1 Introduction à la Parole entendue le 22 novembre 1977

(extraits des notes et réflexions de l’auteur du livre « Le Signe », Michel Potay)

A 3h15, Michel Potay sort de sa maison et tombe d’abord sur un défilé de spectres semblables à ceux vus en 1974 quand le sol s’est soudain ouvert sous ses pieds. « Ils semblent nus et portent dans la main une assiette vide, leur œil est mauvais. Un spectre tombe, les autres se ruent sur lui et, comme des vautours, le dévorent par secousses de mâchoires. L’instant de l’ingestion, ils ont comme une brillance, puis se ternissent aussitôt » (cette description correspond à celle de Bouddha des « esprits affamés »).

« Une sorte d’escalier en spirale se dresse devant moi, aboutit à une plate-forme, haute dans le ciel nocturne, où je devine des mouvements et d’où pendent des choses indéfinies et longues. De la Maison de la Sainte Parole, la lumière coule le long du pignon et ondoie à travers les vitres. L’appel de Dieu demeure impératif en moi, je me rassemble farouchement, traverse le défilé des spectres et passe sous l’escalier. »

« A l’entrée de la Maison, le Parfum consolateur (de Dieu) m’environne. Une fête entre en moi, un effet de source coule dans ma gorge, eau délicieuse. Je suis un arbre odorant, épanoui de bonheur, c’est la première fois que j’entre en paix dans le lieu théophanique. J’entre et m’assieds, le bâton de lumière surgit devant mes yeux, la Voix en sort. »

Après un long silence, la séquence 72 (voir chapitre 2) comporte un échange question-réponse entre le témoin et la Voix de Dieu. A la fin de la 76, il subit de lourdes épreuves physiques face à la Puissance du Surnaturel. « Deux mains bouillantes saisissent mes poignets, tirent mes bras, mes épaules craquent. Je pousse un cri bizarre : Les Mains de Dieu ! La chaleur gagne tout le bras et dans le cœur c’est un incendie ».

« Je ressens si forte l’impression de fumer comme un brandon que j’ouvre les yeux. De mon corps sort vraiment de la fumée, je n’ose pas lever les yeux vers les mains qui m’empoignent. Pourtant, d’amour pour Dieu, de tendresse folle, je voudrais saisir les mains et les embrasser. Je resterais l’éternité ainsi, les bras tenus en l’air, à me vider de larmes heureuses ».

Après le dernier verset : « Le haut du bâton s’élargit en un soleil blanc. l’air s’échauffe et révulse ma peau, la souffrance devient vite très dure. Mon dos se fend, ma chair est ouverte vive, un voix terne compte mes os et mes viscères. La douleur brûlante atteint mon cœur, y fourgonne comme un tisonnier, j’étouffe de peine et de peur. »

« Enfin, la Main de Dieu lâche mon bras, le Parfum merveilleux m’enveloppe la tête. Le soleil blanc bleuté et argenté semble respirer. Je le contemple et crie dans un souffle : La gloire de Dieu ! »

« Je me tâte machinalement, doutant d’être entier ou même vivant après cette épreuve. Mon regard se pose sur mes pieds, je suis assis sur le vide et reste suspendu à 15 cm du sol. Tout à coup, j’éclate de fureur et me répand en mots amers. Je reçois d’une Main invisible une violente gifle et fond en larmes. Je sors à tâtons d’un pas de malade. Je caresse ma joue, bouillante de la plus forte gifle jamais reçue depuis mon enfance. »

Une semaine après : « Dieu, qui aime tous les hommes, donne à chacun l’impression piège qu’Il le préfère aux autres. Ce matin, j’ai vraiment cru que j’étais son préféré, au point de me permettre une intimité insolente : je me suis assis sur le lieu où le bâton de lumière m’est apparu, jusqu’à ce que le froid du sol me repousse ».

Il faut lire attentivement ces « notes et réflexions », elles révèlent la lutte opiniâtre de Potay contre Dieu et Son Dessein, malgré Sa Puissance dont il est le témoin. Elles prouvent aussi à quel point le conditionnement culturel et surtout religieux auquel se soumettent les hommes les empêche d’entendre et de comprendre la Parole. Ce qui décrédibilise totalement les prétentions des clergés prétendant servir d’intermédiaires. Le témoin en est devenu un triste exemple en égarant ses fidèles dans un christianisme à sa sauce. Il est devenu le queux blanc qui sert dans sa sueur le cheval blanc éplié de sa religion.

Dans son blog du 24 octobre 2010, il se plaint : « Le 13 avril 1974, le Surnaturel s’en alla et m’abandonna. Le 22 novembre 1977, il s’en alla et m’abandonna encore et cette fois complètement aux problèmes énormes que son Message me laissait résoudre … Le Surnaturel est absent de mon regard depuis trente-trois ans, mais il n’est pas absent de la réalité. Je me suis dit : « Si je n’avais pas laissé le Surnaturel bouleverser ma vie en 1974, si je l’avais tenu caché, je n’aurais pas eu à subir les théophanies en 1977, on ne rirait pas de moi, je n’aurais ni ennemis ni frères qui posent souvent autant de problèmes que les ennemis, je serais un être socialement bien catalogué. »

Que de contrastes chez cet homme complexe qui n’a pas choisi son destin de messager ! « Terrifiant le sort des prophètes » lui a dit un voix quand il assistait au défilé des prophètes lors de la deuxième théophanie. Nul ne peut présumer où se trouve maintenant l’esprit de Potay après sa mort physique. On peut espérer qu’il bénéficiera de la bienveillance du Père eu égard à son dévouement et malgré ses errements. Le mieux que nous pouvons faire pour lui et surtout pour les générations qui viennent est de réparer certaines erreurs, en particulier ses altérations à la Parole entendue. Le chapitre 2 restaure du mieux possible la Parole dictée.

