La pieuse gent fait l’objet du chapitre 8 de l’étude publiée sur ce site, pp. 49 à 54.
Ce post résume les principales conclusions de l’analyse qui y est faite. Il reprend certains passages tirés des « notes et réflexions sur les heures passées en présence de Dieu » écrites sur le vif par le témoin Michel Potay (MP). Elles figurent dans les versions complètes de la Parole dictée à Arès par Jésus lors des 40 veillées de 1974 et par la Voix de Dieu lors des cinq théophanies de 1977.

Notez que les citations de la cinquième théophanie illustrent ce dépassement du français courant, du bruit qu’il faut transcender. C’est du français mais certains disent que c’est de l’hébreu (ou du sanscrit). Un langage dégrammaticalisé, concret, concis, d’une extraordinaire puissance évocatrice. Il déroute probablement les esprits discoureurs. L’idéal serait que les lecteurs de ce blog consultent l’ensemble de la Parole et prennent le temps d’adapter leur cerveau à ce langage qui nous donnera l’intelligence.

1 Une expression choisie par Dieu dans le contexte de la théophanie du 22 novembre 1977

La gent (un ensemble d’individus) est un mot tombé en désuétude en français courant, à part le pluriel : les gens. La Voix de Dieu reprend ce mot en parlant de pieuse gent dans le très important chapitre XLV.

Le texte dicté lors des théophanies de 1977, ainsi que le Surnaturel qui l’accompagne montrent une dynamique de progression qui culmine dans la dernière, le 22 novembre.
Juste avant le verset XLII/1 (« Michel dans tes côtes une baie… »), la Voix se tait. Puis l’intensité du bâton lumineux augmente par étape, et les bruits s’amplifient (voir les notes et réflexions p. 232 à 235 édition 89). Par peur d’un soudain fracas, MP lève les bras. Deux mains bouillantes de Dieu s’en saisissent, puis lâchent sa main droite pour écrire. L’intensité de Lumière redevient normale, et la Voix dicte les versets 1 à 23. Puis Dieu tire sur la main gauche de MP à en déboîter l’épaule. La Voix dicte la suite (chapitres XLIII à L) et s’exalte à partir de XLIII/10 (« Ma Main la Moelle coule… »).

A la fin, la Lumière s’élargit en un soleil blanc qui envahit toute la salle de prière, d’une clarté supportable. L’air s’échauffe rapidement, la chair de MP s’ouvre. Dieu fourgonne son cœur comme un tisonnier avant de lâcher la main de MP dont la douleur disparait. II contemple le soleil blanc qui se dilate et se contracte et crie dans un souffle : « La Gloire de Dieu ». Puis tout le Surnaturel s’atténue et disparaît.

Quand MP reprend ses esprits, il constate qu’il est en lévitation et se répand en mots amers. Il reçoit alors une gifle violente d’une main invisible. MP ne reviendra sur place qu’une semaine après et aura « l’insolence » de s’asseoir là où le bâton de Lumière apparaissait.
Cette interaction physique intense s’accompagne d’un Message puissant. Un Appel à l’action où interviennent successivement Michel, le juste frère, Mikal, puis la pieuse gent.

En 1974, MP est appelé l’homme Michel, en 1977, la Voix le nomme prépuce Mi’hal et l’appelle une fois Michel. Le mot Mikal apparait de nombreuses fois, l’analyse montre qu’il s’agit d’un nom collectif désignant les frères qui se sont imprégnés en profondeur de l’Eau de la Parole. MP est appelé à devenir un Mikal dans un effort constant pour dépasser ses idées d’homme. Mais MP pose l’équation Mikal=Michel Potay et altère l’expression « homme Mikal » (VIII/3) qui le gêne est la transformant en « Mikal ». Ainsi, en faisant référence aux évènements de 1974 où le Bon (Jésus) parle à MP, la Voix de 1977 lui dicte « Le Bon parle à l’homme Mikal, tu entends le bruit », MP la transforme « Le Bon parle à Mikal, tu (l’) entends (mieux que) le bruit ». C’est un habile retournement de sens qui dévie le lecteur vers ses idées.

Le témoin de ces théophanies de 1977, le prêtre (XLII/18) Michel Potay, résistera jusqu’au bout face à Dieu pour préserver son univers mental de religieux, son « cerveau de coucou » (post 20). Malgré la métamorphose en insecte subie le 7 octobre après sa décision d’ajouter des parenthèses à la Parole. Malgré la lévitation de la troisième théophanie quand Dieu lui fait voir son squelette avec des débris charnels (voir étude p.20). Malgré la gifle finale après laquelle Dieu l’abandonne complètement à son sort (selon son entrée 112 du blog).

