Je suis au-delà de la perception de toutes les créatures, car je suis le Créateur et l’Univers créé. Je suis le Tout et le Rien, Le temps et la matière… (message de 1997)

Dans le post précédent, nous avons vu les vains efforts de savants modernes pour découvrir une théorie du Tout. Par contraste, les croyants de base comme moi recherchent une pratique du Tout au quotidien, la vie avec le Tout Autre, Immanent et Transcendant. Surtout quand ils se sont libérés des religions réductrices et diviseuses.

Les savants déconstruisent le concept usuel de temps dans leurs modèles mathématiques et physiques. Ils nous disent qu’en relativité générale, la gravitation dont nous sommes chaque jour les témoins émerge de l’interaction entre la matière et la forme de l’espace-temps. Mais qu’entendent-ils par ces trois mots, matière, espace et temps et qu’en disent, des messages inspirés ? Ce post de recherches intertextuelles et de réflexions scientifiques se focalisera sur le temps.

1 De quel temps parlerons-nous ?

C’est une notion cruciale dans notre vie quotidienne moderne, particulièrement agitée. Nous percevons assez facilement la matière que nous pouvons toucher, l’espace que nous pouvons visualiser, mais le temps file entre nos sens et semble échapper à notre contrôle. Pas celui de la météo évidemment, mais celui que nous mesurons en secondes, jours, années et siècles et que la Parole évoque en millénaires.

Nous rapprocherons nos expériences et réflexions quotidiennes avec la notion de temps dans des messages qui dépassent la sémantique humaine. Les matérialistes réduisent la pensée humaine à la production des réseaux de neurones individuels et collectifs que permet la communication entre hommes. C’est une position respectable que je ne partage pas. Car comme croyant, je suis intimement convaincu de l’existence de mondes spirituels qui peuvent communiquer avec nous.

On peut écarter l’idée de Dieu et des anges comme Gabriel qui a transmis le Coran au prophète Muhammad. Mais on ne peut ignorer ce phénomène social majeur : un peu plus de deux milliards d’humains se réfèrent à la Bible pour se guider et un peu moins se réfèrent au Coran, qui implique la Bible par continuité prophétique.

Il n’est pas sage d’ignorer les prophètes, comme le fait la réduction scientiste, ou de chercher à combattre, voire anéantir ceux dont la foi est différente comme les fanatiques crispés sur la défense d’un camp religieux. Le Créateur unique n’a pas de religion de référence. Il envoie des prophètes et messagers aux humains à diverses époques et vers divers peuples. Ils les écoutent très rarement, mais inventent à partir de leur héritage spirituel des religions structurées, dogmatiques et dominatrices avec des conséquences désastreuses : des flots de sang et des drames humains.

Dans cette modeste réflexion sur le temps, je m’appuierai sur des textes que je considère, à tort ou à raison, comme non produits par le cerveau humain. Des messages récents donnés en français seront replacés dans le contexte des textes sacrés transmis dans des temps lointains dans des langages très différents.

Le choix de ces textes, découverts au fur et à mesure de mon existence, est une conviction personnelle qui n’a subi aucune influence, même s’il se trouve que je connais personnellement Gilles Cosson et Michel Potay qui nous ont transmis les textes étudiés dans les trois chapitres suivants.

Je commencerai par Gilles dont j’affirme l’objectivité et la fiabilité pour nous transmettre un message. Gilles nous a dit dans le post précédent : « La temporalité n’a pas de signification absolue. Le temps permet à l’évolution humaine de progresser vers une meilleure connaissance de l’univers. »

2 Le temps dans le message inspiré à Gilles Cosson en 1997

Vous pouvez le consulter intégralement dans le post 77 et dans le livre « Entends homme… ».

Le mot temps y figure cinq fois. Le mot espace n’y est pas, même si certains mots peuvent lui être reliés, comme chemin, vol, tanière, maison … Le mot matière figure deux fois, en lien avec le temps dans la citation ci-dessus, et dans « Il t’appartient de donner un sens à la matière ». Qu’en penser, sinon qu’il encourage à réfléchir d’abord au sens à donner au temps qui contraint tant la vie moderne ?

