Une lectrice de ce blog, Gwennaëlle, nous a transmis un commentaire envoyé pour le blog de Michel Potay entrée 227 et qu’il a refusé de publier, ce qui est son droit évidemment. Ce texte m’a paru tout à fait pertinent et m’a décidé à faire ce post 13, un peu long, ce dont je vous prie de m’excuser.
1 Les modalités de Révélation dans la Bible et le Coran
Parmi certains des messagers et prophètes bibliques, le témoignage des circonstances de l’Appel de Dieu qui leur a été adressé figure dans la Bible. Même si nous savons que le texte biblique a été largement altéré dans le temps et encombré de livres d’hommes, il est intéressant d’y relire les témoignages successifs d’Abraham, Moïse, Samuel, Isaïe, Amos, entre autres.
Le Coran fait à plusieurs reprises référence aux circonstances des Révélations.
Commençons par la sourate 2/174 : Et ceux qui ne savent pas ont dit : « Pourquoi Allah ne nous parle-t-Il pas, ou pourquoi un signe ne nous vient-il pas ?»
Dieu répond dans la sourate 42/51 : Il n’a pas été donné à un mortel qu’Allah lui parle autrement que par Révélation ou de derrière un voile, ou qu’Il envoie un messager qui révèle, par Sa permission, ce qu’Il veut. Il est Sublime et Sage.
En 2/253, Dieu précise : Parmi ces messagers, Nous avons favorisé certains par rapport à d’autres. Il en est à qui Allah a parlé ; et Il en a élevé d’autres en grade. A Jésus fils de Marie Nous avons apporté les preuves, et l’avons fortifié par le Saint-Esprit.
Et en 7/143-144 : Et il y a des messagers dont Nous t’avons raconté l’histoire précédemment, et des messagers dont Nous ne t’avons point raconté l’histoire – et Allah a parlé à Moïse de vive voix -. Et (Allah) dit : « O Moïse, Je t’ai préféré à tous les hommes, par Mes Messages et par Ma Parole. Prends donc ce que Je te donne, et sois du nombre des reconnaissants ».
2 Voici donc ce qu’a envoyé Gwennaëlle G. pour le blog de Michel Potay, entrée 227 (non publié)
Mon cher frère Michel et témoin du Père, j’ai une suggestion pour améliorer la compréhension de vos témoignages des rencontres avec le Surnaturel entre 1974 et 1977.
Je pars de votre première publication, un livre petit format de 96 pages imprimé en septembre 1974, peu après la dernière des visites de Jésus qui eut lieu le 13 avril 1974, intitulé « L’Evangile donné à Arès ». En page de couverture figure une petite icône de Jésus sur fond d’une carte de France localisant Arès et au dos une photo de vous avec un texte de présentation. En ouvrant le livre, vous précisez sous le titre en gros caractères : « transcrit sous la dictée du Christ du 15 janvier au 13 avril 1974 par Michel Potay« , suivi en petits caractères par vos titres religieux (alors évêque … relevant du concile de Moscou de 1923). Puis le liminaire pp 11 à 23 présente votre personne, vos premières réactions et termine par un témoignage du Surnaturel vécu face à Jésus ressuscité physiquement qui parle à vos oreilles, vous touchera à certaines occasions et vous ordonne dès le début : « Ecris ! ». Parfois, il vous dira « Lève ta main » pour vous entretenir de choses personnelles ou répondre aux questions qu’il lisait dans votre esprit. Vous ne lui avez jamais adressé la parole, votre langue était comme paralysée, dites-vous. Ensuite pp 27 à 91, on peut lire le texte brut qui vous a été dicté, avec l’indication du numéro des veillées, sans intertitres ni commentaires. Puis deux pages de renseignements pratiques.
Cette première édition, maintenant épuisée, a connu un succès immédiat en librairie et pour la mission; elle est compacte et sépare bien d’une part la Parole qui vous a été dictée, entendue de vos oreilles, et d’autre part votre témoignage de ce que vous avez vu et pensé. Elle peut se lire assez facilement et donne un accès immédiat à la Parole dictée.
