Le post 42 a évoqué la situation de l’humanité passée et présente. Ce post prend la suite en parlant des perspectives d’avenir proposées par la Parole du Créateur pour faire face aux drames planétaires qui s’annoncent pour les générations futures. La Parole de 1974-1977 y sera abondamment citée car Elle a été révélée dans le contexte de nos sociétés contemporaines.

Au début de l’humanité, le petit groupe des homo sapiens spiritualisés par Dieu était heureux de partager leurs joies dans un jardin riche en fruits et en herbes portant semences. Heureux de parler directement avec leur Créateur qui les guidait. La vie sociale était beaucoup plus simple il y a 50 000 ans que pour les milliards d’humains actuels vivant dans de grandes sociétés verrouillées par de puissants pouvoirs.

La respiritualisation de l’humanité par la revitalisation de nos âmes individuelles, est la seule solution pour échapper à la mort. Elle déterminera aussi l’évolution de notre planète. La Parole nous donne la bonne direction et rappelle notre proximité avec le Créateur dès 1974, 1/9 : « Tout homme, même celui qui n’a jamais reçu Ma Parole, au milieu des arbres et des bêtes sauvages, au milieu des cités bâties avec science, même celui qui M’a rejeté avant de Me connaître, sait Qui Je suis quand Je lui parle…car Je suis si proche d’eux qu’ils peuvent ne pas Me voir, mais qu’ils sont moulés à Moi comme l’arbre poussé contre le mur du Temple se moule au contour de ses pierres, se courbe selon l’arc de son porche ».

Ma modeste pensée se moule aux mots choisis par Dieu dans Sa Parole qui nous informe et nous conseille. Nous sommes libres d’écouter notre Créateur. Jésus (post 2) en 1974 parle de Dieu comme le Père, Père de l’Univers, et le Père trop aimant, ce mot n’est pas repris en 1977, où le témoin a entendu une vocalisation du tétragramme YHWH. Dans Sa Parole de 1974-1977, des mots comme religion, politique, démocratie sont totalement absents, mais loi, gouvernement et justice y sont cités à propos des institutions en place, ces superstructures du passé.

Par contre les pouvoirs, rois noirs, rois blancs, prince du culte, puissants de toutes sortes sont dénoncés avec fermeté, et Dieu en parlant de notre avenir, évoque les âmes, les assemblées, et les nations. L’humanité reste libre de son destin, mais le Créateur nous donne des pistes pour sortir de l’ornière où s’enlise le monde actuel.

1 L’avenir de l’humanité dépend d’âmes fortes et aimantes

En 1974, 4/6, Dieu donne une définition spécifique au mot âme : « L’âme peut être souffrante, Je la guéris, mais elle peut aussi trouver sa fin sans retour. L’âme est le regard, la main, la gorge, l’estomac du spectre ; par elle Je peux le réchauffer de l’éclat de Ma Gloire, Je peux le nourrir à jamais. Sans l’âme, le spectre erre tourmenté, aveugle, affamé par les galeries sombres creusées par les vers et par les enfers glacés qui le font de givre ; alors il effraie les humains. Ne tremble pas à Ma Voix, tremble d’anéantir ton âme ». Le spectre est ce qui reste de vie à l’homme mort qui a maltraité son âme.

Notre avenir heureux ne sera pas celui d’une masse plus ou moins bien dirigée par des rois noirs, des rois blancs et leurs serviteurs soumis. L’histoire humaine a montré que quelques personnalités éclairées pouvaient être des catalyseurs de changements considérables, comme Gandhi, que les indiens appellent père de la nation et « mahatma » (grande âme), ou Mandela et Martin Luther King. Assassinés pour deux d’entre eux, ils ne sont pas morts en vain, leur exemple et leur enseignement ont perduré.

