Pour retrouver l’unité fondamentale dont l’humanité déchirée par les pouvoirs a tant besoin, la Parole du Créateur est un outil irremplaçable. Surtout celle dictée en 1977 avec sa symbolique des couleurs, blanc, rouge, noir…

Mais la bonne compréhension des textes sacrés nécessite un travail important pour les lire sans filtre mental. Il faut écarter la poussière accumulée sur eux par les scribes qui les ont altérés et les idéologies religieuses et les rapprocher. Le principe d’unité est rappelé par Dieu : « Ma Parole ne se divise ni ne se tait » (1974, 15/6). Pour y parvenir, il est préférable d’utiliser une méthode de lecture réfléchie, efficace et accessible à tous.

Dans son travail d’étude du Coran le Dr Al Ajami, réfléchit au sens à donner à chaque mot du texte coranique à partir d’une part du contexte des versets voisins, d’autre part de toutes les occurrences de ce mot dans l’ensemble du Coran. Le frère de l’aube (35/7) (l’architecte de passerelle de l’entrée 158 de son blog) utilise une méthode similaire pour rapprocher les textes de la Parole de 1977, du Coran et de la Bible.

La méthode de ces experts arabophones nous permet de mieux comprendre le Coran, un texte qui pose problème à cause de la polysémie des racines arabes. Ce post va l’appliquer au français de la Parole de 1977 qui nous « livre un langage qui donnera l’intelligence (23/4) » ; il faut donc apprendre ce langage. Nous avons constaté que son témoin M. Potay (MP) l’a altérée et veut nous imposer via son copyright son interprétation discutable (voir l’étude à l’onglet « articles » du site)

Ce post va donc prendre quelques exemples d’interprétations de MP qui s’écartent à l’évidence du sens à donner à cette Parole en la prenant pure et entière et en y réfléchissant avec méthode. Ses erreurs s’expliquent par le filtre mental du témoin, ancien prince du culte orthodoxe chrétien.

1 Du français de 1974 au langage de 1977

La Parole de 1974-1977 peut être lue en ligne mais avec les altérations, parenthèses et commentaires du témoin qui dévient le sens de cette Parole vers ses idées religieuses de cet homme ignorant du Coran qui prône le christianisme du Sermon sur la Montagne (Evangile de Matthieu 5/7).

Il justifie sa posture avec un concept de son ex-église : il serait le locum tenens de Dieu, une personne « habilitée à exercer une fonction, en l’absence ou en l’attente d’un titulaire », comme si Dieu était contraint de passer par son intermédiaire. Le détournement de sens par ses parenthèses est parfois évident, comme en VIII/5 : Assieds (-toi à) Ma Place. Les altérations du texte peuvent être constatées en comparant ses premières publications partielles en 1978 aux éditions actuelles.

Michel Potay a reçu le Message à Arès dans deux circonstances qui montrent une progression. De la lumière qui émanait du corps ressuscité du prophète Jésus qui éclairait toute la pièce en 1974 à la Lumière aveuglante du bâton ardent des 5 théophanies de 1977 accompagnée d’autres manifestations surnaturelles décrites dans son témoignage.

En 1974, le prophète Jésus s’adresse à un prêtre orthodoxe qui en avait fait son Dieu (à la suite de son église) et qualifie Muhammad de « le plus sage et le plus écouté des messagers (2/9) ». Tout l’édifice mental du témoin s’effondre brutalement, il n’ose pas contester et même parler, le regard perçant de Jésus devine ses pensées. Jésus s’adresse à cet homme cultivé dans un français littéraire : de longues phrases, des mots précis et une grammaire impeccable aux yeux des puristes. Ce texte parfois répétitif n’a pas été altéré et ne pose aucun problème d’interprétation.

En 1977, la Voix qu’il entend comme Moïse avant lui émane directement du Créateur. Il crée un langage nouveau. Il fait éclater les contraintes du français classique dont il garde des mots en insérant des mots d’autres origines. Pour Lui, cette langue reste du « bruit d’homme ». Il faut la dépasser pour progresser vers la simplicité et l’unité spirituelle. C’est ce nouveau langage que nous pouvons apprendre pour nourrir notre intelligence spirituelle.