Le 5 juillet 1977, pendant le pèlerinage d’Arès, le Surnaturel revient avec un Message partiellement publié dans les périodiques « le pèlerin d’Arès » et précisant ses circonstances très différentes de 1974. Vous dites : « Là, dans le jardin de notre maison, j’ai vu droit et grave, l’Envoyé Céleste (Jésus). Je suis tombé à genoux. Il m’a fixé. Il m’a désigné du doigt comme pour me montrer aux anges comme on montre le lâche, le traître ou le criminel. A travers les vitres, sa voix a tonné jusque dans mon cerveau, une voix sans parole, un cri. ». Vous ajoutez : « Ces révélations sont venues de la bouche du Frère Michel en état d’inspiration prophétique irrésistible. C’est la première fois de toute sa vie qu’il s’est trouvé à parler ainsi, ses lèvres mues par une volonté, une vie extérieure aux siennes. L’Esprit de Dieu a donné lui-même le nom de piliers de la pénitence et s’est authentifié en prophétisant des pluies dévastatrices qui surviendront le lendemain. Les enregistrements furent diffusés chaque jour ».
Peu après, entre le 2 octobre et le 22 novembre 1977, vous êtes le témoin de 5 théophanies pendant lesquelles vous écrivez sur le vif ce que vous entendez de la Voix de Dieu. Vous publiez plus tard un premier témoignage avec de grands extraits de la Parole grammaticalisée par vos soins dans vos bulletins trimestriels, puis intégralement en 1984 sous la forme du livre « La Révélation d’Arès » qui sera un grand succès de librairie et de mission et comprend la partie « notes et réflexions » où vous rendez témoignage de ce que vous avez vu et ressenti sur le moment et peu après. Vous nous dites dans votre blog que La Parole de 1977 vous arrivait de deux façons simultanées : par les sons que votre oreille captait et par une infusion ni sonore, ni visible, ni palpable, qui vous arrivait « dans votre cœur », qui entrait en vous, et qui devait compléter synchroniquement les sons.
Ainsi Le Père de l’Univers a utilisé plusieurs manières distinctes pour communiquer à des moments différents avec le témoin/prophète/messager que vous êtes, en passant par les oreilles, les yeux et le cœur, trois canaux de communication complémentaires. Le Bâton de Lumière en particulier était une communication visuelle parfois aveuglante et très difficile à décrire et Il utilisait une Voix sonore pour vous parler.
La question que je pose est : pourquoi vous ne publiez pas la Parole reçue, en séparant les canaux de communication ? Par exemple, la Parole reçue sonorement dans un Livre ou une partie d’un Livre, la parole infuse non-sonore non-visible non-palpable dans un autre Livre, et la perception visuelle dans un troisième. Et aussi publier dans un livre à part tout ce que vous avez vécu durant ces épreuves. Et aussi dans un autre livre, la photocopie de toutes vos notes prises sur le vif !
L’objectif principal étant de faciliter la mission pour une lecture plus facile et flexible de vos témoignages dans un contexte social qui a perdu l’habitude de lire.
Qu’en pensez-vous mon frère ? »
Signé Gwennaëlle G.
3 Quelques extraits du blog de Michel Potay, entrée 227 :
En 227C44 de son blog, Michel Potay a eu le louable courage de publier sans la modifier mon commentaire l’appelant à nouveau à réfléchir à ses responsabilités. Voici ce que je lui rappelais à propos de la Bête (le pouvoir religieux) :
Homme Michel, frère aîné (parce que premier dans le temps à avoir reçu l’Enseignement du Père), la Parole vous met en garde à de nombreuses reprises, en particulier sur la Bête. Or Elle vous dit en xxxiii/4 : « la langue entre dans la gorge mange avec la Bête ». N’est-ce pas de votre langue qu’il s’agit ? Car Elle vous dit d’entrée : Tu vois le Retour… Ouvre ta gorge dis la Parole Elle est (I/1et4), puis : Le Retour fend la tête à la gorge (viii/6). Elle ajoute aussi : « Le Vent porte l’oiseau de ta gorge » (xxviii/19).