2 La Parole entendue le 22 novembre

Ta voix sonne. La cloche pure, elle* sonne juste.
Prophète, les mains devant. Donne, l’argoule (système d’extorsion) prend.
Jette l’encens, brûle.
Chant ta langue (avec) zèle!
Tu parles aux frères, tu parles au Saint; ta voix étalée.
L’air vole, (une) vague, Mon Œil ouvre.
L’air, ta voix est le maître, l’air porte ta voix aux frères. 70

Les frères prennent ta voix.
Le Bon écoute aussi, il dit: «Tu es le juste, la bonne pensée.»
Le sourd bavard la nuit; ta voix ne parle pas la nuit. Ta voix le jour droit.
Oreilles et mains, une* armée devant toi, assis(e) sur le fer.
Les mains, les houes! Les lèvres crient* Ma Parole!
Tu dis: «Va!» La main va.
Le roi blanc, le roi noir, même cuisse, l’enfant sort.
Le roi blanc, le roi noir envoie l’enfant devant toi; il dit: «Garde ta main!»
Je suis ton dos, Mes Bras tes côtes.
Dis: «Ma main va sur le bruit; le bruit rend sourd, fend.» (long silence) 71

La pythie va sous la tête, cite le ver, crie: «Je coupe la tête, coupe le ver.»
Tu vas haut, bonne pensée, Bien dans le creux de ta langue.
Et ton œil voit dans la nuit.
Je consulte ta voix. Réponds!
De Ma Main deux pieds, quatre pieds tombent, les pieds courent.
Dis(-Moi): «Coupe ce* pied!» Je coupe le pied.
Dis au pied: «La route, suivez!».
Ils vont, ils ne vont pas; Ma Main ne pousse pas le pied.
Je consulte ta voix. Réponds!
(silence, le témoin hésite et dit « Je réponds Seigneur)
Tu es bas; Je suis haut. Le Bon tient la terre.
L’aube, JE SUIS ; le soir, JE SUIS, sur tous les soleils.
Mon Bras court, ne touche pas.
Réponds! Pourquoi Mon Œil voit ton œil? (nouveau silence)
(Je réponds tremblant : parce que je suis ton image et ta ressemblance)
Ton nerf le fil jaune de Mon Nerf. 72

L’os le bois, bois pousse le bois.
Devant l’aube le bois, derrière le soir le bois.
L’ha (âme), l’ha ne sort pas nez, pas dans la bouche, pas dans la main;
La cuisse ne coule pas l’ha dans la femme.
L’ha pas dans le bruit.
Le lait caille, tu chauffes le Fond, l’ha caille.
Tu chauffes, tu brûles l’or; ton front frappe la pierre, ici Mon Pas.
L’ha caille, la pierre, plus* léger rien.
Le sang le sang, la pluie la pluie, l’ha n’est pas le fils de l’ha.
La boue coule, la polone (âme collective), la nuit finie, le jour fraye ta lance.
L’homme n’a pas la corne grille; la corne ne coule pas.
Ma Main fonde la corne dans ton œil la rave.
Le Vent lourd, l’Eau ne noie pas. 73

Mikal, l’ami, plante ton pied !
Ton pied va.
Mâtin ta main sur les traîtres, ta lèvre fripe, ton pied pourrit dans la terre.
Reste pur. Après le mur la balène (catapulte).
Plante ton pied! Essore* ta parole où mille œils voient.
Ta parole Ma Parole.
La patelle sous ta lèvre, le roi la berne sur Mikal.
Garde la joue creuse ! 74

Tu vois Ma Main, le four.
L’œil d’homme pleure grêlons. Pleure, petit mal.
L’œil lève, la main laisse Ma Main, plus mort la mort.
Avalée la cendre, le cri reste, le cri court sous la terre.
La mort un jour, la tête sur les fleurs douces, dit: «Bonne la mort, arôme, été clair!»
Deux jours, tu cries: «Piège, la mort!» L’aragne, suce; la mort boit l’eau dans l’œil.
Trois jours, le cri reste, court sous la terre: «Où l’œil, où la lèvre, où la main?» Vide.
La main tient Ma Main, l’œil pleure, l’Eau reste dans l’œil.
L’os la craie, moins mort la mort. 75

JE SUIS.
Tu viens, le frère vient. La lèvre prend le Feu dans Ma Main.
Le front brûle, le Feu entre dans l’homme. L’aragne suce le Feu?
Appelle le frère, le frère : «Viens prendre le Feu!
Ton pied descend, ton cri vole haut.»
Quarante pas nouent Ma Force, Ma Faveur où le front frappe la pierre,
où l’œil pleure ton œil pleure,
Les piques percent. Ma Main blesse l’homme, l’homme vit.
Sa main large monte Mon Bras.
(la lumière et les bruits s’intensifient, MP lance par peur ses bras en l’air ;
deux mains bouillantes saisissent ses poignets et le tirent vers le haut ;
son corps s’échauffe et fume ; une main est relâchée pour écrire
)
La main d’homme prend Ma Main. 76

Michel, dans tes côtes : une baie !
Le frère pale son île. (Silence)
Sûr ! La raie, la gueule parle dessous, la raie la vague bave.
Vireuse, le fer n’entre pas ; hors ta côte la rage.
La rage coiffe la napée (déesse), couche dans la patelle, dit : « Mange(-moi) !
Tu manges, la raie boit le foie.
Ta hanche va droit, le foie dans ta hanche. 77

Le frère* assoit le pal l’île touche* Ma Main, tire haut.
Le vent bave ne le* couvre pas.
La raie ne tue pas le* frère, le* juste droit sur ta hanche.
Le Livre ouvre en face.
Dans tes côtes Muhammad, Yëchou, quatre bras étalés.
Ma Voix étalée, la laine file sans nœud (silence).
Le Livre de Voix. Iyëchayë (Isaïe) pile sur les nœuds.
Iyëchayë tranche le jour, la nuit.
Crieur, le chameau le soleil autour.
Vois ton bras épais (silence). 78