L’Inspirateur demande à l’homme de se calmer : suspends le bourdonnement de son activité, arrête-toi sur le chemin, le moment approche de prendre ton vol. Même si nous restons libres d’écouter et d’agir, c’est plus une injonction qu’un simple conseil. Car la conséquence immédiate est de se donner du temps.

Il est temps de t’interroger sur toi-même, temps de rêver, temps de prier, avant que s’ébranle la caravane.

Ensuite, Il affirme Sa Souveraineté absolue, celle du Créateur de Tout : Car Je suis le Créateur et l’Univers créé. Je suis le Tout et le Rien, le temps et la matière.

Et Il nous appelle à une dynamique libre et créatrice : Car la création est une œuvre qui se pense sans cesse intensément, à tout moment elle s’interroge sinon elle serait achevée. Et que serait cet achèvement sinon la négation de Moi-même, Qui suis le commencement et la fin de toutes choses ? Dans cette gestation perpétuelle dont tu fais partie, il t’appartient de donner un sens à la matière.

Il nous place dans la continuité des messagers et prophètes que ce blog a à cœur : Dans le monde d’autrefois, à diverses étapes sont venus sur cette terre mes prophètes. Ce qu’ils disaient correspondait à ce que chacun pouvait recevoir, leur vocation était d’ouvrir la voie aux hommes d’alors.

Tu te pencheras sur leurs enseignements avec la vénération que tu as pour la fleur dans sa perfection passagère. Mais ensuite, tu regarderas au-devant, car les temps ont changé et s’approchent les grandes mutations. Si tu dois honorer le passé, tu dois aussi éclairer le chemin de tous ceux qui viendront derrière toi.

Et Il affirme l‘importance de la prière, peu importe dans quelle religion : Honorez les ermites de toutes les religions ! Grains de sable pensants sur la dune de l’éphémère, que jamais ne s’arrête le flux de leurs invocations. Car Je suis aussi ce que vous attendez de Moi, je vous rends l’amour que vous me prodiguez, je me penche sur vous à la mesure de votre recueillement.

L’horizon est lointain : Soyez modestes dans vos accomplissements et pourtant inflexibles dans votre volonté d’avancer vers l’horizon. N’oubliez pas vos origines sans lesquelles vous ne seriez rien, mais regardez maintenant vers le ciel.

Dans ce Message bref et puissant, on retrouve cette perspective par rapport au temps : nous devons agir dans le temps qui nous est imparti sur cette terre, avancer vers Dieu et Il nous aidera individuellement et collectivement. Nous ne devons plus subir le temps, mais le dominer, c’est dans les pouvoirs que Dieu nous a donnés et qui nous différencient radicalement de l’animal : ta vocation est de choisir ta voie, de choisir en conscience.

Quant à notre destin commun, Dieu nous appelle à nous pencher sur les enseignements de ses prophètes d’autrefois qui ont annoncé le Jour de la Résurrection et évoque allégoriquement : Parmi les étoiles, au milieu des astres embrasés est ton destin.

3 Dans la Parole dictée en 1977

La science contemporaine nous dit que le temps n’existe pas à l’échelle des particules, mais apparaît à l’horizon macroscopique, celui de la conscience humaine. Voyons maintenant ce qu’en dit en français et à Son échelle incommensurable le Créateur de l’Univers, dans un message entendu par ses oreilles par Michel Potay.

Mais les publications de M. Potay prouvent qu’il a altéré le message entendu pour le plier à ses préjugés de coucou religieux et à sa volonté de soumettre ses fidèles à son « charisme ». Ses dérives inacceptables ne prouvent cependant pas qu’il n’ait rien vu ni entendu sur le moment, en 1974-1977. Mes amis ne partagent pas mes convictions sur l’origine surnaturelle de ce Message, mais je vous propose de l’étudier.

