La science moderne et la Parole du Créateur, Seul hors du temps, sont à l’unisson pour affirmer que nous sommes une seule humanité. Une seule espèce d’homo sapiens, une seule descendance d’ancêtres adamiques avec une grande diversité d’apparence, de cultures, de langues, d’organisations sociales.

La religion et la politique ne sont pas une science mais un art du mensonge. Elles divisent pour régner, « nous corrompre, nous tromper, nous voler » (1974, 27/8). Nous constatons les violences brutales ou subtiles qu’elles causent. L’humanité doit dépasser ces pouvoirs. Cette évidence s’imposera avec les futures générations et par la force d’événements révélant leur impuissance comme le dérèglement climatique ou les pandémies.

Ce monde ne cesse de voyager et de s’agiter sans connaître sa destination ultime (post 28). Pour le gérer, les clergés politiques et religieux, rois noirs et rois blancs, proposent sous divers masques le même modèle d’un pouvoir où les décisions viennent d’en haut par l’intermédiaire d’une bureaucratie de serviteurs endoctrinés et dévoués, où la lutte pour grimper au sommet est implacable. La réduction des problèmes de l’humanité à la politique, la finance, l’économie ou l’affiliation religieuse ne fonctionne pas : en oubliant sa qualité que lui donnent les âmes individuelles, l’humanité court au désastre.

Quelles sont les solutions possibles aux problèmes planétaires de milliards d’humains de plus en plus déspiritualisés ? Et d’abord qui sommes-nous et où allons-nous ?

1 Les homos sapiens, une aventure d’évolution biologique

Les idéologies racistes des prétendus scientifiques du dix-neuvième siècle sont aussi criminelles que fausses, la science moderne les a balayées. Au nom du mythe d’une race arienne supérieure, Hitler a endoctriné ses armées pour éradiquer la « race juive » et la « race slave » et les remplacer par des allemands. Sur la base de la couleur de la peau, des esprits modernes restent racistes à des degrés divers.

Or la notion de « race » n’entre pas dans la taxinomie biologique : on parle d’espèces qui se caractérisent par la compatibilité de reproduction. Les européens ont 2% de gênes des homos de Neandertal et les tibétains et les aborigènes ont 4% de gênes des homos de Denisova ; ces deux sous-espèces humaines ont disparu. L’humanité actuelle est donc biologiquement une seule espèce vivante avec des types physiques diversifiés en raison de sa longue histoire de dynamique démographique et de dispersion sur toute la planète.

Les scientifiques peuvent dater notre évolution biologique. Une séparation chez les primates intervint il y a 25 millions d’années en Afrique et Eurasie. Les Ramapithèques travaillent les pierres et les os il y a 14 Mn, suivis des Australopithèques, premiers bipèdes permanents vers -6 Mn. Puis apparaissent deux branches il y a 3 Mn, les paranthropes qui disparaitront et le genre homo qui évoluera vers l’homo sapiens en passant par l’homo habilis vers 2,5 Mn, l’homo erectus avec des sites d’industrie préhistorique de plus de 2 millions d’années.

Les homos se distinguent physiquement des paranthropes (végétariens, avec le menton fuyant), par leur face droite et leur nourriture omnivore. Mais surtout par la longue dépendance à leur mère des nouveau-nés qui facilite la transmission du savoir au fil des générations. Les espèces primitives d’homos sortent d’Afrique, on les retrouve en Europe, en Chine et à Java. Ils évoluent partout très lentement avec l’augmentation de taille de leur cerveau qui atteindra il y a 300 000 ans la taille des humains modernes. Diverses espèces d’homos coexistent avec nos ancêtres homos sapiens mais s’éteindront toutes peu après l’arrivée de l’homme moderne. Les néandertaliens qui peuplaient l’Europe s’éteindront il y a 30 000 ans. Les fouilles ont révélé qu’ils avaient un culte funéraire. Leurs objets rituels suggèrent un questionnement sur leur destinée.