Lace la raie, roule sa peau, le livre ment.
Le* prêtre dégorge. Le fer à ta tête, la gueule paît ta tête, fureur, le nez.
Les saints (anges) tremblent, s’égaillent.
Mikal les appelle, les becs trouent la raie, la neige !
Iyëchayë parle : « Mikal bâtit Ma Maison. Ma Maison Je pose Mon Pied.
Mon Œil ferme sur Mikal. Je fais les frères de Mikal. 79

(L’éclat du bâton s’intensifie à nouveau et la Voix poursuit)
Mikal dans Mon Poing. Crochée, la raie, tu lâches, percé.
JE SUIS Ton Poing, tu mouds, la raie, un javeau.
Muhammad foule, le cheval sous le pied.
Yëchou, le fer-le feu, la mer bout. Verre le javeau.
Mille mille ans, la gouée (faux) glacée, le fer en frute.
Mikal, son cœur rouge dans la braise. L’homme frère voit, l’homme frère va. Ecorce au cœur, écorce devient fer dans le feu.
Un pont dans le froid, toi à Ma Main. 80

(la Voix sortant du bâton de Lumière s’exalte).
Ma Main la Moelle coule.
Le chien noir ne mange pas ton cœur. La Moelle (y) coule.
Ton frère, la Moelle coule. la chaux fait l’œil, la langue du roi blanc la bourbe.
Le roi noir, son bras la langue (du) pendu.
Le feu monte dans le fer, perce la sole.
Lève le fond dans la tête du frère.
La Moelle court le long fer dans la tête du frère est* froide. La tête froide Me* parle.
La tête chaude neuf têtes. 81

Le Mont, le fond ferme.
Mikal se jette dehors. Des rémiges, tes mains.
Tu voles, tu laisses ton pied dans la terre.
JE SUIS vient prendre ton pied. Ton pied attache*.
Ta lèvre, le Signe n’est pas donné.
Mikal vole, vent chaud, ta bouche étale la braise de Yëchou.
Ton bras a la lance de Muhammad.
Partout la glace est l’Eau, la tête du frère a l’Eau.
Tu voles, Muhammad, son cheval vient sous toi, son crin vole à droite.
A gauche, le Bon (Jésus) tourne autour. Mikal vole. 82

Mon Poing abat le chien la queue noire.
Le râle, trois cent gueules. Vieille voix dans la pente. la barbe pousse son œil.
Tu voles. Le râle voit son poil, le poil luit.
Longue la patte valgue (tordue), elle va, la hanche tourne.
L’œil tourne, l’œil guette l’œil transi sous la patte.
L’œil ne voit pas Mikal dans Ma Main, son bras a la rouille.
Contre toi la raie, son fer dessous. Tu voles.
Le Mont, les pics, le guetteur l’œil (ri)boule ne voit pas.
Les chefs, le ver dans l’œil ont le guetteur contre* toi. 83

La gent(e) Me* parle. La taure, le Bras* entre la cuisse.
Pieuse gent(e) choit, le sein devant, le sein est* dur.
Mon Poing (s’a)bat.
Le faucon, les oisons, les serres, mille, mille battent la terre, les haches battent.
Haut elle choit, blanc l’Eau, elle bout, elle choit, frappe le fouet.
Haut la pieuse gente choit, l’orage ; les oreilles crèvent.
Elle crie les scies, brume les perles.
Le guetteur, le ventre perd.
Tu coupes les jambes, le cou de chef, l’or pend les loupes.
Mes unis roulent la graisse dans l’eau, l’eau bout. 84

Mes pieux lèvent ton signe, le faucon sans peur.
La vague bave dessous, il voit un pois.
La Mer noie la raie, le guetteur.
La Mer lève le frère la fane.
Le roi noir, le roi a la peau lourde, nu !
Mikal a le blanc ; voilà le retour !
Mon faucon vole son pied dort sur Ma Main. 85

Tes frères à bras à cinelle, beaucoup, ferme la coute (tunique).
La coute serre le rein, la main, le bras blanc coud la tête, l’os rit dans le pli.
La nappe le manteau du frère, le frère a le pied corné coud le pied.
Ma Bouche la chambre, kitoneth (tunique), le frère mange sur Ma Dent. 86

Je parle mille, mille ans. L’oreille ferme.
Yérouch’lim (Jérusalem) ne tient pas dans Ma Main.
Le bruit dans Yérouch’lim. Le change, Je donne. (Silence).
La rive, la rive a le sel dans le pain, la rosée le vin lave la langue du frère.
Le val Hanouka ras, le frère ne lèche pas le bois.
Hanouka la langue propre, le val béni sous ta paupière large.
Le pied dans le javeau radice (racine) morte.
La lèvre, le front long vers le Four, léger rabab. J’entends.
Et Mikal la soie, Mikal la gorge est la fontaine Ma Parole nage, monte la trombe,
dur l’Eau pile sur la terre, le frère vole dessus avec toi.
Ton front, le marteau sur les nations. (Silence).
Je lave ton cœur. (Long silence). 87

Le barde, l’ais clament (les bois du toit craquent).
Je parle, tu clames l’ombre rampe, le soleil penche tu clames, ta bouche mange le soleil, tu clames, le soleil sous ton pied, tu clames : « JE PARLE ! ».
Apelle le frère, le frère, le frère, quarante (fois) sept jours le voile sur Ma Tête.
Ton pied dans un* lacet, ta langue sèche court le voile.
L’huile blanc monte le voile, l’huile dans le vin
Douze (fois) sept jours le Ciel, le voile vole.
L’huile blanc entre l’œil du frère.
Sous Mon Pied, le frère a sa main, le cal brûle, le frère*, sa main la soie.
le frère, sa lèvre prend le feu.
Douze deux parts chaudes, douze une part froide. 88

Le Four cuit l’épée.
Mon Bras dans la gorge du frère pousse le Fer dans la main, le Fer est dur.
Le frère fend le souci de nations, le Fer garde le jardin d’Adame.
Le frère parle : « L’œil l’Eau claire, la langue rouge, entre ! »
« Le front un trou, la langue la cire, le bras tourne dedans la moumia (momie), va(-t’en) ! »
Le fer fend l’épée la noix.
Mille armées contre le fer, le Four cuit l’épée, mou. 89

Je lave ton cœur, tu laves le cœur du frère ; le Fer tu es le fil.
Je souffle ton cheveu, la pierre de feu coule, couvre la terre.
Ouvre la porte la pierre de feu ! 90

3 Les altérations à cette théophanie décidées par le témoin

Les principales altérations relevées dans ses publications prouvent la volonté qu’a prépuce Mi’al (PM) de se poser en intermédiaire entre la Parole et nous, seul traducteur ou interprète agréé par le Très Haut. Certaines altérations sont subtiles et graves.