J’ai dû faire sur ce blog le travail de restaurer la Parole dictée en 1977 à partir des premières publications pour rester au plus près du témoignage initial. Nous examinerons ce qu’elle nous dit sur le temps et la temporalité. Son texte peut dérouter, car la Voix déstructure volontairement le français traditionnel, compliqué et trop grammaticalisé, qu’Elle qualifie de bruit d’homme. De telles théophanies sont rarissimes à l’échelle du temps humain. Dès le début, le 2 octobre 1977, Dieu dit : Tu vois le Retour… le vent use mille montagnes, Je ne reviens pas encore.

Puis : « J’ai. Je suis. Les soleils tournent dans Ma Main. Ton œil tend, bute. Je descends, Je suis haut ; Je vais droite, Je suis milieu. Étalé ». Dieu s’identifie comme Il l’a fait pour Moïse, puis affirme Sa Souveraineté absolue : l’espace de l’univers s’organise par rapport à Lui.

Ensuite, Il affirme Sa Transcendance par rapport au temps. Il rappelle la continuité prophétique inscrite dans un temps d’homme. « Je cours mille ans d’homme. De Yëchou (Jésus) à Muhammad mille ans petits ; de Muhammad à toi mille ans grands. Tu entends la Parole, entend ! Courts les ans d’homme ». Le temps prend clairement une autre dimension à l’échelle du Créateur, mais le lien qu’Il maintient avec sa minuscule créature lui permet de parler aussi à l’échelle de l’homme.

Ensuite, Sa Puissance fait vivre au témoin une expérience surnaturelle en lui permettant de sortir de l’espace-temps. C’est Lui qui en dicte la description : « Sors, tu ne bois plus l’air, ton pied ne bute pas le mont haut, le feu est bleu, ta main a vingt doigts, la queue du soleil. Ton œil moud la lumière, elle brûle la pierre ; tu vois la bulle dans le morio. Le fer bout dans ta main ; ta main frise la fleur, ta main connaît le bord, le fond. Tu montes, les mondes sans heure tournent les poissons dans Mon Eau. Mon Pouls sort les mondes ; tu cours devant, l’arc ; les mondes ne touchent pas ta barbe ».

L’expérience que Dieu fait vivre au témoin est un avant-goût du Jour de la Résurrection, quand l’homme ne boit plus l’air et que sa chair mortelle se transfigure et acquiert des propriétés hors d’atteinte de nos expériences actuelles. Ce qui lui permet d’accéder brièvement aux mondes sans heure, de constater que Dieu crée de nouveaux mondes en permanence. Ces créations et leurs créatures respectent l’homme aussi petit soit-il parce qu’il est « image et ressemblance » du Créateur, selon la Bible. Une Révélation fondamentale que les croyants comme les sceptiques peuvent méditer.

Avant l’homme (le terreau) d’Adame (le temps) est long… Ma Voix entre dans l’homme, Ma Parole est dans la parole d’homme. Il tète la force dans Ma Force. Adame sort de Ma Bouche avec la lime filée. La Voix indique que les sapiens adamiques ont été créés longtemps après les autres sapiens (ce blog parle de 50 000 ans face à 180 000 ans). C’est la parole qui les distingue et permet la communication entre eux et avec Dieu.

Je suis la Force ; la Force est dans le frère, dans l’homme mauvais. La Force dans Yëchou, Muhammad, dans le noir, l’épine, dans l’oreille du frère, la corne. Comme l’enseignait Jésus, le Père donne sa pluie aux bons comme aux méchants.

Abraham, son frère le lézard, son ventre marche. Moché voit, mange dans Ma Main le chat ; le chat le lézard sous son ventre. Yëchou, son frère le bélier ; le chat sous son ventre. Le frère de Muhammad le cheval ; le bélier sous son ventre. Mikal voit, mange dans Ma Main, son frère large haut l’aigle. Dieu utilise souvent des images concrètes, ici pour affirmer que la continuité prophétique est ascendante, sauf si l’homme adhère à des religions qui la brisent. L’histoire montre que tous les prophètes ont fait face à l’opposition virulente des pouvoirs religieux de leur époque. Le frère de Mikal est celui qui suit la Parole dont M. Potay a été témoin.