Pour devenir Mikal, il faut ouvrir votre gorge, boire Mon Eau (qui) lave le cal de la langue (I/13), ne pas l’entrer dans la gorge. Alors le Vent pourra porter l’oiseau de votre gorge !
Ce commentaire rejoint la préoccupation de Gwennaëlle. Il avait répondu : « La Parole, dites-vous, frère Antoine, mon ami, « vient de beaucoup plus Haut et nous avons besoin d’Elle telle qu’Elle vous a été dictée. » Eh bien, mon frère, j’ai transmis La Révélation d’Arès telle qu’elle m’a été dictée, que ce soit par le son ou, comme lors des Théophanies, par la Voix infuse simultanément à la Voix sonore, expérience mêlée d’écoute phonique et d’écoute muette ou de passage par l’oreille et de passage par l’être, par la paroi tissulaire de l’être, impossible à décrire avec les mots insuffisants du langage humain. La restitution du Message intégral aux animaux humains comme vous, frère Bastien, était laissée à ma décision prophétique : Ta parole est Ma Parole, justice de Juste (Rév d’Arès xxxi/10), parole de Mikal Ma Parole (i/12). La parole de Mikal est un charisme (???) ; charisme que j’ai et que vous n’avez pas. Je vous ai expliqué cela plusieurs fois. Vous jugez en rationaliste, pas en homme confiant en Ce Qu’a transmis le prophète ».
Rappelons que le mot « charisme » n’existe pas dans la Parole : c’est un concept venu des théologiens.
4 Quelques remarques du bloggeur :
Michel Potay est à la fois un témoin immédiat, un prophète en devenir et le messager le plus récent à ma connaissance. Il a reçu surnaturellement mais de manières différentes entre 1974 et 1977 trois Messages. Ses publications (sous copyright Michel Potay) incluent une transmission partielle et variable de ces Messages et montrent une dérive dans le temps dans sa fiabilité de messager. D’abord, en 1974, il a eu le courage rare de monter sur le Parvis de Dieu et de témoigner de ce que ses oreilles ont entendu de la bouche de Jésus ressuscité. Puis progressivement, ses réflexes de dignitaire religieux vont reprendre le dessus : il cessera la publication des piliers de la pénitence, et surtout, beaucoup plus grave, il va altérer dans ses publications successives ce que ses oreilles ont entendu de la Voix de Dieu en 1977 et noyer le Message des théophanies dans un produit éditorial lourd et prêtant à confusion qu’il a appelé « La Révélation d’Arès ».
Pourquoi ? Avec le recul du temps, on peut supposer que la publication intégrale des piliers de la pénitence l’aurait gêné dans sa décision de changer le sens à donner au mot pénitence (qui est devenu le leitmotiv de son blog). Et comme nous l’avons analysé dans l’étude publiée sur ce site, ses altérations à la Parole, parenthèses et annotations ont deux conséquences qui ne peuvent être dues au hasard : la première est de placer Michel Potay au centre de tout comme intermédiaire incontournable, et la deuxième est de faire diversion, d’éluder l’arrivée annoncée du juste frère (XLII/11) qui monte des fins de la plèbe et ne bute pas (XXXIII/14) contrairement au témoin dont l’oeil tend mais bute (II/2).
Michel Potay peut toujours de son vivant rectifier cette dérive, s’effacer de devant la Parole et nous transmettre ses notes prises sur le vif (ou, s’il les a jetées, reconstituer de mémoire un témoignage le plus fiable possible). C’est ce que lui demande clairement la Parole : témoigner de ce qu’il a vu et entendu. Michel Potay cite en boucle et isolément du reste de la Révélation : « Ta parole, Ma Parole et Justice de juste« , pour prétendre à un statut de prophète charismatique, mais sa théorie interprétative ne résiste pas à la lecture objective de cette Parole qui ne se divise ni ne se tait. Seuls ses fidèles endoctrinés depuis des décennies y croient aveuglément, mais cela stérilise leur mission. Quand réfléchiront-ils objectivement et sérieusement à partir de la Parole dictée ?