Au début de l’humanité, il y a l’amour du couple : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul » dit Dieu avant de créer Eve, et Il ajoute en 1974, 38/7 : « Ne sois pas comme les ambitieux qui éloignent femmes et enfants, se vêtent de la tunique des vierges, croyant s’élever en vertu devant les hommes et croyant Me servir mieux. Ils ont oublié Ma Parole, les insensés ; le tentateur les a violés sous leur tunique, a engrossé leur cœur d’orgueil et d’ignorance. Toi, vis auprès de ton épouse et tes enfants devant toutes Mes assemblées pour montrer ou est Ma Volonté ».

L’exaltation de l’abstinence sexuelle imposée par les églises chrétiennes est désavouée. Elle a causé des dommages considérables, poussé à des comportements blâmables et scandalisé ses fidèles. A l’origine de ses théories fumeuses, il y a quelques versets mal interprétés de l’Evangile et les idées de Paul. Les théologiens divisent la Parole et y ajoutent leurs préjugés. Tous les êtres humains ne peuvent constituer une famille avec des enfants, mais c’est une base incontournable de la société, le lieu privé où le couple peut s’aimer au quotidien et transmettre à leurs enfants des valeurs spirituelles en sus de l’éducation du corps et de l’esprit.

C’est là que des âmes fortes peuvent se construire avant d’aider toute l’humanité. La famille est un lieu intime : « Que les joies que J’ai réservées aux époux consacrés (l’un à l’autre) demeurent secrètes en(tre) eux, que leurs cris de bonheur ne percent pas les murs » (1974, 9/7). Aucune société n’a pu durablement supprimer la cellule familiale et heureusement ! C’est l’école de l’amour, l’amour du couple, l’amour parental et l’amour universel auquel les parents éduquent les enfants.

La famille fait la transition entre le domaine privé et le domaine public et détermine l’avenir de l’humanité par la qualité des âmes qui la constituent. Dans l’humanité heureuse, l’infrastructure de vie sera ces sentiers de l’amour où les âmes circuleront ; alors les superstructures actuelles se réformeront en profondeur. Des assemblées fraternelles serviront de relais d’étape ouvertes à tous les « étrangers » tout au long de notre ascension commune.

2 La vie d’assemblée, une fraternisation d’âmes qui récusent tout pouvoir

Une assemblée c’est : « la réunion, dans un même lieu, d’un nombre plus ou moins considérable de personnes qui délibèrent ensemble en vue de prendre certaines décisions ». Comme dans les assemblées générales d’association ou l’assemblée nationale française qui regroupe des députés.

En sus de ces assemblées profanes, il y a les assemblées de culte qu’il ne s’agit pas d’abolir mais de nettoyer de leurs princes (7/4). Les croyants se réunissent dans un lieu de prière. Des petites églises en déshérence aux megachurchs américaines pour les chrétiens, des mosquées de garage aux mégamosquées pour les musulmans, ou dans les discrètes synagogues de nos frères juifs. Dieu nous appelle en 35/11 à « l’alliance fraternelle avec elles et à disposer sur le lieu de prière la Parole comme ils la proclament ». Pas de sectarisme religieux !

La Parole n’utilise pas le mot « communauté ». La fermeture de beaucoup d’entre elles et leurs règles imposées comme pauvreté, chasteté et obéissance défient la Sagesse de la Parole. Mais les lieux ouverts de retraite et de resourcement animés par de pieux bénévoles permettent de se respiritualiser : foyers de charité chrétiens, centres de méditation bouddhistes, ashrams hindous…

Les assemblées de la pieuse gent (post 25) seront « souveraines d’elles-mêmes ». « Sur mes assemblées Je n’ai établi aucune principauté, c’est le monde qui l’a établie, comme l’envahisseur s’installe sur l’héritage des nations conquises par sa violence, qui leur clôt les oreilles, les yeux, la bouche, pour qu’elles ne M’entendent plus, qu’elles ne Me voient plus et ne Me parlent plus, pour qu’elles le croient mon tenancier, l’envahisseur habile à Me faire dire ce que Je ne dis pas, à faire vivre les nations comme Je ne veux pas » (3/1).