Le matin, le soir, la mort gave la terre. La mort couche dans l’homme. La mort lève avant, après. Qu’elle soit criminelle ou « naturelle », la mort est omniprésente sur notre planète et dans les peurs de l’homme. Sa durée de vie dépasse rarement 120 ans. Mon Bras au bout du bras d’homme. Ma Main, sa main tient la houe ; l’homme a mille ans, mord encore. Si l’homme retrouve la proximité avec Dieu qu’avaient à l’origine les créatures adamiques, sa durée de vie prend une autre dimension.

Avalée la cendre, le cri reste ; le cri court sous la terre. La mort un jour, la tête sur les fleurs douces, dit : « Bonne la mort, arôme, été clair ! » Deux jours, tu cries : « Piège, la mort ! » l’aragne, suce ; la mort boit l’eau dans l’œil. Trois jours, le cri reste, court sous la terre : « Où l’œil, où la lèvre, où la main ?» Vide. Quand l’homme quitte sa chair, sa conscience persiste et affronte plusieurs étapes qui dépendent de l’état de son âme.

Certaines communications entre les morts et les vivants sont parfois possibles, il faut les accueillir avec une très grande prudence. Le destin de l’homme reste de refuser le choix de la mort fait par ses lointains ancêtres (la chute évoquée dans les textes sacrés).

La main tient Ma Main, l’œil pleure, l’Eau reste dans l’œil. Je suis la Mine, l’Eau. Adame va l’onde la main à Ma Main. Sur son chaume bouillon la moelle, plante la jambe encore, la flamme vêt la peau. En restaurant un lien étroit avec le Créateur, l’homme peut se libérer de la prison du temps et échapper à la mort. Sa matière se régénère. L’image de l’onde qui va de l’homme à Dieu fait penser à la mécanique quantique.

J’ai cité telle quelle cette Parole puissante de 1977 qui transcende nos habitudes linguistiques. Sa compréhension intime est laissée à la liberté de celui qui l’écoute mais sera ardue s’il ne respecte pas la sagesse à laquelle invite le message de 1997 : La conception même que tu as de Moi ne peut être qu’à ta mesure. Et cette mesure est chétive, parmi tant d’autres plus imposantes. Le raisonnement dont tu es si fier n’est qu’une ride à la surface du créé. Accepte ces limitations avant de franchir le premier pas sur la route. Et maintenant prête l’oreille.

Passons maintenant au message adressé à l’homme Michel, dicté par Jésus ressuscité en 1974 qui nous dit : Ma Parole ne se divise ni ne se tait.

4 Le temps dans la Parole dictée en 1974

Du 14 janvier au 13 avril 1974, Michel Potay est confronté 40 fois à un Evénement Surnaturel qui bouleverse toutes ses convictions. C’était un dignitaire orthodoxe imprégné de la théologie de la trinité et le Ressuscité dans sa chair transfigurée, qu’il prenait pour Dieu, vient lui parler à haute et intelligible voix dans une français impeccable et balaie d’un geste royal les élucubrations des théologiens chrétiens !

Il est la preuve vivante de la Promesse de la Résurrection accomplie dont ont témoigné ses apôtres. Il aurait 2000 ans selon le décompte humain. Or Potay est face à un homme rayonnant de noblesse dont la chair transfigurée déplace les objets et dont le pouce se pose à un moment sur ses lèvres pour l’oindre comme messager. Il nous a confié : « quand je l’ai vu, j’ai tout de suite compris pourquoi il avait été assassiné sur demande du pouvoir religieux, le Sanhédrin, à cause de sa majesté physique impressionnante : il était royal et mettait en danger leurs pouvoirs ».