Michel Potay déclare que la compréhension totale de ce langage lui aurait été donné par Dieu sur le moment. Il se leurre lui-même comme nous allons le voir dans ce post. Dieu lui a simplement insufflé le sens de certains mots inconnus du témoin. Pendant les théophanies, il résiste de toute sa force au Message. Il défend son église chrétienne car depuis 1974, il a eu le temps de reconstituer une idéologie d’interprétation du Message. Il veut s’éloigner le moins possible de sa culture religieuse et préserver son statut de prince du culte et de théologien de référence pour ses fidèles.

Le langage livré en 1977 transcende le français des intellectuels. Il parle aux francophones mais les laisse parfois perplexes. Il se rapproche des langues sémitiques de la Bible et du Coran. Il se libère du carcan grammatical des langues indo-européennes et redonne à chaque mot une dimension poétique et une richesse de sens. Surtout si le croyant élargit sa compréhension en les replaçant dans le contexte de l’ensemble de la Parole. Par exemple le mot soleil ne signifie pas seulement l’astre solaire mais est un symbole de la Lumière apportée par les prophètes successifs comme en (XIII/17) : « Muhammad tient le soleil sur la tête de Jésus ».

Le Créateur de la matière mobilise en 1977 beaucoup plus de mots concrets que dans la Parole de 1974. Il fait référence aux règnes minéral, végétal et animal qu’Il connait mieux que quiconque et qui illustrent parfaitement ce qu’Il veut nous faire entendre dans Ses versets. La pierre, la terre, de nombreuses espèces d’animaux sont abondamment utilisées et presque toutes les parties du corps humain sont évoquées. Les couleurs sont également très présentes. Ce post va les analyser.

2 L’exemple des couleurs dans la Parole de 1974-1977 : analyse méthodique

Commençons par le gris, utilisé une fois en 1977 : « le divin ont la tête dans la fumée le cumin le dos vêt l’aile de mite, le divin ont le dos gris portent les livres comme les cannes (XVI/3) ». Cette couleur est suivie de sacarlate (écarlate en français, scarlett en anglais, un rouge vif qui évoque les tenues des dignitaires du pouvoir, cardinaux ou juges) : « le croubi (chérubin ou ange), le divin et le dévis -son cil est sacarlate- lui nouent le collier (XVI/5) ».

L’interprétation de ces couleurs est simple : Dieu dénonce ici les mises en scène des grands pouvoirs religieux. Ceux qui se prétendent divins (avec le pluriel de majesté), les hauts gradés du roi blanc et du roi noir, et ceux qu’ils considèrent comme des déviants, les petites religions et petits pouvoirs profanes autonomes. Les deux alternent les parures éclatantes pour impressionner les fidèles et les parures tristes pour jouer les modestes théologiens ou juristes mais s’allient pour soumettre les hommes. Comme ils voudraient se soumettre les anges en leur passant un collier.

La couleur jaune est utilisée deux fois : « la lèvre jaune la lèvre noire (XXXVI/12) » pour évoquer la diversité des types physiques humains et « le fil jaune de Mon Nerf (XXXIX/3) pour évoquer le lien entre Dieu et son « image et ressemblance », l’homme.

La couleur verte est utilisée trois fois, en II/6 : « Mon Bras l’arbre vert entre dans la fente (de l’oreille du frère cité au verset précédent) ». Puis en XVI/13 : « le gland de fer couche Mikal, il dort sans paupière, sa mâchoire pousse l’arbre la pointe toujours verte ». Enfin en XXIX/12 : « le roi blanc son ventre bois vert…Mikal coupe le bourgeon…le roi blanc, son fils pend un sac, Je parle à Mikal pas le sac ».

Ainsi le vert est associé au symbole de l’arbre porteur de Vie, l’arbre avec la rave et la fleur (XXII/17) qui contraste avec l’arbre qui se dessèche et tombe (1/12) et l’arbre de la Parole qui pleure le sang (XIV/2) après qu’Adam l’ait frappé. Le roi blanc, le pouvoir religieux, a encore un peu de bois vert et c’est le devoir de Mikal de couper le bourgeon qui sort de son ventre. Mais l’homme Michel résiste à la faire, d’autant plus que le roi blanc est toujours vivace en lui.