Tout s’accélère avec l’arrivée de l’homme moderne il y a environ 50 000 ans qui se répand très rapidement à partir du foyer moyen oriental vers l’Asie et l’Afrique, puis l’Europe. On date de plus de 40 000 ans leur arrivée en Australie. Ils passeront beaucoup plus tard sur le continent américain. Les fouilles réalisées montrent des archétypes, des mécanismes mentaux d’association, de symbolisation, d’abstraction et de sublimation qui montrent un saut d’évolution considérable par rapport aux néandertaliens. Leur irruption simultanée à des endroits très éloignés écarte l’hypothèse d’une évolution lente apparue en même temps à plusieurs endroits.

Cette sous-espèce d’homos apparue à un endroit précis s’est très rapidement multipliée et répandue sur toute la planète en marginalisant les autres sous espèces. Un changement climatique majeur avec l’inversion du champ magnétique terrestre il y a 42 000 ans et une éruption cataclysmique en Italie contribueront à leur disparition. Seul l’homo sapiens moderne s’adaptera et survivra. Le vaste et fertile subcontinent indien est une bonne illustration de ce peuplement par des vagues successives d’homo sapiens déjà bien différenciés par leur type physique, leurs langues, leurs pratiques sociales (post 40).

Le rationalisme scientifique veut tout réduire à ce que la science peut prouver. Il ignore la réalité historique des messagers de la Parole du Créateur. Il ignore donc le sens de la Création : pourquoi la création de l’Univers, pourquoi celle de l’homme, y a-t-il un Créateur, a-t-Il un Dessein, où veut-Il nous conduire ? Les médias rationalistes invoquent « Dame Nature » et ses « lois de l’évolution ». Comme si cette idole pouvait répondre à nos questions. Spinoza utilisait le mot Nature pour évoquer Dieu. Si l’expression Dame Nature évoquait le Créateur comme Père et Mère de l’Univers ou la Mère universelle évoquée par les croyants indiens, cela aurait un sens. Mais dans notre monde occidental déspiritualisé, cette expression ne recouvre qu’un vide de connaissance. Alors, que disent les messagers du Créateur ?

2 Une humanité, une aventure d’évolution spirituelle

La Parole évoque le jardin d’Eden, un lieu de bonheur partagé entre le ou les Adams et Eves, couple original fécondant tous les homos sapiens actuels ou groupe d’individus. Les généticiens affirment que nous descendrions de quelques dizaines ou centaines de lointains ancêtres. Qui sait si l’extraordinaire girafe est apparue subitement ou sous forme d’un couple initial ? Appelons donc « Adams » les hommes et femmes ayant vécu en Eden.

Pour créer les Adams à partir d’argile, Dieu leur envoie Son Souffle. Sa Parole entre en eux et les transforme en une créature unique associant vie spirituelle et biologique. Il leur donne aussi la liberté, l’individualité, la possibilité de contrôler la planète dont ils héritent et surtout la capacité d’aimer comme Dieu aime, des qualités qui distinguent les Adams de toutes les créatures vivantes.

La Parole nous appelle fils d’Adam et Eve, le Coran (70/4) parle de 50 000 ans après leur chute pour revenir à Dieu. Celle de 1974 parle d’Adam comme Mon premier fils. Elle confirme que le temps est long entre l’homme qui couchait sur l’ombre et les Adams. Ainsi le récit de la Création est en harmonie avec la science moderne : une évolution lente des homos sur des millions d’années avec un point de rupture, le bond en avant des hommes actuels. Dieu crée, Sa Création évolue, Il intervient parfois (peut-être pour arrêter la course au gigantisme des dinosaures ?). Il décide de partager avec les Adams des capacités uniques que Lui seul possédait.

