilier avec lui, puis ayant fait cela, viens et prie ». Se réconcilier, c’est bien, mais le mieux est encore de ne jamais être fâché avec son frère ou sa sœur !
2 Le non-respect humain, pilier visible de l’innocence
Le premier pilier de la pénitence, celui du non-jugement, et le second, celui du non-respect humain, forment tous deux les piliers de l’innocence. Ils se dressent à l’entrée du temple céleste réservé aux élus sur les Hauteurs, comme Jachin et Booz se dressaient à l’entrée du temple de Salomon.
Le non-respect humain que Dieu exige, c’est celui que la société des hommes n’exige pas, vous le reconnaîtrez toujours à cela. Le deuxième pilier de la pénitence doit être bien visible, bien manifesté devant les hommes. Les matériaux qui le construisent sont nombreux : témoignage public, audace candide, séparation du monde mais non fuite du monde, fierté sans contrainte, aveu spontané et hommage public à Dieu.
Le non-respect humain témoigne de notre foi, c’est-à-dire de notre confiance, notre certitude de la présence permanente de Dieu accompagnant tous nos pas, nos mouvements, nos pensées. Il se manifeste par l’aisance avec laquelle candidement, nous conversons avec Dieu, par laquelle, candidement, nous entrons, nous nous asseyons, nous travaillons avec Dieu présent à nos côtés chez les hommes.
Ce témoignage de foi est exigé pour vous par vous-même hors des lieux où cette aisance de témoignage est attendue, hors des lieux où il est normal qu’on prie, églises, temples et lieux de pèlerinage. Une fois par jour, au moins, le pénitent manifestera publiquement son non-respect humain, par là il rendra hommage à Dieu, l’hommage qu’Il exige du pénitent.
Le non-respect humain n’est pas un moment de prière. La prière dresse un autre pilier de la pénitence, mais doit se faire dans l’intimité. Dans les assemblées où ils prient en groupe, les pénitents demeurent malgré tout dans cette chambre dont parle Jésus, porte fermée, et chacun de ceux qui prient est concentré dans sa chambre intérieure, porte fermée. Il y a entre les orants d’une assemblée en prière l’intimité d’un seul homme.
Que chacun garde son attitude de non-respect humain le temps de réciter le psaume que David a lancé au Seigneur quand, dans la caverne d’Abdullam, il se cachait du mal. Le pénitent qui prie dans un lieu public au milieu de l’impiété ne sera pas comme l’écueil au milieu de la mer, l’écueil sur lequel viendraient se briser les impies, mais il sera comme le feu qui les purifiera et qui les guidera dans la nuit.