Commentaire 1 de Jean Claude M., le 18 octobre : Dieu est en nous, Il nous parle. Il nous éclaire sur ce que nous recevons de la Révélation d’Arès. Inutile d’ergoter sur ce que Michel Potay a fait ou pas. Il est prophète. Que sommes-nous en comparaison de ce qu’il est ?
Réponse d’Antoine : Je vous remercie, mon frère Jean Claude pour votre commentaire qui rejoint ce que pensent la plupart des Pèlerins d’Arès de l’homme Michel qui est à la fois témoin (de faits surnaturels exceptionnels), messager (pour toute l’humanité, comme l’était Muhammad) et prophète (pour le peuple qui se sent appelé à le suivre (comme l’étaient Jésus et Muhammad). Ces mots sont dans la Parole qu’il a entendue, ce ne sont pas les mêmes fonctions et son prophétisme est soumis à condition comme on peut le lire dans la Parole.
C’est un problème exposé en détail dans l’étude sur les écrits de Michel Potay publiée sur ce site. J’en ai résumé les principales conclusions dans les posts 4 et 17. Dans le post 16, en réponse à une commentatrice qui doutait de son témoignage, j’ai développé la question des modalités historiques de transmission de la Parole, tout en affirmant ma ferme conviction de la réalité des Evénements Surnaturels dont il témoigne : ses idées personnelles étaient tout à fait à l’opposé du Message qu’il a reçu, il était incapable d’écrire subitement une Parole d’une telle Beauté et son intellect n’a ensuite cessé de se rebeller contre cette Parole en essayant de justifier les christianismes d’églises que Dieu rejette.
En tant que porteur de la Parole entendue par le témoin, le pieux Antoine ne se compare pas à lui, ce qui n’a aucun intérêt, mais fait son travail au service du donneur de Parole, comme vous faites sans doute le vôtre. Je n’oublie pas ce qu’Elle dit en 1974 et que l’homme Michel semble avoir oublié : « tu enseigneras, homme Michel que l’homme pieux se tient devant Ma Parole et ne fait pas un pas de plus en avant pour ne pas choir dans l’abîme » (32/8).
La dérive constatée -à tort ou à raison- dans les écrits de Michel Potay me pose un cas de conscience, car j’ai de l’affection pour cet homme et le courage qu’il a eu de ne pas se dérober à l’Appel de 1974 et de témoigner de ce qu’il a vu et entendu. Mais ce qui importe, c’est l’accomplissement de cette Parole et ce que notre génération testera aux générations qui viennent. Elles ont besoin d’une Parole pure, sans bruit de bouche, sans livres d’homme, sans coucou dont la caresse a le bec, sans cuisine de queux blanc (XXX/9).
Lors de la troisième théophanie, après que le témoin ait décidé d’ajouter ses parenthèses à la Parole entendue, la Voix lui dit en XXIII/1 : « Ma Lèvre (est écrasée) sous ton pied lourd ». L’homme Michel témoigne avoir compris la souffrance de cette Voix qu’il a perçue comme un « souffle coupé » et il est tombé à genoux en disant « Pardon Seigneur ! », assumant sa responsabilité d’ex-prince de l’église. Mais quand Dieu lui impose cette danse d’insecte ecclésiastique dont l’homme Michel témoigne avec courage, il en détournera le sens en pensant que cela concerne ses collègues princes du culte mais pas lui personnellement. Même la gifle de Dieu qui clôt les théophanies ne le fera pas dégorger de ses idées de prêtre (XLII/18). J’espère que cela viendra de son vivant !
