1 Le contexte de l’hindouisme et du bouddhisme

Les gurus de l’hindouisme s’inscrivent dans la longue tradition des écritures védiques. Au départ, le Veda (post 6) était transmis uniquement par voie orale. Pour le consigner par écrit, leurs élites religieuses élaborèrent le sanscrit, une langue sacrée ignorée des masses indiennes. L’histoire n’a pas gardé trace des circonstances de la Révélation d’origine. La mise en forme du Rig Veda, vers le deuxième millénaire avant J.C. dura plusieurs siècles. Il fut complété par d’innombrables textes.

L’Inde védique résulta de la colonisation par des peuples de langues indo-européennes ayant migré vers le Nord de l’Inde où vivaient des populations de langues dravidiennes. Selon la tradition aryenne, le Veda aurait été révélé à des rishis (« voyants »). Ils constituèrent une tradition de transmission orale de connaissance et de pratiques à quelques élèves sélectionnés. Ils étaient cooptés pour leur capacité à maîtriser la langue sacrée mais aussi leur comportement. La sélection par la langue fut aussi celle de la Chine impériale. Les mandarins devaient réussir un concours de maîtrise du chinois classique pour obtenir des rentes et un poste dans l’administration impériale.

Plus tard, les brahmanes sont devenus une caste héréditaire de prêtres mâles situés au sommet d’une société figée par la récupération de l’idée d’incarnation des esprits issue de la culture dravidienne. Ils en ont fait une doctrine de rétribution karmique selon laquelle le statut dans cette vie dépendrait des vies précédentes et s’améliorerait dans une vie future pour ceux qui se soumettaient à l’ordre social. La connaissance est devenue un « pouvoir symbolique » (cf. Bourdieu) réservé à la caste héréditaire dominante.

Elle s’est transformée en une Inde brahmanique, environ 1000 ans avant J.C., dominée par les prêtres. Ils diluèrent le Veda de prescriptions sacrificielles à leur avantage, comme les scribes du peuple juif le firent pour la Bible. Ensuite, l’hindouisme a intégré des pratiques religieuses populaires, en grande partie d’origine dravidienne, donc très antérieures à la mise en forme des Vedas et de textes spéculatifs, les Upanishads. Des scribes ont composé des écrits de vulgarisation pour les femmes et le peuple, les Puranas. Dans cette masse hétérogène encombrée de_ livres d’hommes, il est difficile de retrouver une Parole du Créateur révélée ou inspirée.

C’est dans ce contexte figé que le Messager Bouddha (post 4), au cinquième siècle avant J.C. Il pratiqua une voie spirituelle d’une exceptionnelle rigueur et droiture sous la conduite de gurus hindouistes successifs. Puis il reçut le Dharma lors de son illumination et l’enseigna. En déconstruisant la base idéologique du pouvoir brahmanique, il affronta les érudits du sanscrit dans des joutes oratoires. Il y brilla grâce à sa lumineuse intelligence. Il constitua progressivement une solide base de disciples qui transmirent son enseignement oral du mieux qu’ils pouvaient. Les sutras, ses discours, ont survécu à l’oubli des millénaires. Mais ils ont subi de nombreuses altérations tardives.

2 Quel sens donner au mot guru ?

La notion de guru apparait dans un upanishad tardif, le Svetasvatara en VI,23 (en même temps que la notion d’un triple brahmane, trimurti). L’intercession d’un guru permettrait selon ce texte de bénéficier de la grâce de la divinité. Guru vient du sanscrit où chaque racine a des sens multiples. Au sens littéral, le guru est un « dissipateur de ténèbres », mais il signifie aussi « quelqu’un d’exceptionnel ». Dans le sens usuel, un guru est un enseignant qui transmet un savoir et des pratiques à des élèves qu’il accrédite comme disciples. Il peut aussi transmettre l’indicible par sa seule présence, son rayonnement. C’est son invisible dimension spirituelle intérieure qui le qualifie. En principe, un guru indien se rattache à une lignée de maîtres spirituels reconnus dans le monde hindouiste.