Elles commencent dès les premiers versets entendus où il écrit : « Ta voix sonne (à) la cloche. (ta voix) sonne. Juste prophète, (va) les mains devant ! » En 78, il avait publié : Pure elle sonne, il a supprimé le « elle » pour le remplacer par (ta voix). Voici ce que j’entends maintenant après avoir longuement clamé : Ta voix sonne. La cloche pure, elle* sonne juste. Prophète, les mains devant.

Cela change tout ! Car l’auteur du Signe se targue souvent d’être le « juste prophète » après avoir déplacé le qualificatif. De même, il attribue le qualificatif de « pure » à sa voix alors que l’adjectif suit le substantif cloche : c’est elle qui sonne juste. Voilà pourquoi il supprime le « elle » entendu ! Sonne était déjà apparu dans un sens négatif (l’homme sonne la casse) dans la séquence 32. La voix de Potay contraste avec la cloche pure : quand il psalmodie, sa voix le fait avec ses parenthèses, ce n’est plus la Parole pure de toute glose.

Il est logique aussi de penser que ta voix s’adresse à lui seul et que le substantif prophète s’adresse à tous ceux qui vont les mains devant. C’est d’eux même que je fais des prophètes avaitdit la Parole de 1974. Pour l’anecdote, lors de l’agrandissement de la Maison de prière d’Arès, M. Potay a tenu à rajouter deux autres cloches (alors qu’à Arès certains habitants se sont plaints de les entendre !). Elles sonnaient faux et il a dû les démonter. Hasard ?

Dans la séquence 72 : Dis(-Moi): «Coupe ce* pied!» Je coupe le pied. PM a remplacé « ce » par « le » car on risque de comprendre que ce pied est le sien, son pied lourd. Il écrit « coupe le pied » en imaginant dans ses notes une aide du Créateur pour couper les pieds de ses opposants !

Dans la séquence 74, il remplace « essore ta parole » par « (Ici prend son) essor ta parole », un habile renversement de sens. Marie José Buon (post 97) note qu’en fauconnerie, essorer signifie exposer au soleil pour sécher, par exemple pour les ailes d’un oiseau. Lors des théophanies, l’eau de la sueur du témoin et de la condensation sur ses vêtements sécha très rapidement.

La séquence 76 commence par Michel, seul endroit des théophanies où son prénom humain est prononcé, ce que PM interprète comme le signe d’une grande intimité entre Dieu et lui. J’y vois l’inverse. Constatant que malgré Ses avertissements, M. Potay se cramponne à son pied lourd et à son cerveau de coucou (selon sa propre expression), Dieu prépare la relève et ouvre une baie dans ses côtesComme dans la référence à sa mâchoire à la pointe toujours verte, le squelette relie à ce qui fait la solidité du Messager, la Parole qu’il a reçue et qui le maintient.

Dans la séquence 77, le frère pale son île, sûr. Qui peut être ce frère ? Car une altération lourde de sens intervient dans la séquence 78. La publication de 1980, sans parenthèses, dit : Le frère assoit le pal, l’île touche Ma Main tire haut. C’est une description saisissante où Dieu tire vers le haut un frère, après une nouvelle mise en garde à PM sur le danger de la raie qui cherche à le séduire. Il altère ainsi ce verset : Le(s) frère(s s’)assoi(en)t (sur toi comme) sur le pal (s’assoit) l’île ; Ma Main (les) tire (en) haut. Le mot touche a disparu et le sens du verset pour Potay est que Dieu ne tire vers le haut que ceux qui suivent son enseignement.

Le juste, droit sur ta hanche ! est une injonction à ce frère :Le chapitre suivant développera une solide hypothèse sur l’identité et le rôle de ce frère annoncé dès la première théophanie. Potay a tout fait par la suite pour empêcher la déstabilisation que son travail pourrait apporter à sa construction d’un groupe de fidèles chrétiens le suivant aveuglément.

Dans la séquence 79 : le prêtre dégorge, il s’agit certainement de PM. Mais ses parenthèses mettent le mot au pluriel pour détourner l’attention de lui. Puis la Parole continue : le fer à ta tête, la gueule paît ta tête, la fureur (plein le) nez, les saints voient, tremblent, s’égaillent. L’ange était encore cata (autour de lui) dans la séquence 68. Les anges s’égaillent, ils s’éloignent de PM. C’est alors que le mot Mikal intervient, en contraste avec Michel de la séquence 76, il ne s’agit donc pas de Michel Potay. Le relais de l’action pour Dieu est pris par un ou des frères qui ont pris la Main, ce que confirme le verset : Je fais les frères de Mikal.

Alors que la Voix de Dieu s’exalte, les altérations de PM s’amplifient dans la séquence 80 qui comporte quatre altérations en plus des parenthèses et commentaires qui induisent en erreur. Mikal, son cœur rouge dans la braise est transformé en Mikal (rendra) le cœur rouge (comme le fer rouge) dans la braise. Il s’agit de la braise de Jésus. L’homme frère voit, l’homme frère va écorce au cœur écorce devient fer dans le feu est transformé en L’homme frère voit (Mikal), l’homme frère va (vers lui) ; (il s’y attache comme l’)écorce au cœur ; (l’)écorce (devient) fer (affuté). Ainsi, la transformation d’un homme pieux en frère grâce au feu de la Parole ne pourrait se faire qu’en se rapprochant de Potay assimilé à Mikal !