Dieu nous appelle à l’amour : « N’ai-je pas mis les forts et les sages au service des faibles et des petits ? » (26/9), mais aussi à la prudence face à ceux qui perturberont leur vie en 27 : « Aime ceux qui marchent vers leur perte ! Tu ne les aimeras pas si tu les reçois dans Mes Assemblées, ils se croiront élus…Tu éloigneras de Mes Assemblées avec douceur et discernement ceux dont le péché est public comme celui des adultères et des prostitués et qui ne montrent aucune pénitence, ceux qui font abus de richesse et de puissance car J’ai interdit qu’on s’empare de l’héritage de Mon Peuple et de son gouvernement que J’ai laissé à tous, qu’on détourne vers l’échoppe du banquier et du marchand la récolte du paysan et le salaire de l’ouvrier par toutes sortes de séductions et de corruptions. Ceux aussi qui détournent vers eux Ma Puissance et se font passer pour mes portiers, les princes du culte, les prêtres, les docteurs qui se font passer pour Mes Messagers ». Ici le sens d’adultère et de prostitué n’est pas uniquement sexuel, il s’agit de toute fornication avec le mal. La prostitution dans le monde moderne est surtout le culte de l’argent (Mammon) et celui du pouvoir.

L’absence de princes sur les assemblées nouvelles les différencie de la plupart des organisations existantes, même petites, où la vigilance face au pouvoir est limitée, du petit pouvoir d’un M. le président à celui d’un influenceur habile. La manipulation pour prendre le pouvoir est évidente dans les grands rassemblements comme en politique où l’orateur fait donner de la voix pour scander « qu’un sang impur abreuve nos sillons », sans que les masses présentes ne réfléchissent à ce qu’on leur fait chanter à l’unisson.

Les assemblées à construire sont à taille humaine, comme les communes ou les associations, une taille qui permet de se connaître et d’identifier les sages à écouter et ceux qui sont à écarter, perturbateurs ou agents infiltrés par les pouvoirs. Elles donneront l’exemple de la liberté et leurs alliances fraternelles avec les assemblées existantes détermineront la vie des nations et leurs relations pacifiques. Leurs concertations à petite et grande échelle se feront dans une perspective sublime qui englobe toute l’humanité : « La mesure et la douceur ont disposé les bans du grand conseil de Mes Assemblées ; Je l’attends sur Ma Montagne Sainte » (25/9).

Les assemblées à construite sont aimantes : Ne dis pas aux étrangers « joignez-vous à mes assemblées, avec elle je vous aimerai ». Dis-leur : « Etrangers, je vous aime avant de vous connaître, avant que vos têtes aient affleuré l’horizon, j’ai dressé la table pour vous restaurer, j’ai ouvert les rangs de ma race pour que vous y preniez place » (25/1). Ainsi disparaîtront ces plaies que sont le sectarisme, le repli identitaire, le refus de partager nos richesses superflues, ainsi disparaitra la notion même d’étranger.

3 Des nations libres qui embrassent l’idéal d’une humanité fraternelle

La Parole parle avec insistance des âmes et des assemblées, elle évoque à peine les nations dont la reconfiguration est une perspective lointaine et imprévisible. Une nation embrasse un espace d’échanges et de concertations intermédiaire entre les assemblées et la planète pour s’attaquer à des sujets plus vastes. On peut parler de myriades d’assemblées, formelles ou informelles. Les nations sont moins nombreuses : il y a 200 états nations affiliés à l’ONU, certaines comme les USA sont une fédération d’états et d’autres sont trop hétérogènes pour rester unis et se diviseront comme cela a été souvent le cas dans l’histoire.

Avec plusieurs centaines de nations dans une humanité de 8 milliards d’individus, elles embrasseront des millions d’individus alors que les assemblées, devraient rarement dépasser la dizaine de milliers de personnes actives. Le processus décisionnel des nations doit donc tenir compte de l’effet de masse. La confédération helvétique avec ses 8 millions de suisses et sa longue expérience de concertation dans ses 26 cantons me semble plus gérable que la France hétérogène et hypercentralisée avec ses 60 millions de citoyens ; La Suisse a toujours mieux accueilli les immigrés et montre une belle réussite économique. Les âmes et les assemblées se montrent de leur côté beaucoup plus accueillantes et généreuses que les bureaucrates des grands Etats.