Jésus a bien ce visage noble dans un corps musclé de charpentier qui se dessine sur le suaire de Turin, un indice fort de la réalité du flash de la Résurrection dont les négateurs scientistes ne peuvent expliquer la cause (voir une récente vidéo de débat entre Olivier Bonnassies et deux athées). Il avait annoncé qu’il reviendrait à un moment inattendu, un retour que beaucoup confondent avec le Jour de la Résurrection, alors que le Coran dit en 43/61 : « (Jésus) est le signal de l’heure ».

Dans son enseignement en Palestine, il avait affirmé ignorer quand ce Jour viendrait. En 1974, il revient préciser l’Evangile mal transmis au hasard de siècles de manière hasardeuse, orale puis écrite, et confirmer la promesse d’une Résurrection collective à un moment indéterminé. Jésus parle au Nom de Dieu, ce n’est pas lui qui décide.

La veillée 12 nous dit : Je suis hors du temps, mais toi qui es dans le temps, tu sais combien de soleils se sont levés depuis Ma Parole et Mes Œuvres, et combien d’hommes, presque aucun, les ont crues assez pour vivre selon Elles, sans écarter leurs pas des Miens. Et la veillée 35 ajoute : Moi seul suis hors du temps. Ma Force seule se débande sans attendre. Notre science peut dater le Big Bang, qui fait partie des Œuvres du Créateur, mais Il ne compte pas le temps comme nous qui le subissons.

La veillée 32 annonce : Alors ce sera Mon Jour, d’un geste J’arrêterai l’astre sous vos pieds, il n’y aura plus ni jour ni nuit, mais Ma Lumière couvrira tout sans cesse. Je descendrai visiter Mes Granges, J’étendrai Mes deux Bras sur l’univers et il criera sa liesse, il tremblera de plaisir. Les étoiles s’allumeront comme des flammes, brûlant et dévorant les restes de broussailles et d’épines. Je M’inclinerai vers les fosses, les vases funéraires, les mers, les os et les poussières frémiront sous la caresse des âmes descendues avec Moi des Hauteurs Saintes, ils s’assembleront et se relèveront. Des abîmes glacés les regards creux et blancs des spectres M’imploreront, chacun verra alors Ce Que Je ferai.

Ainsi, le temps humain marqué par la succession du jour et de la nuit s’arrêtera et ce sera un Jour de liesse universelle, loin des images terrifiantes des religions d’un Jugement dernier. Nous ne savons pas grand-chose des Hauteurs Saintes où notre âme nous emportera après la mort si elle en a la force, mais La Parole rappelle la réalité du statut de spectre pour ceux qui auront détruit leur âme en s’enfonçant dans le mal.

Dans la veillée 16 : N’évoque pas à tout propos Ma Miséricorde pour encourager les faiblesses, mais rappelle à l’impénitent qu’il anéantit son âme, et que son spectre errera par les ténèbres glacées, plus malheureux que les vers aveugles et nus dans les profondeurs des nécropoles, le spectre qui vient pleurer sur ses os blanchis, sur sa chair évanouie, auquel il ne reste, dans le tourment des regrets et le froid infini, que l’espérance de Mon Jour, le spectre pour qui l’instant est long comme un jour, le jour long comme un siècle, tant est cruel le froid qui le transperce, apeurante l’obscurité où il erre.

Lors de la veillée 17, le témoin subit l’épreuve de plonger dans les ténèbres pour qu’il en témoigne : « Tes dents claquent, homme Michel, l’effroi a bandé tes nerfs, parce que, l’instant d’un regard, Je t’ai montré le séjour des spectres. Nous comprenons ainsi que Dieu n’est pas un Juge et encore moins un bourreau.

Ainsi se perdra la foule des impénitents, qui de siècle en siècle se croient plus loin du trépas qu’ils ne sont, remettant toujours à demain de renoncer aux vanités, et les prières des pénitents suffiront à peine à tiédir leurs os dans les abîmes glacés. Aussi grande sera ta tristesse à leur perte elle ne pourra pas égaler la Mienne devant la perte de Mes Enfants.