La couleur bleue a posé un problème sérieux au témoin qui frappe la Parole pour la faire coller à ses idées. En XIV/13 : « l’homme voit l’île loin », il ajoute bleue pour qualifier l’île et déclare que le sens de ce verset est complexe. Le mot île est cité 12 fois dans la Parole, en particulier en XLII/9 où Michel Potay supprime le verbe touche : « le frère assoit le pal l’île touche Ma Main tire haut » devient « le(s) frère(s s’)assoi(en)t (sur toi comme) sur le pal (s’assoit) l’île ; Ma Main (les) tire (en) haut ».

Pourquoi ces altérations alambiquées ? Le mot bleu a une portée symbolique qui dépasse la simple notion de couleur dans : l’homme dit « Où est le Bleu ? ». En XVIII/12, peu après « Je suis Blanc » en XVII/12 donne aussi à Blanc un sens symbolique fort. Bleu apparaît en II/5 : « Le frère ouvre l’oreille, son poil est la terre, pleine l’Eau Bleue, la graine », qu’on peut rapprocher de VIII/4 : « Le frère de l’oreille boit, elle est bénie ». En VI/1 qui décrit ce que le témoin expérimente lors de son transport dans l’univers, le feu est bleu. Et en XXXV/7 : « Frère de l’aube, ton frère son front léger. La vigne bleue monte (jusqu’à) sa tête. Le Jus, le peuple (y) donne sa langue ».

La couleur bleue est donc associée à un frère dont l’île touche la Main de Dieu qui le tire haut, et le Jus de sa bonne pensée, la vigne bleue nourrira le peuple de Dieu. C’en est trop pour le prêtre Potay, il faut occulter l’annonce de ce frère et se mettre en avant comme seul interprète de la Parole. Cette double intention explique toutes les altérations relevées (voir l’étude)

3 Blanc, rouge et noir dans la Parole de 1977

Comme pour Bleu, le témoin utilise une majuscule pour Blanc et Noir dans certains versets où ils symbolisent le Bien dont Dieu est la référence (Je suis Blanc) et le mal qui est son contraire (le bras de Noir, le ventre de Noir, l’œil de Noir, les enfants de Noir). De même, la Parole dit « le noir » à plusieurs reprises pour signifier la personnification du mal. Le qualificatif noir se trouve en 22 occurrences, plus 7 fois pour l’expression homme noir et 5 pour roi noir. Blanc se retrouve en 19 occurrences et roi blanc 31 fois. Noir et blanc sont donc bien plus que de simples couleurs.

Rouge n’apparait qu’en 10 occurrences, en contraste avec Blanc en XIV/3 : « Rouges ! Je suis Blanc l’Eau. Rouges, Adame le fils et fils et fils jusqu’à Yëchou percé, Muhammad lance le fer ». Sur le sens à donner à rouge et fer, la pensée de MP donne une interprétation insuffisante. Car dans la Parole, rouge est associé au christianisme doloriste (le salut par la crucifixion) et le témoin n’y voit qu’un sens d’effort. Même limitation pour « fer » que MP comprend comme simple métal d’une arme.

Rouge en (XIV/7-11), la couleur du sang, est associée à Paul qui détourne la faim de Parole : « Toi assis sur l’île sèche, là Cha’oul (Paul) boit la pluie, tord la faim. Cha’oul donne la Parole en bruits de bruits. L’île (devient) sourde, mal (à) l’oreille, (Le peuple) pousse Cha’oul dans la mer. Le sang chasse à l’île sèche. Là assois Ma Parole ! (L’île te fait) honneur. L’île, ton œil tourne autour ». MP y voit une allusion à l’île sèche de Malte et son idée erronée détourne l’attention du lecteur.