La science, par le biais de la génétique, de l’archéologie, ou de toute autre discipline sollicitée, n’a aucun moyen de prouver que ce jardin d’Eden est un mythe et non une réalité vécue par nos lointains ancêtres. Par leur proximité de l’Eternel, ils vivaient heureux, au-delà du temps et donc de la mort. Dieu les avertit de ne pas s’aventurer dans la connaissance du mal. Ils restent libres de l’explorer mais avec comme conséquences de ce péché l’éloignement de l’éternité du jardin d’Eden, de la Lumière du Créateur et l’expérience de la mort physique.

Malheureusement pour eux et pour le Créateur qui les aime, les Adams choisissent une aventure contraire à Son Dessein. Cette chute est évoquée dans la Genèse biblique et précisée dans la Parole de 1974. Les Adams exploitent la terre sans mesure, imposent leurs ruts à leurs épouses pour en faire des reproductrices et multiplier frénétiquement leurs enfants pour les mettre au service de leurs ambitions. Ils forgent le fer pour armer des guerriers et s’adonner à la convoitise et à la violence. Des groupes antagonistes se forment et se dispersent, l’humanité se multiplie biologiquement mais régresse spirituellement.

La tradition juive accorde une grande importance à la lignée patriarcale, mais les généalogies sont imprécises ou symboliques. La Genèse a gardé mémoire du raccourcissement progressif de la durée de vie des hommes, près de mille ans dans les temps proches d’Eden, pas plus de 120 ans après le déluge (même si Abraham est censé les avoir largement dépassés), et elle parle d’un Lamek en Genèse 4, sixième génération après Adam. Ce Lamek (le père de Noé en Genèse 5 avec une généalogie différente ?), avait deux femmes, tue un enfant pour une meurtrissure et voulait se venger 77 fois ! A son époque les ténèbres du mal se répandent. Selon Genèse 4, dès le fils de Seth, Enoch, les hommes commencent à invoquer Dieu sous le nom de « Seigneur ». Ils n’avaient donc plus le lien direct comme Adam à qui Dieu parlait dans la fraîcheur du soir.

Une vague mémoire de leur perpétuité, pourrait expliquer l’indignation humaine face à la mort dont ils ne comprennent ni les causes ni les remèdes. La science-fiction rêve de son côté d’une porte magique pour échapper au temps et à la mort. Les hommes ont aussi la nostalgie de cette époque bénie où l’humanité était une communauté de bonheur. Le Coran dit : « Si Dieu l’avait voulu, Il aurait fait de vous une seule communauté (umma, voir post 37) ; mais Il a voulu vous éprouver par le don qu’Il vous a fait. Rivalisez entre vous dans des bonnes actions. Votre retour, à tous, se fera vers Dieu » (Coran 5, 48). Je comprends ce verset non comme des divisions voulues par le Créateur, mais comme la conséquence de Son respect de notre liberté de choisir la désunion ou de vivre en cohabitation harmonieuse.

3 Des homos sapiens en recherche de solutions pour mieux vivre ensemble

Les premiers homos sapiens étaient peu nombreux, vivaient sur un espace restreint et fertile, mais leur explosion démographique les conduit à s’aventurer sur de nouveaux territoires de vie dans une nature inconnue ou hostile où il fallait apprendre à survivre. Ils se répartissent les rôles entre les hommes chasseurs-cueilleurs et les femmes protégeant le feu et les enfants. Les groupes humains étaient de petite taille car les rivalités les faisaient éclater en sous-groupes migrant vers d’autres territoires. Comment ces groupes s’organisaient-ils ?

On peut tirer quelques déductions des fouilles et de l’observation du comportement d’espèces biologiquement proches comme le chimpanzé ou le bonobo qui ont des organisations sociales très différentes. Les chimpanzés sont devenus des chasseurs et s’organisent autour d’un mâle dominant qui a su constituer autour de lui une solide bande de mâles. Les femelles ont aussi une hiérarchie qui détermine les rapports sexuels et les rites d’épouillage. Ce contexte donnera naissance à un mâle dominant qui arbitre entre eux ses guerriers, prémisse du roi noir.