Nous venons d’avoir une illustration récente de la désinvolture actuelle avec laquelle l’homme Michel traite son rôle de témoin de la Parole qu’il a entendue avec cette citation erronée du début de la première théophanie dans sa dernière entrée 234 où « dis la Parole » est remplacé par « donne la Parole ». Comme si la Parole n’était que dans sa propre gorge alors que la Parole est, et tout homme qui ouvre sa gorge, qui fait dégorger ses idées personnelles, peut dire la Parole telle qu’elle est, telle qu’elle a été entendue par les témoins et messagers. J’ai envoyé à Michel Potay un commentaire pour lui signaler cette mauvaise citation, il a refusé de le publier parce qu’à l’évidence mon texte le gênait ; c’est son blog, il y fait ce qu’il veut, mais il aurait dû corriger cette erreur qu’aucun de ses fidèles ne semble avoir relevée parce qu’ils sont plus attentifs à la parole de l’homme Michel qu’à la Parole qui lui a été dictée.
Dans ce commentaire que je partage ci-dessous, j’avais également proposé une explication du verset xviii/3 concernant Zarathoustra. La note de Michel Potay « En Perse, c’est en Sarstouchtratame qu’on voyait Dieu », ne correspond pas du tout à la réalité historique. Cette dérive de diviniser un homme est évidente dans le monde chrétien et préexistait dans le monde romain, mais n’existait pas en Perse. Il faut donc trouver une autre explication du mot qu’il a entendu et c’est un sujet important car c’est le seul endroit où la Parole évoque ce prophète s’exprimant dans une langue proche de celle des Veda et de même famille que nos langues européennes. J’aurais donc aimé avoir l’avis de Michel Potay sur l’explication que je propose, mais peut-être modifiera-t-il cette note dans une prochaine édition ?
Avant de reprendre ci-dessous ce commentaire non publié, je vous invite, mon frère Jean-Claude, à me faire part de vos réactions et observations à ce que je dis dans mon post 17. Si vous trouvez que je suis injuste et que j’ai fait des erreurs, dites-le, il m’est facile de corriger mes posts. Merci encore pour votre commentaire au post 13.
Commentaire (non publié) d’Antoine à l’entrée 234 du blog de Michel Potay :
Cette entrée est intéressante parce qu’elle nous rappelle l’immense dette que notre société a à l’égard des philosophes de ce petit pays, la Grèce, qui ont marqué la culture occidentale.
Mais vous y faites une erreur de citation de la Parole de 1977. Selon vos témoignages concordants, vous avez entendu « Ouvre ta gorge, dis la Parole, Elle est (i/4) » et non « donne la Parole », et après avoir entendu « le Bon donne la Parole, tu donnes, le muet lasse l’œil » (i/2). Le muet, c’est vous, c’est nous, quand la langue entre dans la gorge mange avec la Bête (xxx/iii/6), mais je ne m’étendrai pas sur ce point. C’est l’occasion de rappeler que vos témoignages auditifs publiés successivement ne s’accordent pas et que cela nous posera un problème dans l’avenir. Je ne comprends toujours pas pourquoi vous ne voulez pas publier vos notes prises sur le vif en 1977, une référence indiscutable de la Parole que vous avez entendue pour les générations qui viennent ?
Oui, Parménide comme Pythagore avant lui sont de grands précurseurs qui ont inauguré la philosophie grecque, mais nous savons peu de choses sur leurs pensées, contrairement à Platon/Socrate et Aristote, mieux connus. Comme pour les messagers de la Parole, leurs enseignements s’enrichissent mutuellement et perdent à être dissociés : on comprendrait mieux la pensée de Parménide et sa partie inspirée si on avait une source fiable sur Pythagore. Et leur pensée perd sa cohérence quand elle n’est connue que par leurs commentateurs, leurs opposants ou altérée par des citations erronées.
La fiabilité de la Source est un souci majeur pour la Parole révélée dont nous disposons maintenant, parce qu’elle a été altérée par les pouvoirs religieux, surtout pour Zarathoustra et les rishis du Veda. Pour les autres Messagers qui ont marqué les peuples indo-européens, Bouddha et Muhammad, nous avons une base écrite beaucoup plus fiable pour reconstituer et bien comprendre leur enseignement libéré de la culture religieuse et de ses erreurs.