Ce mot n’est pas péjoratif dans le monde anglo-saxon (on peut être un guru de l’Internet), mais il est très péjoratif en français. Il est associé aux dérives sectaires de la deuxième partie du XXème siècle quand des maîtres spirituels orientaux, réels ou auto-proclamés, sont venus enseigner dans un Occident très ignorant de leur contexte culturel. La tradition hindouiste inclut de très nombreux gurus dont quelques-uns seulement ont laissé leur nom dans l’histoire.

Mahavira, contemporain du Bouddha avec qui il a eu des joutes oratoires. Il a formé des disciples qui ont propagé cette religion ancienne et probablement dravidienne connue sous le nom de jaïnisme. Longtemps après, Adi Shankara est un grand philosophe védantiste du 7ème siècle. Il enseignait comme Bouddha la non dualité mais a vigoureusement combattu son enseignement. Le bouddhisme avait déjà été déclaré hérétique et les brahmanes y réintroduiront l’idée de réincarnation. En témoignent les mythes sur les vies antérieures du Bouddha. Shankara était brahmane, contrairement à Bouddha. Il était influencé par les préjugés de sa caste et tenait à restaurer l’édifice théorique qui la justifiait. Son école de pensée, le Vedanta, est devenue majoritaire parmi les philosophies astika (reliées au Veda).

Ramanuja, un grand philosophe du 11ème siècle, a dénoncé les préjugés de caste de Shankara et son enseignement selon lequel toutes les manifestations et les qualités du monde matériel étaient irréelles et transitoires. Des reflets du Brahman, mais sans existence propre. Rāmānuja pensait qu’elles étaient réelles et permanentes, bien que sous le contrôle d’un principe divin. Il a donc encouragé la bhakti, le culte de pur amour à une divinité de caractère personnel. Il caractérise souvent la spiritualité indienne actuelle.

Pour les sikhs (« disciples »), le guru Nanak, fondateur de leur religion au 15ème siècle est la référence initiale à l’origine de leur livre sacré le guru granth sahib. Comme Kabir avant lui, c’était un mystique qui transcendait la séparation entre l’hindouisme et l’islam. Il voyagea pour répandre ses convictions, puis fonda une communauté à Kartarpur avec ses disciples, menant une vie simple et utilisant musique et poésie pour enseigner.
Le sikhisme comme le bouddhisme et le jaïnisme sont classés par les hindouistes dans les philosophies nastika, hétérodoxes, donc hors de leur religion traditionnelle hindouiste.

AU XXème siècle, des gurus indiens ont commencé à se faire connaître aux USA puis en Europe.
Ramakrisna (post 9) était comme Thérèse d’Avila un grand spirituel, un mystique qui plongeait souvent dans le ravissement. Il fait partie de ces gurus qui rayonnent par leur présence comme la sublime Ma Ananda Moyi . Vivekananda, le successeur de Ramakrisna dans son ashram, fut un des premiers à faire largement connaître l’hindouisme.

Après eux, Ramana Maharshi (post 11), Yogananda et Aurobindo ont continué dans cette voie. Ram Chandra (post 12), le successeur de son guru « Lalaji », a d’abord répandu son enseignement sur la méditation heartfulness et ses ashrams en Inde avant de se faire connaître en Occident. Il ne formait pas des disciples, mais des maîtres. Son contemporain Krishnamurti, désigné dès son jeune âge comme futur guru universel par les cercles théosophiques, récusa ce destin. Il devint un écrivain connu, un guru intellectuel mais ne fonda pas d’ashram. Il a contribué à faire le pont entre la sensibilité hindouiste et l’Occident.