2 Qui est la pieuse gent ?

En français, c’est un ensemble d’individus reliés entre eux par une caractéristique commune. La vraie piété est définie par la Parole : « Proclamer Ma Parole pour L’accomplir » (1974, 35/6).
La Parole est très précise dans le choix des mots prononcés. C’est à tort que M. Potay confond cette gent avec ses fidèles qu’il a nommés Pèlerins d’Arès (post 59).

La gent apparait dans la Parole après le juste frère. Elle semble agir de manière assez autonome mais en coordination avec Mikal, le juste frère et les oisons du faucon.
La première occurrence de la gent est en XLV/12, après l’envol de Mikal (XLIV/3) et avant que Mikal n’ait le Blanc (XLV/25). Les oisons élevés par le faucon, des fauconneaux (ou d’autres oiseaux), ont les serres et battent la terre (XLV/14). MP écrit ois(ill)ons, les jeunes nourris encore à la becquée, qui restent au nid et ne volent pas. Mais la vocation des oiseaux étant de voler, ils sont appelés le moment venu à prendre eux aussi leur envol, leur autonomie prophétique.

La pieuse gent intervient après que Mikal vole avec le cheval de Muhammad sous lui, la lance, le crin, et à sa gauche le Bon (Jésus) qui tourne autour (XLIV 10/11). Ainsi, la pieuse gent ne se limite pas au messager Potay son lien avec la Parole ni à la culture chrétienne de ses oisillons. Elle fait alliance fraternelle avec les frères de Moché, Yëchou (Jésus), Muhammad ou Mikal pour agir dans la perspective de Mes Unis (XLV/19).

La gent Me parle, elle se relie donc directement au Parlant, Dieu, dont le Bras la féconde pour en faire une Taure (XLV/12) qui fécondera le monde. Alors que les oisillons suivent les enseignements variables de MP, la pieuse gent écoute la Parole pure.

3 Quelles actions la pieuse gent doit-elle accomplir dans l’Appel lancé par Dieu ?

Dans la cinquième théophanie, Dieu affirme son intervention directe : « Mon Poing croche la raie, abat le chien la queue noire; Ma Main d’où la Moelle coule; Je suis viens prendre ton pied; La Mer noie la raie le guetteur et lève le frère la fane; Je parle mille mille ans; Je lave ton cœur; Mon Bras dans la gorge du frère pousse le Fer dans la main; le Fer fend l’épée la noix, le Four cuit l’épée mou; Je souffle ton cheveu. »

En synergie avec les actions de Dieu, quand la gent est devenue pieuse, « elle choit le sein devant, le sein est dur… haut elle choit, blanc l’Eau, elle bout elle choit, frappe le fouet. Haut la pieuse gent choit l’orage ; les oreilles crèvent elle crie les scies ; brume les perles, le guetteur le ventre perd… Mes unis roulent la graisse dans l’eau… »

En synergie avec les actions de Dieu, MP doit s’éloigner de la napée et de la raie qui boit dans son foie, et marcher la hanche droite. Le juste frère doit paler son île qui touche la Main qui le tire haut. Puis il doit rouler la peau du livre qui ment, faire dégorger le prêtre (l’homme Michel). Ce reste devient un Mikal et rappelle les saints qui se sont égaillés. Alors que le faucon (Michel) nichait en (XVI/14) la gent vole en (XLV/25-26) : Mikal a le Blanc, voilà le Retour, mon faucon vole, son pied dort sur Ma Main ! Passer du rouge au blanc est un accomplissement spirituel majeur. Car MP avait le front (XXVI/6) et le cœur (XLIII/7) rouge. Quand Adame frappe l’arbre de la Parole qui pleure le sang, il devient rouge.

Puis en synergie avec des Mikal (le Coran où ce mot apparaît en 2/98 relie Mikal à Mes messagers et Gabriel aux anges, c’est donc un nom collectif appliqué aux humains qui portent un Message), Mes unis roulent la graisse dans l’eau, L’Eau bout, la Mer noie la raie et le guetteur, le roi à la peau lourd nu.
Des événements déterminants devraient se succéder, mais la déviance du témoin risque de ralentir ou de décaler l’accomplissement collectif attendu par Dieu