J’essaie dans mon modeste blog porteursdelaparole.fr de retrouver l’unité des messagers de la Parole en remontant à la Source et en les rapprochant. Zarathoustra est l’objet de mon post 27 où je me suis penché sur ce mot que vous avez restitué comme entendu en 1977 dans le verset xviii/3. Le voici : « Dolent, le noir mâche le Nom, il roule dans sa dent. Le soleil, il dit : « Sarsouchtratame ! », la lune grasse « la-canne-sa-cuisse-pond-l’or !», l’étoile « Yëchou ! ».
Je ne sais ce que vaut mon analyse, mais voici ce que je propose comme explication cohérente du verset.
1 D’abord, les quatre syllabes prononcées ne correspondent pas à un mot perse. Les trois premières, Sarsouchtra pourraient être en persan ancien : سرسوشترا (SarSouchtRa) ou زرثوشترا (ZarSouthtRa). Dans ces deux cas, il s’agirait bien du prophète Zarathoustra, la prononciation exacte de son nom n’étant plus connue de nos jours. La dernière syllabe « tame » n’existe pas à ma connaissance en persan mais est très importante en sanskrit et dans la tradition hindouiste. La Bhagavad-Gita dans son chapitre 14 parle des trois gunas : sattva (la vérité attachée au bonheur et à la connaissance), raja (l’instinct lié aux tendances et à l’action), tama (l’obscurité qui procède de l’ignorance), une vocalisation du sanscrit tam (तम) qui garde ce sens d’obscurité en hindi moderne. La Voix de 1977 conserve bien des mots sémitiques comme mas’ji (xv/7) pour mosquée, Moché, Iyëshayë (Isaïe en xlii/14) ou Yëchou. Et dans la phrase suivante, la Voix dit « la-canne-sa-cuisse-pond-l’or », un nom composite évoquant la déesse abondance des matérialistes. Ainsi, ce mot composé Sarsouchtratame (influencé par le noir) pourrait évoquer d’abord la déformation par la religion zoroastrienne des Gathas originaux, puis une nouvelle obscurité dans la transmission du Veda où le monothéisme est largement dilué.
2 Ensuite, le choix des astres successifs en xviii/3 : soleil, lune grasse, puis étoile devrait avoir un sens précis. Or la Parole dit en XIII/15-17 : « Mouhamad la voix face à l’aurore…le Bon (Yëchou) pousse la nuit, Mouhamad tient le soleil sur la tête de Yëchou ». Ainsi le mot soleil serait lié à l’arrivée d’un nouveau Jour prophétique. De nombreux passages du Coran trouvent un sens plus clair avec cette lecture du mot « soleil ». Quand un nouveau soleil prophétique arrive, ceux qui en restent aux prophètes anciens tombent dans une nuit relative et leur soleil de référence devient une simple étoile. C’est pour cette raison que la nuit et l’étoile sont évoqués pour les chrétiens qui n’ont pas suivi le soleil apporté par Mouhamad. Notons ce passage de 2/10 : « Mon Séjour que ne limite aucune étoile…dont la blancheur fait paraître les soleils plus pâles que les lunes ». La lune grasse peut être rattachée à l’ignorance matérialiste comme dans la lune goûte le nuage (XXXV/16) et la vallée grasse (26/4).
3 Juste avant ce chapitre xviii, la Voix dit « frères de Yëchou entrent dans ta tête la Maison sur l’île » (xvii/15) et appelle donc les « chrétiens » à sortir de leur nuit relative pour s’ouvrir au soleil de la Parole de 1974-1977. Ensuite en xviii/1 la Voix dit « le noir a trois doigt père fils fumée sa dent paît le Vent », Elle récuse donc la théologie trinitaire du christianisme qui obscurcit le monothéisme biblique. Le verset 2 est : « le noir crache le Nom, le Nom lourd pend sa gueule le rondeau ». Mon post 23 rappelait l’importance de bien transmettre le Nom du Dieu unique, sous la forme du tétragramme YHWH ou des dérivés de la racine El, comme Eloha /Allah. Ceci nos frères sémites, juifs et musulmans, ne l’ont pas oublié.