Veillée 37 : Ceux qui goûteront jusqu’au bout du bonheur à leur peine, dont l’ardeur et la piété ne failliront pas, J’en ferai une constellation éclatante sur Mes Hauteurs Sacrées. Il y aura un temps pour leur peine et une éternité pour leur gloire. Mais que tous Me craignent tant qu’ils n’ont pas achevé leur tâche. Qu’ils observent la Parole Que Je te livre et Celle Que J’ai livrée à Mes Prophètes et à Mes Témoins avant toi.

Muhammad est loué comme le plus sage et le plus écouté de Mes Messagers. La Parole ajoute veillée 32 : Muhammad, Mon Messager venu avant toi a enseigné que Jésus n’est pas Dieu, que ceux qui croient cela sont impies. Ma Main a oint les lèvres de Mon Messager ; son enseignement est vrai : l’homme Jésus n’est pas Dieu, c’est le Christ Qui est Dieu, c’est Moi né de Jésus, né de Marie. Un espace plus long qu’un rayon de soleil va de Jésus au Christ, la distance infinie qui sépare la terre du Ciel il l’a parcourue, parce qu’il a mis ses pas dans Mes Pas, il ne s’en est jamais écarté, il s’est embrasé de Mon Amour pour l’homme, son frère et comme une fumée pure il s’est élevé vers Moi. Il a accompli en un an, le temps d’un battement d’ailes, ce que le monde pour son salut accomplit dans les siècles des siècles. Je l’ai fondu en Moi ; J’en ai fait un Dieu, il est devenu Moi. Quelle intelligence d’homme, faible lumignon, peut comprendre cela ?

En résumé, la Parole de 1974 réaffirme pour les homos sapiens le début du temps humain avec le don de la Parole aux créatures adamiques, la survie après la mort du corps dans des conditions que l’homme aura déterminées par ses choix de vie sur terre et qui peuvent être terribles pour un spectre qui a l’impression d’un infini de souffrance, et la fin du temps humain au Jour de la Résurrection, la promesse d’éternité. Et elle confirme le statut de Muhammad, un grand prophète.

5 Le temps dans le Coran, la Bible et les Vedas

Les messages inspirés que nous venons d’analyser sur le thème du temps confirment ce qui a été dit par les prophètes d’autrefois en tenant compte de leur contexte et des transmissions aléatoires.

Commençons par le Coran révélé en arabe au prophète Muhammad. “En vérité, il y a dans la création des Cieux et de la Terre et dans l’alternance de la nuit et du jour tant de signes pour des gens doués d’intelligence qui, debout, assis ou couchés, ne cessent d’invoquer Dieu et de méditer sur la création des Cieux et de la Terre en disant : “Seigneur ! Ce n’est pas en vain que Tu as créé tout cela ! (3/190-191).

Ainsi le temps est entièrement soumis à la volonté de Dieu qui fait alterner le jour et la nuit. Cinq verbes sont utilisés à cet effet : s’introduire, couvrir, écorcher, tourner et enrouler le turban. Il y a aussi le concept arabe de dahr, le temps sans fin qui se déroule en permanence, affectant de manière irréversible le destin des humains.

Le mot arabe zamaan, utilisé habituellement pour le temps est absent du Coran. ‘Asr signifie le temps pendant lequel les actes des fils d’Adam, bons et mauvais, ont lieu. Le temps dont nous disposons est considéré comme une bénédiction qu’il faut utiliser pour encadrer des actions pieuses et bénéfiques comme les prières et le jeûne.

Mais le temps n’était pas un problème majeur pour les contemporains du prophète comme il l’est à notre époque agitée. Les arabes n’utilisaient pas nos outils modernes comme la montre, ils se guidaient sur le soleil le jour et les étoiles la nuit, dans des sociétés de nomades du désert vivant au rythme des caravanes.