Les bonobos sont restés végétariens. Ils ont une sexualité très libre qui atténue les tensions de convoitise en recourant au mécanisme du bouc émissaire pour résoudre les tensions dans le groupe. Ce mécanisme se retrouve dans les religions que les hommes se sont inventées pour maintenir la cohésion dans des groupes où les tensions mimétiques se multipliaient. Il a été magistralement analysé par René Girard dans ses ouvrages. Un membre du groupe est désigné comme le responsable de toutes les difficultés collectives, il est brimé ou tué avec la participation de tous, ce qui leur permet de se défouler. C’e mécanisme stabilise les groupes plus importants et conduira aux idées sacrificielles des religions humaines.

Deux profils dominants et complémentaires se dégagent pour dominer les petits groupes humains : le mâle guerrier qui s’impose physiquement et tue ses rivaux et le sorcier chamane et/ou guérisseur qui influence le groupe par sa supposée maîtrise de pouvoirs magiques. Il détermine qui est le bouc émissaire à sacrifier au bénéfice du groupe et affirme que les esprits en ont décidé ainsi. Avec la ritualisation de ce rite expiatoire, ce sorcier deviendra le prêtre sacrificateur affirmant qu’il tient son pouvoir des dieux ou de Dieu.

Dans les vallées fertiles, la Mésopotamie et celle de l’Indus, les hommes se multiplient et deviennent des millions. Vers – 10 000 avant J.C., les premières villes apparaissent et séparent citadins et paysans. L’agriculture devient intensive pour nourrir la population, les nécessités d’organisation sociale conduisent aux premiers écrits pour comptabiliser les richesses que les pouvoirs citadins répartissent arbitrairement. C’est le début de ce qu’on appelle « civilisation » avec ses bienfaits et ses maux. La violence devient endémique avec les rivalités pour le pouvoir. Les femmes sont des cibles convoitées dont les puissants se réservent les plus fraîches. Les palais royaux, les temples et les rituels religieux deviennent majestueux pour impressionner le peuple. C’est ce système pyramidal rejeté par Dieu qu’illustre l’épisode de la tour de Babel en Genèse 11.

Dieu, voyant le mal se répandre, intervient et envoie Noé (post 58), pour avertir son peuple de la catastrophe écologique qui ravagera cette vallée surpeuplée et inondable de la Basse Mésopotamie. Ils ne le croient pas. Noé construit son arche, sauve sa famille, reste fidèle au pacte conclu avec Dieu et le transmet à ses enfants. Les récits du déluge se retrouvent dans les écrits sumériens et dans la tradition amérindienne.

L’humanité continue son explosion démographique. Elle développe ses techniques, ses écrits, sa science. Ses méthodes d’organisation sociale se sophistiquent mais restent sur le même modèle de pouvoirs hiérarchiques, politiques et religieux, puis juridiques et financiers. Mais le peuple est beaucoup mieux éduqué. Il peut comprendre et dénoncer les mensonges des pouvoirs, l’incompétence du roi noir et l’imposture du roi blanc. Tous ces systèmes de pouvoir sont en crise. Les jeunes générations se détournent à juste titre des grands partis politiques et des grandes religions qui restent dans une logique d’étroitesse d’esprit et de rivalité.

Or l’humanité est collective biologiquement et individuelle spirituellement. Notre destin sur cette planète, qu’on le veuille ou non, est lié aux choix de tous nos frères humains. Et notre itinéraire spirituel conditionne notre bonheur ici et après la mort. Car l’âme est le résultat de nos choix personnels de Bien ou de mal. Les messagers de Dieu appellent les hommes à se libérer des dominateurs, mais leur message a été altéré pour justifier de nouvelles religions sur le même modèle. Une prétention au monopole d’interprétation de la Parole, des lieux de culte avec des hommes au pouvoir, prêtres, imams ou rabbins, et des théologiens pour les épauler.