Il est facile de déménager en France, mais dès qu’on passe une frontière étatique, tout devient très compliqué (même si l’Europe a permis quelques progrès limités). Les entreprises multinationales, limitées à une logique de profit, sont mieux équipées pour pallier les complications créées par les états, mais les individus sont souvent sans défense. Les migrants qui cherchent ailleurs un meilleur avenir sont souvent traités de manière inhumaine. Et la situation des apatrides, quelle qu’en soit la cause est parfois dramatique. Le maréchal aux commandes en Egypte, pour faire taire les opposants courageux, les met en prison, puis leur fait ce chantage : « si tu veux être libre avec ta famille, tu dois renoncer à ta nationalité égyptienne ». Epuisés par ces prisons indignes, certains acceptent, mais il leur faut alors trouver un autre état qui les accueille et ce n’est pas simple. Même les doubles citoyennetés sont parfois mal vues. Cet embrigadement des hommes dans des citoyennetés cloisonnées est funeste.

L’idée d’états islamiques revendiquée par certains est absurde, car le Coran se vit dans l’âme de chacun, et parler de loi islamique est une ineptie (« pas de contrainte en religion »). C’est au nom de l’idéologie d’un pays des purs (le Pakistan) que l’Inde a été fracturée et que cinquante millions de personnes ont subi ou choisi une douloureuse migration. Cette division a conduit à une surenchère politique, militaire et nucléaire calamiteuse.

Rappelons que Shari’a n’apparaît qu’une seule fois dans tout le Coran en 45/18 dans le sens de voie : « Nous t’avons ensuite placé sur une voie, procédant de l’ordre, suit là donc et ne suit pas les passions de ceux qui ne savent rien ». Ce verset s’adresse au prophète et à ceux qui le suivent dans son contexte social et temporel (post 17). Le verset 5/48 dit : « Nous avons donné à chacun une règle et un chemin. Si Dieu avait voulu, Il aurait fait de vous une nation unique ». Ceux qui veulent imposer une « Shari’a » universelle sont dans une ignorance profonde, comme ces guerriers islamistes au Mali qui décrètent que si les villageois veulent avoir la paix, les hommes doivent être barbus et les femmes voilées !

Ainsi, on peut traduire le mot umma par nation (post 34) mais au pluriel, dans la diversité des peuples qui se réfèrent au Coran et quand elles regroupent des humains qui ont la « volonté de vivre ensemble » dans une organisation sociale librement acceptée. C’est très différent de l’état nation qui impose ses lois, profanes ou religieuses, pertinentes ou absurdes, à tous ceux qui vivent à l’intérieur de ses frontières.

4 Une réorganisation indispensable de la société humaine pour anticiper les drames qui s’annoncent

Le Créateur propose à l’humanité un plan planétaire de restauration du bonheur. Sa Parole nous appelle à récuser toute forme de pouvoir, à établir l’équité et à dépasser la notion d’étranger, donc les frontières arbitraires instituées par les hommes. L’état nation, ses mythes identitaires, son monopole de la violence légale et sa logique de citoyenneté exclusive doivent s’effacer.

« L’envahisseur qui s’installe sur l’héritage des nations conquises par sa violence » (3/2), c’est le pouvoir sous toutes ses formes et la lutte pour s’en libérer sera énergique. A l’échelle des âmes et des assemblées, le changement pourra se faire subrepticement, dans la mesure, la douceur, la patience, mais à l’échelle des nations et de la planète, il en est tout autrement. Malgré les espérances de ma jeunesse, les bruits de bottes, les rafales de mitraillettes et les bombes assourdissantes n’ont jamais cessé. Dieu savait dans les années 70 lors de Son Appel qu’il faudrait du temps aux hommes pour y voir clair.