Il y a cependant deux sourates qui indiquent une durée de temps. En 22/47 : « Un jour auprès de ton Seigneur, équivaut à mille ans de ce que vous comptez. » Elle affirme le décalage considérable que nous venons de voir entre le Créateur et notre perception du temps. Et la sourate 70/4 : « Les Anges ainsi que l’Esprit montent vers Lui en un Jour dont la durée est de cinquante mille ans. » Elle indique pour moi la durée immense qui s’écoule en temps humain entre la Création des sapiens adamiques, avec qui Dieu communiquera ensuite par des anges après leur avoir insufflé de Son Esprit, et le Jour de la Résurrection dont l’annonce se précise, mais qui peut arriver dans plusieurs siècles ou dans un ou deux millénaires. Nul ne sait quand, car cette perspective dépendra des efforts des hommes et de la Décision souveraine du Créateur.

Les textes bibliques ne nous donnent pas beaucoup d’informations utiles sur le sujet du temps que nous n’ayons vues dans les analyses précédentes. On y constate les durées de vie étonnantes des premiers humains, proches de 1000 ans, et la contradiction du texte qui réduit à 120 ans la durée de vie des humains après le Déluge alors que jusqu’à Moïse, cette durée de vie sera largement dépassée.

D’après la tradition rabbinique, c’est le prophète Moïse qui a donné les informations qui ont permis d’écrire la Genèse et la Torah presque 1000 ans après sa mort. Le Coran confirme que Moïse a été enseigné de vive voix directement par Dieu, pendant longtemps, le problème est évidemment la fiabilité de la transmission orale.

On peut aussi noter dans la Genèse le besoin constant de nos frères juifs, au risque de l’invraisemblance historique, de se donner une filiation précise qui remonte jusqu’à Adam. Même dans les Evangiles, il y a deux généalogies pour Jésus qui divergent après David.

Les prophètes bibliques s’expriment très peu sur le temps, leur souci majeur est d’appeler leurs frères juifs à changer de comportement. La plupart des citations de textes bibliques viennent de sources non prophétiques comme les livres dit sapientiaux, les psaumes ou les pensées de Paul.

Il y a cependant des annonces de la Résurrection dans les textes d’Isaïe ou les visions d’Ezéchiel et de Daniel. Et la célèbre prophétie de Michée 5/1 : « Et toi, Bethléhem Ephrata, qui es petite parmi les villes de Juda, de toi sortira pour moi celui qui dominera sur Israël et dont l’origine remonte loin dans le passé, à l’éternité. »

Un des critères traditionnels de distinction entre les prophètes de Dieu et les faux prophètes est la réalisation de leurs prédictions, mais la fonction majeure d’un prophète n’est pas de prédire le futur, qui dépend des décisions libres de l’homme. Il est de relayer l’Appel de Dieu et de guider les hommes qui sollicitent ses conseils.

Dans les Vedas, il faut bien distinguer deux sources discordantes. D’abord, les versets provenant des rishis dravidiens inspirés qui évoquent un Dieu Créateur unique et parlent de nous comme les enfants de l’immortalité, un enseignement compatible avec celui des prophètes.

Ensuite et quelque 30 000 ans après arrivent les envahisseurs brahmanes. Ils mettent par écrit la sruti en gardant certains versets des rishis dans le Rig Veda, mais en les noyant dans leurs croyances et leurs spéculations mentales. Ils introduisent leur religion sacrificielle, leurs dieux multiples et leur concept de cycle sans fin de créations et de destructions, une Lila, sorte de jeu divin. On n’y voit pas quel est le Dessein du Créateur ?

Penser en temps cyclique indéfini est assez fréquent dans les cultures anciennes. Je ne vois pas dans ce concept un Message divin, mais je respecte ceux qui adhèrent à cette idée de la Création.

Dans de prochains posts, nous analyserons les deux autres concepts majeurs de la science, l’espace et la matière et nous rapprocherons ce que nous disent les scientifiques de ce que nous expérimentons dans la vie quotidienne et lisons dans des textes inspirés.