A la suite de ces précurseurs, la mode des gurus indiens a déferlé en Occident avec des personnages pittoresques, parfois douteux ou vraiment peu crédibles pour les hommes réfléchis. Ce blog ne juge pas des intentions du maître, mais conseille d’observer les fruits de leur enseignement et le comportement de leurs disciples. Prabuphada a acquis la notoriété en Occident par ses disciples, les « Hare Krishna », qui dansaient dans la rue en vêtements indiens. Après le décès du guru, des dissensions internes ont fragmenté sa lignée spirituelle; Prabuphada fut le plus dynamique, mais il prêchait l’étude du Veda et de la Gita selon sa propre interprétation, très contestée en Inde.

Le plus folklorique des gurus exportés en Occident est probablement Osho, le guru milliardaire qui acheta un vaste terrain aux USA pour y constituer son ashram et garer sa collection de Rolls Royce. Il est devenu célèbre en prêchant la libération par le sexe. Maharishi, le guru des Beatles, développa des techniques simples de méditation pour les occidentaux, qu’il nomma « méditation transcendantale ». Certains gurus sont connus par leurs talents artistiques comme Sri Chimnoy, d’autres gurus traditionnels gagnent à être connus comme Nisargadatta Maharaj ou Chandra Swami Udasin.

Les gurus fondateurs d’ashrams réputés en Inde et fréquentés également par des Occidentaux ont beaucoup contribué à l’influence de l’hindouisme. Mais ils n’ont pas toujours su ou voulu éviter le culte du guru qui s’est instauré autour d’eux. Ainsi en est-il de Sai Baba, un homme controversé, vu par certains comme un grand thaumaturge et par d’autres comme un illusionniste. Ou plus récemment Sadhguru, un habile discoureur qui a initié de nombreux projets philanthropiques. Egalement Amma, connue pour son étreinte maternelle, qui a inspiré « Embracing the World », un mouvement humanitaire de bénévoles.

Ce déferlement de gurus contestés et la virulente campagne des médias, des cercles rationalistes et des associations « antisectes » a donné en France un sens très péjoratif au mot guru. A la différence des USA où le respect de la liberté religieuse imprègne la culture américaine. La longue domination du catholicisme a fait de la religion un sujet très conflictuel dans le contexte français. Il hérita des luttes sanglantes contre le protestantisme et du conflit avec les « laïcards » (post 55). Il se perpétue contre l’islam par la condescendance et les préjugés. L’athéisme militant a permis d’affaiblir l’emprise de l’église catholique, mais la société reste marquée par son influence.

Ainsi sont amalgamés et discrédités dans l’opinion publique française les gurus nobles et les gurus douteux. Ils sont a priori soupçonnés d’enrichissement personnel, de manipulation mentale, d’abus sexuels, d’abus de faiblesse… Or les gurus nobles peuvent beaucoup apporter à une société agitée, matérialiste, qui esquive les sujets de fond. Ses citoyens lisent de moins en moins et se droguent d’anti-dépresseurs ou de molécules de toutes sortes. C’est dans ce vide de bonheur et d’espérance que s’engouffrent les gurus douteux.

3 Le legs du guru : disciples, écrits et ashrams

Tout en se rattachant soit à une lignée de gurus, soit à des textes sacrés, soit à son parcours spirituel, le guru s’affranchit de ces références de base. Il crée ses propres doctrines et méthodes de développement spirituel pour ses fidèles. De son vivant, le guru peut facilement contrôler ses fidèles. Mais pour préserver l’avenir, ils doit transmettre un héritage spirituel, intellectuel, artistique à leurs disciples. A leur tour, ils le transmettront aux générations suivantes. Les gurus surveillent soigneusement leurs disciples pour éviter les divisions, conflits et dérives qui peuvent advenir après leur mort comme l’histoire l’a abondamment montré.