Il nous dit en 1974/28 : « La Vérité c’est que le monde doit changer, Ma Parole est la Loi qui vient, les nations s’y sont-elles jamais soumises ? Tu aideras l’opprimé cotre l’oppresseur, le spolié contre le spoliateur ; avec tes frères des steppes, ceux qui ne prononcent pas Mon Nom, tu établiras l’équité. Mieux vaut qu’elle s’établisse sans Mon Nom plutôt qu’en Mon Nom règne ce que J’ai en horreur. Je l’ai crié à Génésareth, mais la multitude qui m’écoutait est demeurée assise avec ses chefs et ses prêtres. Le temps est venu où Ma Parole s’accomplit, Mon Appel est entendu par des hommes qui me haïssent. Ce que leurs pères m’ont demandé la nuit où ils avaient froid et faim, et qu’ils n’ont pas obtenu de ceux qui parlaient en Mon Nom, Je le fais aboutir aujourd’hui, car ils n’ont pas péché par envie, leur cœur est resté généreux…Il est temps que Je libère les nations ; dans la nuit Je leur ai fait entendre le délire des puissants, des princes et des riches, elles ont compris, elles se sont levées, elles ont rompu leurs chaînes, elles ont repris leur héritage aux voleurs. J’ai effacé leurs violences comme des nuages. Les nations reviendront vers Moi, d’autres nations se libéreront ».

Ce puissant appel aux nations « s’accomplira pour les générations qui sortiront de notre descendance » (29/1). Plus les puissants tarderont à restaurer l’équité, plus le risque de violence augmentera. L’évolution actuelle du monde présage des lendemains très difficiles qu’il faut préparer en fortifiant nos âmes et en construisant de solides assemblées fraternelles, havres de paix pour les déshérités.

Notre nation déspiritualisée vénère les déesses Démocratie, Loi et Justice qui s’appuient les unes sur les autres (post 70 § 6). Où nous mènent-elles ? Quand, sous les ordres du maréchal à qui l’assemblée nationale française avait donné les pleins pouvoirs, la police nationale faisait résonner ses souliers dans les escaliers des immeubles pour en extirper nos frères juifs et les envoyer à la mort, du point de vue juridique, ces horreurs commises sur ordre par les fonctionnaires de Vichy étaient tout à fait légales.

Face au nazisme et à ses collaborateurs, la résistance s’imposait en considérant toutes les options : ruser, prendre le maquis ou préparer la guerre de libération dans l’espérance du débarquement de ces courageux soldats américains qui ont écourté l’horreur du nazisme qui se voyait durer mille ans. Dans des situations moins extrêmes, une loi nationale concoctée par des juristes éloignés du terrain et imposée aux hommes est rarement la bonne solution aux difficultés de la vie sociale et n’apporte pas d’équité. La loi nationale doit se soumettre à l’objection de conscience des citoyens concernés, d’où l’importance des âmes et des assemblées comme contre-pouvoir face à la contrainte étatique. On peut changer d’assemblée ou en constituer une si sa direction nous parait mauvaise, mais changer d’Etat-nation, c’est autre chose. Il faut libérer l’humanité et prendre pleine conscience de son unité. C’est l’Appel du Veda : enfants de l’immortalité, soyez unis !

La Parole de 1977 nous indique cette sublime perspective du monde où « les nations embrassent le frère (qui) ne vend pas le pain et la laine » (19/22). Quand l’homme ne se crispera plus sur ses petits pouvoirs et ses biens matériels superflus, il vivra dignement et simplement. Il devient frère de tous les hommes, prêt à partager et il « fend le souci des nations » (49/3).

Les perspectives d’avenir esquissées ici convergent avec celles de Gandhi : « Le véritable fléau, c’est l’étroitesse d’esprit, l’égoïsme et cet esprit de clan qui fait le malheur des nations modernes. La cohésion des nations est faite de la réciprocité d’égards entre les citoyens. Un jour, il faudra étendre à l’univers entier cette entente nationale par la solidarité qui a toujours caractérisé la famille ». Le post 41 parlera de la non-violence (ahimsa) prônée par Gandhi dans son contexte historique