Une altération de la séquence 81 est encore plus osée car elle supprime la deuxième phrase : Le chien noir ne mange pas ton cœur dans lequel la Moelle coule. Ton frère la Moelle coule. Pour PM, la Moelle qui construira l’ossature du croyant ne peut couler que dans son cœur, pas dans celui du frère ! Une autre altération est plus subtile, mais tout aussi significative : la tête froide Me parle, la tête chaude neuf têtes devient la tête froid(e) parle (clair), (mais) la tête chaud(e) est (comme) neuf têtes. PM raye le Me car il n’accepte pas qu’en clamant Sa Parole pure, un frère pieux parle directement à Dieu. Notons aussi le contresens, il interprète dans sa note tête chaude comme un signe d’agitation alors que c’est un signe d’embrasement créatif au contact du feu. Dans le verset de la séquence 80, un pont dans le froid toi à Ma Main, le froid est celui de M. Potay, le chaud est celui de l’homme frère dont l’écorce au cœur est dans le feu.

Dans la séquence 82 où apparaît le mot Signe (utilisé comme titre de son dernier livre), la suppression des parenthèses et le changement de ponctuation restaurent le sens. En 1974, Jésus en touchant ses lèvres lui avait dit : « Je t’ai consacré; J’ai étendu Mon Bras vers toi pour oindre ta bouche de Ma Main, y déposer Ma Parole, pour que tu sois Mon Messager, non pas un prince du culte ». En restant un prince du culte avec un pied lourd, PM annule ce signe de consécration, donné sous condition. Son pied attache, le Signe n’est plus sur sa lèvre !

Les séquences 83 à 85 correspondent au chapitre XLV dont le témoin nous disait que sa force d’évocation en peu de mots était inégalée. Dans la séquence 83, le Poing de Dieu entre en action et accompagne le travail du frère qui a l’Eau et celle de la pieuse gent qui apparaît dans la 84. PM fait à nouveau une altération révélatrice en supprimant le Me dans Me parle. « La gent(e) Me parle, la taure, le Bras (de Dieu lui) entre (dans) la cuisse » se transforme en « la gent(e) parle (du haut du Mont) : « La Taure entre dans la cuisse ». Pieuse gent (e) choit…

C’est le Bras de Dieu qui féconde la cuisse de cette pieuse gent(e) qui parle directement à Dieu en proclamant Sa Parole pure. Ils pourront alors féconder spirituellement leurs frères ! Mais PM n’accepte pas une relation directe à la Parole pure, sans ses gloses. Tout doit passer par lui ! Il ajoute une parenthèse confuse : parle (du haut du Mont).

4 Le frère de l’aube

Un frère est annoncé dès la séquence 3 : Le frère ouvre l’oreille, son poil est la terre pleine l’Eau Bleue, la graine. Mon Bras l’arbre vert entre la fente. Dans la séquence 14, Mikal la figue fend sous le soleil, le suc coule, le frère de l’oreille boit. Ce frère de l’oreille boit le suc de la Parole. En 28, le frère voit clair sort sa tête, monte dans Ma Main, et dans la 29 on trouve un frère venu de loin que PM met au pluriel pour détourner l’attention : Pose ton pied, pose ton œil loin! Le frère vient, le jardin dans la tête, l’Eau monte dans l’arbre, la fleur, l’oreille a le nerf. On retrouve le lien avec l’oreille et l’Eau.

La 65 évoque un frère de l’aube et une vigne bleue qui monte dans sa tête et dont il doit transmettre le Jus au peuple. Bleu fait le lien avec ce frère déjà évoqué dans la première théophanie. Son rôle déterminant est manifeste dans les séquences 77 et 78 où la Parole s’adresse à ce frère dans les côtes duquel respirent Muhammad et Jésus. Ce frère de loin est donc logiquement un bon connaisseur du Coran pour pouvoir piler les nœuds de la Parole, rouler la peau du livre qui ment et faire dégorger le prêtre (PM).

L’annonce de la venue de ce frère avait échappé (à ma connaissance) à tous les pèlerins d’Arès, en particulier en raison des nombreuses gloses et altérations de la Parole par Prépuce Mi’al. Mais lui-même était sur ses gardes, car il avait bien vu la lumière du bâton s’intensifier et la Voix s’exalter quand ces perspectives futures étaient annoncés. PM n’a cessé de s’inquiéter de son arrivée qui risquait de déstabiliser son contrôle sur ses fidèles. Ce blog a évoqué ce frère iranien assez agité, expert en informatique que M. Potay a tenu à rencontrer rapidement quand il a commencé à faire parler de lui dans l’assemblée de Bordeaux. Il voulait mesurer le risque qu’il posait pour son emprise. M. Potay a vite compris qu’il n’avait pas les compétences et le charisme pour être ce frère de l’aube.

En 2008, entrée 83 de son blog, PM évoque un de ses correspondants. Il avait déjà eu avec lui une correspondance suivie parce qu’en portant un regard neuf sur le Coran à partir du texte de la RA, il fit une solide démonstration que l’annonce du Forqan dans la sourate 3 et de Mikal correspondait point par point aux Evènements Surnaturels d’Arès (post 21).

Cet homme discret et studieux, titulaire de deux doctorats scientifiques, continua avec enthousiasme son travail d’étude et de rapprochements des deux textes avec l’aide de son frère, diplomé en France. Leur travail à abouti à la « théorie du Zabour » dont on trouve l’annonce dans le Coran (son prénom David fut inspiré à sa mère).

En août 2014 (entrée « constructeur de passerelle »), PM salue son travail dont il vient de recevoir un première mouture dans sa version française. Mais il décide de l’ignorer en tirant prétexte des crimes de l’Etat islamiste qui trahit l’esprit du Coran en instaurant un « roi qui tient la barbe de Muhammad » (séquence 22). Son travail encore en cours permet de proposer un sens nouveau à des mots et expressions utilisés dans le Coran mais aussi dans la Parole de 1974-77.