Mais dans le monde de langues européennes où se sont construits le christianisme puis le matérialisme athée, le Nom a été déformé et largement oublié. Après Noé vint le soleil prophétique de Zarathoustra adressé à un peuple de langue indo-européenne. Puis son Message a été altéré, d’abord dans ce peuple où les prêtres mithraïstes ont obscurcit la Lumière des Gathas en construisant un « zoroastrisme ». Puis dans le Rig Veda, référence incontournable de la religion hindouiste, où le soleil de la Révélation a été noyé dans des textes confus et des prescriptions sacrificielles introduites par les prêtres brahmanes.
Donc le verset xviii/3 décrirait l’obscurcissement du Nom et du monothéisme dans les peuples de langues indo-européennes et il est logiquement suivi par les versets 4-5 qui récusent la dilution de la Parole révélée à Moïse dans le monde sémitique pour en faire les innombrables lois pointilleuses que les pharisiens et rabbins trouvent dans les quatre livres associés à Moïse.
A propos du noir, dans mon dernier post publié (porteursdelaparole.fr/fr/blog/33-le-bien-ou-le-mal-selon-la-parole), j’aborde la question du tentateur qui a fait plonger dans les ténèbres les créatures adamiques. La Bible parle d’un serpent, vous évoquez un « homme serpent » dans votre article « Pommeraie », et le Coran parle d’Iblis un djinn. La Parole évoque aussi le malin en 1974 puis le noir en 1977. Je me suis longtemps interrogé sur le sens à donner au mot djinn du Coran, ces créatures ayant précédé Adam et Eve. Dans l’analyse que je propose maintenant dans ce post 33, djinn évoquerait des princes des cultes religieux passéistes qui dédaignent la Parole comme Iblis l’a fait face aux adames ayant reçu la Parole, comme l’on fait les autorités juives face à l’Evangile de Jésus, puis les chrétiennes ensuite face au Coran de Muhammad, et actuellement la Bête au pouvoir face à la Parole dictée en 1974 et 1977 à l’homme Michel.
Dieu est en nous, Il nous parle. Il nous éclaire sur ce que nous recevons de la Révélation d’Arès. Inutile d’ergoter sur ce que Michel Potay a fait ou pas. Il est prophète. Que sommes-nous en comparaison de ce qu’il est ?
Je vous remercie, mon frère Jean Claude pour votre commentaire qui rejoint ce que pensent la plupart des Pèlerins d’Arès de l’homme Michel qui est à la fois témoin (de faits surnaturels exceptionnels), messager (pour toute l’humanité, comme l’était Muhammad) et prophète (pour le peuple qui se sent appelé à le suivre (comme l’étaient Jésus et Muhammad). Ces mots sont dans la Parole qu’il a entendue, ce ne sont pas les mêmes fonctions et son prophétisme est soumis à condition comme on peut le lire dans la Parole.
C’est un problème exposé en détail dans l’étude sur les écrits de Michel Potay publiée sur ce site. J’en ai résumé les principales conclusions dans les posts 4 et 17. Dans le post 16, en réponse à une commentatrice qui doutait de son témoignage, j’ai développé la question des modalités historiques de transmission de la Parole, tout en affirmant ma ferme conviction de la réalité des Evénements Surnaturels dont il témoigne : ses idées personnelles étaient tout à fait à l’opposé du Message qu’il a reçu, il était incapable d’écrire subitement une Parole d’une telle Beauté et son intellect n’a ensuite cessé de se rebeller contre cette Parole en essayant de justifier les christianismes d’églises que Dieu rejette. En tant que porteur de la Parole entendue par le témoin, le pieux Antoine ne se compare pas à lui, ce qui n’a aucun intérêt, mais fait son travail au service du donneur de Parole, comme vous faites sans doute le vôtre. Je n’oublie pas ce qu’Elle dit en 1974 et que l’homme Michel semble avoir oublié : « tu enseigneras, homme Michel que l’homme pieux se tient devant Ma Parole et ne fait pas un pas de plus en avant pour ne pas choir dans l’abîme » (32/8).