4 le remède aux abus des pouvoirs est spirituel, il part de l’âme humaine

Nous sommes des milliards d’âmes, souvent mal en point, maltraitées par l’agitation et la pression matérialiste des sociétés modernes. L’humanité reste divisée par la politique et la religion alors que les graves problèmes qu’elle rencontre sont planétaires.

Le Créateur nous dit en 1974 : « J’ai interdit qu’on s’empare de l’héritage de Mon Peuple et de son gouvernement que J’ai laissé à tous », puis : « Il est temps que Je libère les nations, dans la nuit Je leur ai fait entendre le délire des puissants, des princes et des riches ». Et en 1977, Il nous appelle à construire ensemble une humanité où « l’homme devient les frères, les nations s’embrassent, le frère ne vend pas le pain et la laine ».

Il ne s’agit pas ici des états-nations issus des hasards de l’histoire, mais des nations se définissant par la libre volonté d’un peuple de s’assembler et de coopérer, le sens que le Coran donne à umma. L’histoire a montré les calamités de ces états imposés par les colonisateurs en Afrique et au Moyen Orient, comme les guerres civiles au Congo, en Syrie ou en Lybie, une suite de vengeances sans fin. Même en France, pays diversifié mais centralisé où la violence reste limitée, ce système d’état centralisé soi-disant démocratique ne peut plus tenir les promesses de ses politiciens. L’élection de dominateurs incapables de représenter notre diversité n’est pas « le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple ».

Il faut sortir de cette impasse d’un monde où les inégalités écologiques et économiques s’accroissent. Les migrants sont traités de manière inhumaine au mépris de la Parole de 1974 : « dis aux étrangers, je vous aime avant de vous connaître, avant que vos têtes aient affleuré l’horizon, j’ai dressé la table pour vous restaurer ». Qu’est devenue l’hospitalité ? Dans ma jeunesse, on prévoyait toujours une place et une assiette pour un pauvre ou un voyageur imprévu, et l’accueil bienveillant de l’étranger reste fondamental dans la culture musulmane.

Les industries de l’armement sont plus que jamais florissantes. Des états aussi proches que ceux de l’Algérie et du Maroc attisent leurs rivalités. Les républicains et les démocrates américains se rapprochent d’une guerre de sécession avec des échauffés qui envahissent le Capitole. Ce n’est pas dans ce repli identitaire attisé par les politiciens que nous trouverons des solutions. C’est en prenant conscience de notre dépendance mutuelle. Nous appartenons à une seule humanité qui ne vivra bien que dans la fraternité universelle et dans une coopération libre entre assemblées et nations. Pas avec les dominateurs des hiérarchies centralisées qui nous parquent comme des troupeaux dans leurs enclos avec leurs frontières physiques et idéologiques.

Il y a actuellement de grandes organisations utiles qui fonctionnent bien, des ONG comme médecins sans frontières ou des institutions comme l’OMS dont les travaux et recommandations sont pertinents. Mais au final, l’état nation avec ses arrières pensées décide de tout à notre place. Il y a aussi beaucoup de petites associations locales ou ciblées qui font un remarquable travail, mais cela ne suffit plus.

L’humanité doit prendre conscience de l’importance de chaque âme, encourager leur développement par la pratique du Bien, les relations aimantes avec les proches et dans les myriades d’assemblées libres et souveraines que la Parole évoque. A une échelle plus large, il faut se réorganiser en nations librement choisies par les hommes et pas imposées par les hasards de l’histoire ou les jeux des pouvoir en place (post 44).

Terminons ce post avec une citation de Gandhi (post 41). Cette grande âme, père de la nation indienne, a combiné une intense vie spirituelle personnelle et un noble engagement dans la vie politique pour libérer ses concitoyens de la tutelle de l’état britannique colonisateur. Il nous dit : « L’État représente la violence sous une forme intensifiée et organisée. L’individu a une âme, mais l’État qui est une machine sans âme ne peut être soustrait à la violence puisque c’est à elle qu’il doit son existence. »