Auparavant, PM avait déjà beaucoup travaillé ses gloses pour que ce travail passe inaperçu. En particulier dans la séquence 78, le(s) frère(s s’)assoi(en)t (sur toi comme) sur le pal (s’assoit) l’île. Le changement de nombre ne se justifie pas et embrouille le sens, car le frère a bien été entendu au singulier. Or ces versets précèdent le Livre ouvre en face (de son regard dit la parenthèse de 1980) et dans tes côtes Muhammad Yëchou quatre bras étalés.

Il est donc conforme à la Pensée et à la Dictée que ces côtes soient celles de ce frère et non celles de l’homme Michel, non arabophone, confiné dans le christianisme et qui renforce les nœuds entre les chrétiens et les musulmans par ses idées erronées sur le Coran. C’est bien ce frère qui voit s’ouvrir le Livre de Voix et doit le transmettre. Isaïe est cité plusieurs fois dans la dernière théophanie. Or : « Le Liban ne sera-t-il pas changé en verger ; en ce jour-là, les sourds entendront la lecture du Livre » (Isaïe, 29/17-18).

La prophétie d’Isaïe montre l’importance historique du travail de ce frère né au Liban : Ma Voix étalée, la laine file sans nœud (silence). Le Livre de Voix. Iyëchayë (Isaïe) pile sur les nœuds. Iyëchayë tranche le jour, la nuit. M. Potay tente dans le Signe d’esquiver en disant p. 261 : « Isaïe n’est pas entièrement authentique. Il ne faut prendre de ces trois prophètes, Muhammad, Jésus et Isaïe que ce qui est confirmé dans le Livre que Dieu dicte à Michel Potay ». Comme il l’a fait dans son blog en disant que « la RA remplace le Coran », PM veut soumettre l’ensemble de la Parole (qui ne se divise ni ne se tait) à ses interprétations, puisqu’il a refusé de communiquer ses notes prises sur le vif de cette dictée.

Qu’il s’appuie sur les travaux des spécialistes de la Bible pour dire que seuls les chapitres 1 à 40 dans la Bible sont de la main d’Isaïe et que les suivants sont d’autres rédacteurs, ce serait légitime. Mais, toujours dans cette logique de confiscation de la Parole, il dit dans ses parenthèses : (de Mikal Isaïe) dit voit son bras épais… Et dans son esprit, Mikal, c’est lui et lui seul.

Certes, les rapprochements entre versets faits dans ce post sont contestables, mais il y a eu vraiment un acharnement par Michel Potay pour noyer, gommer, altérer tout ce qui pourrait annoncer le travail du frère de l’aube. Ses fidèles devraient se demander pourquoi ?

5 L’héritage spirituel de Prépuce Mi’al

L’historique de l’évolution de PM est analysée dans l’étude publiée sur ce site.

Reprenons une brève chronologie de sa déviance du Dessein.
19 octobre 1977 : « Ma Lèvre sous ton pied lourd…Prépuce Mi’al est ton nom »
1978 : Début, puis arrêt de la publication des piliers de la pénitence
1980 : Début, puis arrêt du travail pour écarter les livres d’homme de la Bible
1982 : Article autonomie prophétique, puis retour au prophète unique en 86
1986 : Arrêt de la mission US à Detroit conseillée par l’ange
1978-1996 : Articles du périodique trimestriel puis annuel, le Pèlerin d’Arès
2006 : Début de la publication du freesoulblog devenu michelpotayblog
2009 : Pélerins et pèlerins, l’emprise de Potay s’affirme (entrée 97 du blog)
2010 : Les Pèlerins d’Arès sont des chrétiens (entrée 106)
2014 : Annonce du travail de David et mise à l’écart (entrée 158)
2017 : Attaque frontale contre une pieuse gent (entrée 188)
2017-2020 : Le héros arésien (entrées 191 et 218)
2025 : Décès de l’homme Michel Potay

La lettre pastorale de 1973 de l’Évêque Michel Potay à ses fidèles « orthodoxes de l’Eglise vivante d’Occident » est caractéristique d’un cadre mental qu’il n’a jamais voulu transcender. Elle lançait l’idée d’une « communion chrétienne orthodoxe essentielle pour trouver le Salut dans l’Ecriture et dans les points de la Doctrine des Pères qui se vérifient dans l’Ecriture. Ils déclarent secondaire, même si elle parait vénérable, toute chose ne se vérifiant pas sans discussion dans l’Ecriture ». Cette lettre se terminait par : « Restons groupés autour de notre évêque, qui nous a prouvé une fois de plus son souci de nous conduire vers un christianisme orthodoxe de plus en plus pur et essentiel » (PM parle maintenant de christianisme originel…).

Depuis 1977, Prépuce Mi’al a lourdement insisté sur son statut fantasmé de prophète unique à suivre aveuglément. Il glose ce verset « C’est d’eux même que je fais des prophètes », ajoutant qu’ils le sont seulement par délégation venant de lui. La Parole le consacre comme messager, c’est indéniable. Mais il doit d’abord faire fidèlement son travail de transmettre pur de toute glose le message qui lui a été dicté. S’il ne l’a pas fait, prétendre devenir un prophète parmi d’autres Mikal n’est plus crédible.

Cette théophanie évoque une fois Michel et de nombreuses fois Mikal. PM cherche à nous faire croire que Michel Potay = Mikal. Or Dieu lui a donné comme nom Prépuce Mi’al. De plus il est évident que les événements futurs annoncés dans cette théophanie ne se sont pas produits du vivant de M. Potay. En particulier, le frère de l’aube n’a pas encore livré son travail et la pieuse gente est encore indiscernable. Ce sujet crucial de Mikal comme nom collectif est développé dans l’article « qui est Mikal dans la Parole ? ».