La logique de guru est très différente de celle du Messager comme Muhammad qui transmet d’abord un Message révélé qui ne vient pas de son cerveau ou de ses recherches. Quand Elle n’est pas altérée ou étouffée par les religions en place, la Puissance de la Révélation assure par elle-même sa transmission à travers les siècles. Mais la postérité du guru est par nature fragile : il peut soit susciter un noyau de disciples dévoués qui cherchent activement à promouvoir la mémoire du guru, soit laisser des écrits qui feront date, soit fonder un ashram. Au-delà de cette difficulté à perpétuer sa mémoire, le guru a du mal à éviter la vénération de ses fidèles et il la recherche parfois. Il tombe alors dans le piège du pouvoir religieux personnalisé, du vedettariat de nos sociétés modernes qui gangrène la politique et les médias.

Il peut tomber plus bas dans le piège de la manipulation des consciences et l’enrichissement personnel, matériel ou symbolique. Cette dégradation appauvrit la pensée de ses fidèles. Son héritage s’asséchera en se privant de la richesse de débats susceptibles de faire évoluer le legs du guru. Le risque de déliquescence est d’autant plus fort que les gurus puissants tirent l’essentiel de leur base humaine et financière d’occidentaux très ignorants de la pensée hindouiste. Ils débattent rarement avec d’autres gurus : chacun préserve sa bulle mentale et organisationnelle et cherche à recruter des disciples obéissants.

Le champ mental dans lequel la Parole de 1974 envoie ses moissonneurs n’inclut pas les cultures hindouistes et chinoises. Mais la dérive de pouvoir, la réincarnation de la Bête, touche aussi ces régions du monde. La Parole ne se divise ni ne se tait et le Veda part probablement d’une inspiration divine. Donc un porteur de la Parole ne peut se désintéresser de ce qui se passe dans le subcontinent indien. Il inclut deux des plus grands pays musulmans du monde et une culture hindouiste et des textes sacrés difficiles à comprendre pour l’Occident.

Face à la séduction de pensées exotiques ou à la réelle efficacité des techniques de méditation affinées en Inde pendant des siècles, les Occidentaux se comportent parfois de manière très naïve.

4 Sri Aurobindo, itinéraire et legs

Pour un porteur de la Parole, Sri Aurobindo, un homme complexe, est intéressant à étudier :

  • Eduqué à Cambridge, il est resté marqué par ses racines hindouistes sans se rattacher à une lignée de gurus. Il a peu dialogué avec des érudits pour transcender la tradition et comprendre le rôle des brahmanes dans les altérations du Veda. Il a écrit un livre très intéressant, le secret du Veda où il donne une explication allégorique de textes du Rig Veda étroitement liés aux mécanismes sacrificiels, sans intégrer l’hypothèse la plus simple que ces textes ont été inventés dans l’intérêt des sacrificateurs sous une forme poétique qui prête à d’innombrables interprétations
  • Il a peu étudié les textes bibliques et coraniques ou échangé avec des spirituels non hindouistes comme Gandhi avec Tolstoï
  • D’abord motivé par une activité indépendantiste qui lui a valu de la prison, il a vécu une expérience mystique qui l’a profondément marqué, mais qui resta ponctuelle, contrairement par exemple à celle de Ram Chandra
  • C’est un discoureur brillant qui a beaucoup écrit sur ses recherches spirituelles, son ouvrage « la vie divine » est son principal legs intellectuel, mais sa diffusion en Inde est restée faible
  • Il a aussi échangé une volumineuse correspondance avec ses disciples pour répondre du mieux qu’il pouvait à leurs attentes, ce qui est bien le rôle du guru traditionnel
  • Il a fondé l’ashram d’Auroville, un projet prévu pour 50 000 résidents. Beaucoup d’occidentaux de qualité s’y installèrent, mais cet ashram a connu diverses difficultés : relations tendues avec les villages voisins, difficile coopération entre membres… A la disparition des fondateurs, Aurobindo et « Mère », ce projet s’est progressivement étiolé et actuellement, environ 2 000 personnes y vivent encore
  • Soixante-dix ans après la mort d’Aurobindo, nous avons le recul suffisant pour évaluer son legs.