Ici MP fait deux altérations : il remplace « Ma Parole » par « la Parole » et « ton œil » par « Mon Œil ». La Parole lui demande bien de concentrer sa mission sur le monde chrétien (ton œil autour). Mais il voudrait que l’île du christianisme lui fasse honneur et que l’Œil du Père l’entoure. C’est aussi l’objectif de sa parenthèse « (Tu es) mon Honneur (XXXVI/16) » qui lui permet de marteler dans la tête de ses fidèles qu’il est lui-même l’Honneur de Dieu.

Le biais des parenthèses de MP est flagrant. En XXVI/6-7 : « Ma Part manque (à l’homme qui la refuse), ta main (lui manque) aussi, ton front (peut-être) rouge (d’effort), ta main (est fermée comme) une noix. B’hêr (mer en arabe), bhêr à l’homme noir, b’hêr à Moi, une eau, Mon Eau. Le b’hêr porte sa part ». Le verset XXI/12 dit : « la Mer entre dans ta vessie », un organe d’élimination et non de fécondation et MP croit y voir l’annonce de sa grande fertilité spirituelle ! Le verset XXVI/6 dit simplement que si la Mer de la Parole manque à MP qui la déforme, son front reste rouge de culture chrétienne et sa main (son action missionnaire) se stérilise. Alors « le blé (de la mission) se vide (XXVI/8) », mais MP n’y voit que l’annonce d’une crise écologique !

L’île chrétienne est sèche parce que la Parole y a été détournée, c’est le règne du sang, celui de l’Arbre qui pleure le sang et couvre de rouge les chrétiens et le front de MP, comme la langue rouge du frère (XLIX/6) qui doit être lavée. En I/12, première occurrence du mot Mikal, la Parole lui dit : « Parole de Mikal Ma Parole. Mikal boit Mon Eau. Sa langue l’Eau lave le cal (en fait) une main blanche. La boue coule (de) sa tête, l’Eau va dans un pli d’argent ». Ainsi, le prêtre Michel à qui la Parole est adressée a de la boue dans la tête et du cal sur sa langue. La Voix lui ordonne pour devenir Mikal de se laver avec l’Eau de la Parole pour que sa main (sa mission) ne soit pas comme une noix desséchée qui ne peut devenir un arbre vert.

Le verset XIV/12 dit : « Sous le pouce l’œil de Yëchou. Muhammad (a) l’œil plein d’Eau. Ton œil (a) le feu ; (l’)homme voit l’île (de) loin ». La Parole affirme donc que le Message de Muhammad permet de dépasser le christianisme altéré par Paul (sous le pouce). Et c’est à cet endroit que MP ajoute le qualificatif « bleu » à son île pour s’attribuer cette couleur symbolique.

En XVII/7-15, la Parole poursuit : « Le roi mange la cervelle de mordeurs. Les chiens sans œil filent leurs dents, les griffes, le coude bat les chaînes. Jusqu’à l’île tu montes. Chien mouillé tu (pro)jettes (tu secoues comme un chien mouillé) les nuits dans la mer. La mer (em)porte les nuits, loin. Garde toi clair, l’œil (en) feu sur l’île. Là Chéoul tord la faim. (A) toi l’air (ap)porte le drap, le grain. (Le) vent prend ton aile blanche. Les nuits tu restes homme clair, blanc. Je suis blanc. Soleils et soleils (ont fini en) fumée. (Ils étaient) blancs ; (ad)vient (sur) eux le noir. Voilà ta tête (et) ta peau : la maison. (Les) frères de Yëchou entrent dans ta tête, la maison sur l’île ».

Retrouver le Blanc en buvant l’Eau de la Parole est indispensable pour Potay comme pour nous.

4 Quelques autres faux sens, contresens et altérations du témoin de la Parole

L’analyse ci-dessus est un exemple de ce qui peut être compris dans la Parole de 1977 sur le thème des couleurs avec la méthode utilisée par d’éminents arabophones pour le Coran. Il n’y a ni compréhension définitive ni interprète adoubé par le Créateur. mais chaque croyant responsable devant Dieu devrait faire un effort de compréhension du ou des textes sacrés auxquels il croit pour être guidé sur la Voie droite et se libérer de l’emprise du roi blanc et de ses serviteurs.