La dérive constatée -à tort ou à raison- dans les écrits de Michel Potay me pose un cas de conscience, car j’ai de l’affection pour cet homme et le courage qu’il a eu de ne pas se dérober à l’Appel de 1974 et de témoigner de ce qu’il a vu et entendu. Mais ce qui importe, c’est l’accomplissement de cette Parole et ce que notre génération testera aux générations qui viennent. Elles ont besoin d’une Parole pure, sans bruit de bouche, sans livres d’homme, sans coucou dont la caresse a le bec, sans cuisine de queux blanc (XXX/9). Lors de la troisième théophanie, après que le témoin ait décidé d’ajouter ses parenthèses à la Parole entendue, la Voix lui dit en XXIII/1 : « Ma Lèvre (est écrasée) sous ton pied lourd ». L’homme Michel témoigne avoir compris la souffrance de cette Voix qu’il a perçue comme un « souffle coupé » et il est tombé à genoux en disant « Pardon Seigneur ! », assumant sa responsabilité d’ex-prince de l’église. Mais quand Dieu lui impose cette danse d’insecte ecclésiastique dont l’homme Michel témoigne avec courage, il en détournera le sens en pensant que cela concerne ses collègues princes du culte mais pas lui personnellement. Même la gifle de Dieu qui clôt les théophanies ne le fera pas dégorger de ses idées de prêtre (XLII/18). J’espère que cela viendra de son vivant !
Nous venons d’avoir une illustration récente de la désinvolture actuelle avec laquelle l’homme Michel traite son rôle de témoin de la Parole qu’il a entendue avec cette citation erronée du début de la première théophanie dans sa dernière entrée 234 où « dis la Parole » est remplacé par « donne la Parole ». Comme si la Parole n’était que dans sa propre gorge alors que la Parole est, et tout homme qui ouvre sa gorge, qui fait dégorger ses idées personnelles, peut dire la Parole telle qu’elle est, telle qu’elle a été entendue par les témoins et messagers. J’ai envoyé à Michel Potay un commentaire pour lui signaler cette mauvaise citation, il a refusé de le publier parce qu’à l’évidence mon texte le gênait ; c’est son blog, il y fait ce qu’il veut, mais il aurait dû corriger cette erreur qu’aucun de ses fidèles ne semble avoir relevée parce qu’ils sont plus attentifs à la parole de l’homme Michel qu’à la Parole qui lui a été dictée.
Dans ce commentaire que je partage ci-dessous, j’avais également proposé une explication du verset xviii/3 concernant Zarathoustra. La note de Michel Potay « En Perse, c’est en Sarstouchtratame qu’on voyait Dieu », ne correspond pas du tout à la réalité historique. Cette dérive de diviniser un homme est évidente dans le monde chrétien et préexistait dans le monde romain, mais n’existait pas en Perse. Il faut donc trouver une autre explication du mot qu’il a entendu et c’est un sujet important car c’est le seul endroit où la Parole évoque ce prophète s’exprimant dans une langue proche de celle des Veda et de même famille que nos langues européennes. J’aurais donc aimé avoir l’avis de Michel Potay sur l’explication que je propose, mais peut-être modifiera-t-il cette note dans une prochaine édition ? Avant de reprendre ci-dessous ce commentaire non publié, je vous invite, mon frère Jean-Claude, à me faire part de vos réactions et observations à ce que je dis dans mon post 17. Si vous trouvez que je suis injuste et que j’ai fait des erreurs, dites-le, il m’est facile de corriger mes posts. Merci encore pour votre commentaire au post 13.