Quand on parle de prophète à des croyants chrétiens et musulmans, ils se réfèrent immédiatement à Jésus ou Muhammad, et Il leur est difficile d’imaginer que ces grands prophètes les ont induit en erreur. De fait, Jésus dans le Coran est appelé Parole de Vérité et Muhammad dans le message de 1974 est appelé « le plus sage et le plus écouté des messagers ». On peut leur faire confiance pour ne pas nous égarer. Mais qu’en est-il de Prépuce Mi’al qui vient d’achever son travail sur cette terre ?

Une lecture attentive des publications successives de PM montre clairement que les changements dans les mots entendus ne peuvent résulter d’erreurs ou d’oublis. Ils sont la conséquence d’un biais persistant de clerc religieux : le citron à ta dent, tu lèches, ne lèche pas ! (séquence 62). Aussi, le copyright qu’il brandit ne pourrait porter que sur les versions altérées par ses soins, mais ni sur ses notes prises sur le vif, ni sur la première publication des mots entendus, certainement plus proche de l’original.

Je n’ai pas eu connaissance de messages angéliques adressés à PM après celui de l’ange sur la plage en 1977. Sauf celui dont il m’avait parlé et que JF Mayer a confirmé par dans son livre : un ange lui a conseillé Detroit pour démarrer la mission US dans laquelle il avait décidé à juste titre de s’engager pour sortir du microcosme de la francophonie. J’étais chargé de l’initier.

Voici ce que PM en dit sur son blog : « L’outil préliminaire de mission préparé pour le frère Antoine sera une brochure condensée bilingue sur le modèle de la brochure française dont la préparation reprendra bientôt ». Puis PM décida abruptement de l’arrêter pour garder son contrôle sur cette mission en rédigeant une bilingue volumineuse, chère et lourde à lire pour l’américain moyen, mais l’assurant d’un premier filtre avant d’accueillir en France d’éventuels pèlerins américains individuels pour les formater à son enseignement.

C’était mal connaître l’indépendance des américains ! Sept ans après, MP démarrera avec son gros livre une diffusion ciblant les intellectuels de la côte Est avec l’assistance du président de l’Adira, très dévoué et fiable mais non anglophone. Il avouera plus tard dans son blog « La mission que j’espérais lancer aux USA dans les années 90 était une entreprise folle (147C51) ». Ce mauvais choix est une cause majeure de la faiblesse du mouvement, car l’appui des américains est déterminant dans tous les groupes religieux.

Ensuite, PM fera paraître jusqu’en 1996, avant d’entamer son blog, ses bulletins « le Pèlerin d’Arès » qu’il qualifie lucidement de bulletins paroissiaux. Dans le numéro de 1991-1992, après l’installation de MP à Bordeaux, il écrit : « Avant tout Dieu, s’il n’y a pas Dieu, sa Parole, que trouver dans ma pensée seule, froide et stérile ? Si Dieu m’investit -Père envahit ma tête ! -, ma pensée s’enroule dans sa Lumière, se réchauffe, se charge de Vie ». Que de contradictions chez cet homme qui refuse de s’abandonner simplement à la Parole dictée !

Sa feuille de route est : « J’ai étendu Mon Bras vers toi pour oindre ta boucle de Ma Main, y déposer Ma Parole, pour que tu sois mon Messager, non pas un prince du culte » (2/23) ; « Ce que tu as vu et entendu, publie-Le sur les toits et dans les assemblées » (37/4). Or l’homme Michel comme messager a-t-il bien transmis la Parole entendue ???

Dès la séquence 1 (Ouvre ta gorge ; dis la parole ! Elle est !), il ajoute entre parenthèses : si toi, homme Michel, tu dis la parole, c’est elle vraiment ! PM commente dans son bulletin n° 35 : « Ce verset me bouleversa quand je l’entendis il y a neuf ans, vous vous rendez compte… je n’ai qu’à parler et la Parole est. Elle est au sens absolu. Quel homme raisonnable pourrait se sentir du jour au lendemain un tel pouvoir ?» Or ce verset vient après «  Tu donnes, le muet lasse l’œil », et avant «  les dents arrêtent la Parole », deux avertissements à PM. Ouvrir sa gorge est un vrai travail pour ce dignitaire ecclésiastique à qui Jésus avait dit « Ta tête, homme Michel, est faible; un nœud la tient serrée au cou ». L’a-t-il fait ?

Et qui transmettra son héritage spirituel ? Dans son blog de 2008, 90C07 PM verrouille la suite : « Tout vrai Pèlerin d’Arès doit être un membre du petit reste, un pénitent et moissonneur se conformant, en tous points et tout à la fois, à La Révélation d’Arès et aux indications données par le juste prophète dont la parole est la Parole, ce qui est loin d’être le cas de tous les pèlerins d’Arès (p minuscule).

Avec le temps et l’influence des cajoleurs qui l’entourent, sa posture se rigidifie. Au point de dire en 2020 (221C13) : « Ce que je sais c’est que tout texte attribué à Dieu ment en ce sens qu’il n’est pas interprétable littéralement ; le mot à mot n’est pas lumière. Le sens de la Parole est au-delà des mots et c’est au prophète de faire faire ce bond dans le sacré aux hommes ses frères ».

Jésus affirme en 1974 que ses disciples se sont égarés sur les friches païennes, délaissant la moisson des enfants d’Israël lentement mûrie depuis Abraham. Et il ajoute : n’en déduis pas que ces hommes se sont perdus. On peut dire la même chose de PM. Il s’est égaré en se crispant sur ses convictions ecclésiastiques, mais nul ne peut conjecturer de son statut après sa mort. C’est le passé ! Que nous réserve l’avenir ?

6 Les grandes mutations s’approchent (message inspiré en 1997)

Vingt après les Evénements Surnaturels d’Arès, un nouveau message est inspiré dans notre langue à un homme très différent, Gilles Cosson (publié au post 77). Il nous a transmis fidèlement ce message (beaucoup plus court que celui adressé à PM). Mais il est resté longtemps perplexe sur ce qu’il devait faire : était-ce une inspiration privée ? A la lecture de ce message, ma conviction est faite : il nous concerne tous et il faut le faire connaître.