Cet éclairage sur les sens possibles des couleurs peut être complété par l’analyse des mots fréquents comme terre (50 occurrences en 1974-1977), soleil (39), os (28), mer (26), ciel (19), pierre et arbre (16), D’autant plus que le travail d’un frère de l’aube a permis d’éclairer et d’élargir considérablement la portée de ces mots concrets. Prenons le mot fer qui a 44 occurrences.

Fer n’a pas que son sens immédiat de métal. C’est évident dans l’expression « voix de fer » qui apparaît six fois en 1977 et n’est pas spécifique au témoin. Car XVII/6 parle du « frère qui a le jardin dans la tête dont le poumon fait cent voix de fer ». Dans le chapitre XLIII, il y a plusieurs altérations de la Parole entendue par Potay. Au verset 8 « écorce devient fer dans le feu », est altéré en « écorce (devient) fer (affuté) ». Au verset 10 « Ma Main la Moelle coule. Le chien noir ne mange pas ton cœur. La Moelle (y) coule. Ton frère, la Moelle (y) coule », MP supprime la phrase faisant référence au frère. Au verset 15, il supprime « Me ».

La Parole annotée en XLIII/14-15 est : « Le Feu monte dans le fer (rouge), perce la sole, lève le Fond dans la tête du frère. La Moelle court le long (du) fer (jusque) dans la tête du frère (qui) est (restée) froide. La tête froide Me parle (prie), la tête chaude (est comme) neuf têtes (elle est dissipée) ». Ici MP fait un contresens en pensant à l’expression « garder la tête froide » pour interpréter négativement « tête chaude ». Or XXXIX/9 dit : « Tu chauffes, tu brûles l’or…l’ha caille, la pierre, léger rien ». Donc chaud n’est pas péjoratif. « Neuf têtes » évoque le développement de l’intelligence spirituelle dans la tête du frère dont l’âme, l’ha a caillé et devient dure comme la pierre tout en étant sublime de légèreté. Et MP supprime « ton frère la Moelle coule » afin que la Moelle ne fasse référence qu’à son cœur à lui.

L’expression « le gland de fer couche Mikal, il dort sans paupière » en XVI/13 nous permet de relever une autre erreur d’interprétation probable du témoin qui n’y voit qu’une balle qui le tue. Alors qu’elle peut signifier le fer de sa voix de fer qui se recroqueville comme un gland sec au lieu de devenir un arbre à la pointe toujours verte, auquel cas Mikal dort sans paupière. Or le verset 9 dit : « Homme frêle dort, Je souffle dans le sang, il court, Je tire sa paupière, le sang le sable. L’homme ne dort pas la mouche ». Le verset 13 ajoute : « Sa mâchoire pousse l’arbre la pointe toujours verte ».

La Moelle de la Vie portée par la Parole produit l’os, l’os sur lequel trotte (XXII/4) le frère. L’os qui permet d’écrire pour accomplir notre travail d’apôtre. Donc de la mâchoire du témoin ne peut sortir la Vie d’un arbre à la pointe toujours verte que si la Moelle de Dieu coule. Sinon les os froids cassent (IV/8). Les nombreuses altérations de ce chapitre restent dans la logique de MP de tout ramener à lui et d’occulter le frère en qui la Moelle coule. Et la Voix avertit MP en XXIII/13 s’il se détache de l’Arbre de la Parole : « Le fruit n’est pas l’Arbre, toi le fruit, pars, tu ne reviens pas ».

Dans sa version de 78 en XIV/6, MP écrivait : « Muhammad (pour en réchapper) lance le fer (prend les armes) ». Son interprétation est insuffisante même si l’allusion à la guerre de légitime défense du prophète est possible. Mais le sens le plus profond et important est que le Coran fidèlement transmis par le messager Muhammad permet de lancer le fer qui perce la sole et lève le Fond dans la tête du frère (XLIII/14). Alors « Mon Bras dans la gorge du frère pousse le Fer dans la main, le Fer est dur (XLIX/2) ». Mais cette montée ne s’effectue que si le pacte de la continuité prophétique est respecté (XXX/11). Or Potay le brise en se coupant du Coran.