De son expérience mystique en 1909, il dit : « Je vécus jour et nuit dans ce Nirvana avant qu’il ne commence à admettre autre chose en lui ou à se modifier tant soit peu… puis il commença à disparaître dans une Supraconscience plus grande, en haut… L’aspect illusoire du monde cédait la place à un autre aspect où l’illusion n’était plus qu’un petit phénomène de surface, avec une immense réalité divine par derrière, une suprême Réalité divine au-dessus et une intense Réalité divine au cœur de toutes les choses qui, tout d’abord, m’étaient apparues comme des formes vides ou des ombres cinématographiques. » (transcrit par Satprem).

A la sortie de prison, son activité politique passe au second plan, il s’établit à Pondichéry pour échapper aux anglais et se consacre à ses recherches spirituelles sur l’avenir de l’humanité et à l’écriture de ses œuvres. Des disciples commencent à venir pour vivre auprès de lui et de sa compagne française, Mirra Alfassa, (« Mère »), qui prendra la direction matérielle de l’âshram fondé officiellement dans les années 1920 comme un « laboratoire évolutif ».

Aurobindo sait qu’une des question clefs du Véda est celle de l’immortalité : « Ce qui est immortel dans les mortels est un Dieu, établi intérieurement comme une énergie se manifestant en nos divins pouvoirs » (Rig Veda, IV,2,1). Aurobindo cherchera dans cette direction sans prendre en compte la possibilité de la Résurrection prouvée par celle de Jésus et annoncée dans les rouleaux d’Isaïe et dans le Coran.
Sa recherche est noble, désintéressée, universelle. Il spécule sur l’existence d’un supra mental à chercher à l’intérieur du corps, de ses cellules, recherche poursuivie après sa mort par Mère, citée par Satprem dans le « mental des cellules ». Mais sa recherche d’immortalité n’aboutira pas, à sa grande déception, et elle mourra comme tout un chacun.

En 1926, Aurobindo entre dans une retraite pour se consacrer exclusivement à la manifestation terrestre du supra mental. Il sort rarement pour retrouver des fidèles ou intervenir dans la vie politique indienne. Il écrit beaucoup de lettres à ses disciples et des livres sur les écritures sacrées indiennes pour sensibiliser les Occidentaux à l’hindouisme et à sa philosophie. Il meurt en 1950.

Dans sa pensée, il rejette à juste titre le déni matérialiste et le déni spiritualiste comme des impasses.
Il rappelle la tradition védique première où le salut individuel est considéré comme un moyen vers une grande victoire cosmique. Il voit l’homme actuel comme un être de transition vers une nouvelle espèce humaine qui va la transcender et vaincre la mort par une supra mentalisation de ce corps. Il reste donc dans cette tradition religieuse où la notion de Dieu est un concept vague, il parle du Divin, de la Nature (comme Spinoza l’avait fait, mais pour des raisons de prudence).

La notion d’âme telle qu’explicitée dans la Parole de 1974 lui échappe car il s’est figé sur les idées de la tradition brahmanique : « L’âme, entité psychique subliminale, flamme du Divin toujours allumée en nous, impérissable en nous de naissance en naissance ».
Aurobindo a donc forgé courageusement son propre itinéraire et en a convaincu des disciples, il ne s’est pas laissé piéger par les dérives de pouvoir. Mais en s’éloignant de la Puissance de la Parole reconstituable dans le Rig Veda, et en se privant de la Parole donnée à d’autres peuples, il a abouti à une impasse spirituelle, ce qui est regrettable. Il est mort peu après ce drame de la partition que Gandhi avait tout fait pour éviter.

Qui sait jusqu’où seraient allés ce brillant esprit et ses disciples sincères s’il avait comme le guru Nanak avant lui tenté de faire un pont entre l’hindouisme et l’islam tout en veillant à ne pas faire une religion de plus ? Il aurait peut-être contribué à pacifier les relations entre les hindouistes, les musulmans, les chrétiens et les autres, ce dont le monde actuel a tant besoin ? Et quel sera son legs spirituel dans un siècle ?