Quand la Parole de 1977 parle de mille ans grands entre Muhammad et l’homme Michel, elle ne fait aucune allusion à un message divin adressé aux humains entre ces deux Evénements. Ni la tradition chrétienne, ni la tradition musulmane ne reconnaissent un éventuel message du Créateur depuis Muhammad. Elles s’accordent pour attendre le retour annoncé de Jésus qu’elles voient très différemment. Or les 40 apparitions du Ressuscité en 1974 correspondent bien à cette annonce. Pourquoi deux millénaire après, alors que tous ses disciples d’époque attendaient son retour rapide, pourquoi en France, si loin de la terre palestinienne où il enseigna ? Dieu seul sait !

On peut remarquer dans le message de 1997 qu’aucune allusion n’est faite à la Parole de 1974-1977 et qu’aucune limite géographique n’est assignée à sa diffusion (contrairement à celui dicté à M. Potay). Le Créateur appelle d’abord l’homme qu’il inspire à se donner le temps de rêver et de prier, puis à l’humilité : le raisonnement dont tu es si fier n’est qu’une ride sur la surface du créé. Ensuite, Il parle de Lui et de l’interdépendance entre Lui et l’univers créé.

Puis il évoque les prophètes d’autrefois et lui demande de se pencher sur leurs enseignements avec la vénération que tu as pour la fleur dans sa perfection passagère. Mais ensuite tu regarderas au-devant car les temps ont changé et s’approchent les grandes mutations. Tu dois éclairer le chemin de tous ceux qui viendront derrière toi. Enfin dans le dernier chapitre, l’Inspirateur passe au vous et s’adresse donc à nous tous.

Et il ajoute : Les hommes de prière sont le socle du monde, renonçant aux vanités de leur siècle. Ils rachètent les insuffisances qui les entourent. Sans eux Mon visage deviendrait noir et noir Mon courroux. Honorez les ermites de toutes les religions pour que jamais ne cessent leurs invocations. Car Je suis aussi ce que vous attendez de Moi. Je vous rends l’amour que vous me prodiguez, Je me penche sur vous à la mesure de votre recueillement. En montant les marches de la connaissance, vous m’incitez à mieux vous connaître. Aimez mes créatures, car Je les ai faites à mon image.

Ce message s’inscrit bien dans la continuité de la Parole de 1974-1977 et donne à tous un direction pour un chemin de vie où l’amour, la piété et connaissance jouent un rôle central. De plus, en 1974, Jésus prophétisait pour les générations qui suivront ta descendance, la mort de la Bête, l’alliance toxique entre roi blanc et roi noir, pouvoirs religieux et profanes. C’est certainement une des grandes mutations à venir.

L’actualité géopolitique peut nous faire croire que les pouvoirs abusifs et autocratiques se renforcent grâce au soutien de populations qui réclament de l’ordre et un chef. Mais le socle de tous ces pouvoirs est de plus en plus fragile, comme la statue aux pieds d’argile du livre du prophète Daniel. Ils ne feront illusion qu’un temps, car nous dit la Parole, les nations se libèreront. Mais nul ne peut savoir à quelle échéance, et il faut nous y préparer.

La séquence 84 de la Parole de 1977 prophétise pour ces temps futurs une alliance dans l’action (Mes unis) entre une pieuse gent (post 25), et les oisons du faucon (les fidèles de PM qui ont les serres et battent la terre). PM ajoute une parenthèse pour les qualifier d’ois(ill)ons, un stade de développement où les jeunes sortis de leur coquille sont encore incapables de se nourrir seul et a fortiori de voler. Or, selon son décompte de 2018 (entrée 203 de son blog), ils étaient environ 300 et leur nombre a fortement baissé depuis un pic en 1990. La baisse est également nette pour la présence en librairie et la vente des livres de PM (le Signe, classé en histoire des religions par Amazon, n’est que 500 000ème au dernier hit-parade du site).

La pieuse gent Me* parle. La taure, le Bras* entre la cuisse. Elle choit de haut, le sein devant. Elle se distingue par sa piété, qu’elle soit prière, méditation sur la Parole ou contemplation des œuvres du Créateur. Sa piété lui permet de se rapprocher de Dieu, de lui parler, d’être fécondé par Lui. Prier n’est pas mendier, c’est proclamer Ma Parole pour l’accomplir. Les hommes de prière sont le socle du monde, elle les soutient dans leurs progrès d’amour et de connaissance pour prendre l’envol spirituel auquel les messages de 1977 et 1997 appellent. Cette gent est destinée à devenir collective, mais est encore indiscernable dans notre génération et notre pays très déspiritualisé où ces messages ont été livrés.

Il  n’y a rien là de visible qui pourrait inquiéter les institutions de pouvoir en place de par le monde, mais le Créateur sait ce qui se passe dans le cœur des hommes et dans la conscience collective des peuples. Il anticipe les bouleversements futurs qui se produiront et nous avertit de nous préparer aux grandes mutations qu’Il prophétise.

Si quelques ois(ill)ons réfléchis veulent vérifier les altérations, oublier les parenthèses et se libérer de l’emprise de Prépuce Mi’al, ils trouveront de quoi réfléchir (food for thought) dans ces posts 108. Même si j’ai fait ce laborieux travail de rédiger les posts 108 en pensant un peu à eux, je ne me fais guère d’illusion. Car je connais la plupart des membres de cette brave gent des Pèlerins d’Arès et leurs réflexes collectifs hérités du patronage de PM. C’est pour l’immense reste des humains et les générations qui viennent que j’écris.

En suivant un chemin qu’éclairent ces messages de 1974-1977 et de 1997, notre autodiscipline spirituelle de piété, d’amour et de connaissance ne pourra qu’être bénéfique à notre bonheur individuel et collectif immédiat et au monde que nous laissons à tous nos descendants. Pourquoi s’en priver ?