5 Libérer la Parole de 1977 du piège (5/1) du prêtre Potay

Potay était un chien mouillé (XVII/9) en surface par une Parole qui l’appelle à monter vers l’Île. Pas l’île sèche du christianisme où chasse le sang qui rougit son peuple, mais l’île où le peuple boit la Parole qui ne se divise ni ne se tait. Les altérations de la Parole entre 1978 et 1984 relevées dans le tableau semblent limitées. Mais leur étude méthodique montre qu’elles étayent efficacement le dessein de MP pour se mettre en avant et occulter l’arrivée du frère de l’aube avec sa vigne bleue. La couleur bleue est couramment associée à la mer et au ciel au-dessus de nous. Mais « la Mer et les Cieux qui sont Mon Séjour ne sont pas d’une nature connue de l’homme (20/4) ».

Les couleurs blanc et bleu sont surtout symboliques. Mais l’expression roi blanc inclut aussi le sens courant. Le roi blanc, le pouvoir religieux, est à la fois celui qui prétend représenter le Blanc comme symbole du sacré, de la pureté, et celui qui s’habille en blanc comme le pape, les prêtres blancs ou les ordres monastiques dominicains. Ou se coiffe de blanc comme le patriarche orthodoxe. Le regard creux et blanc des spectres (31/12), un regard sans pupille, s’entend au sens premier comme le bras blanc (XLVI/2) de la tunique. Le regard rouge du tentateur (26/16) a le double sens symbolique de rouge de convoitise, et le sens premier de l’œil rouge à force de veiller sur ses intérêts. De même pour le cœur rouge dans la braise de Mikal (XLIII/7), la braise (XLIV/7) chrétienne.

Un frère de Muhammad (de culture musulmane) m’a confié qu’il avait été inspiré dès 2003 que Dieu avait donné aux hommes un nouveau Livre nommé Furqan (Coran 3/4) après le Coran. Il découvrit le message dicté à Arès en 2008, s’attaqua immédiatement à sa traduction dans sa langue natale et contacta le témoin qui voulut le rencontrer rapidement. D’après le président du groupe de Bordeaux : « On attend un frère, c’est peut-être vous ». MP savait dans la Parole de 1977 qu’un frère de Muhammad compléterait sa compréhension de la Parole pour dépasser sa culture chrétienne. Leur dialogue fit comprendre au traducteur la dérive chrétienne de MP (il écarta de son travail les parenthèses de 1977) et à MP que ce n’était pas le frère attendu.

Ce même frère de Muhammad m’a confié qu’il avait aussi été inspiré de l’arrivée du Zabour et du nom de son auteur, un travail autonome fait à partir du Furqan (donc à ne pas confondre avec les Psaumes du roi David comme le fait la tradition musulmane). En 2008 il découvrit l’existence de ce frère de Muhammad écrivant la « théorie du Zabour » et fut convaincu que c’était lui que MP attendait. C’est le constructeur de passerelle cité dans le blog de MP en août 2014 dont il essaya en vain de canaliser le travail. Avant de le casser en 2017 dans l’entrée 188 pour ce rapprochement entre le Coran et la Parole de 1977 et reconfiner ses fidèles dans son christianisme du Sermon sur la Montagne (Mathieu 5-7). M. Potay enseigne maintenant dans son blog que la Révélation d’Arès remplace le Coran sous prétexte qu’il serait encombré de hadiths.

La Parole dit à Mikal : « Les nuits tu restes homme clair blanc, (comme) Je suis Blanc » (XVII/12) et « Mikal a le doigt fort lève l’étoile de Moché Yëchou dort dans la nuit » (XX/15). Le frère de Yëchou, le croyant de culture chrétienne, ne devrait suivre MP que s’il reste blanc et le guide pour le sortir de sa nuit, sinon vient le noir et elle s’épaissira. C’est ce qui risque d’arriver aux fidèles de MP.

Pour libérer la Lumière, il faut casser le piège (IX/8) du portier (27/5) Michel avec le bâton de la Parole. Si l’homme Mikal se comporte encore en prêtre (XLII/18), la pieuse gent qui Me parle (XLV/12) doit prendre le relais pour que les générations à venir trouvent le Fond (XXXIV/7) avec la Parole pure.