Pour ceux qui croient dans Un Créateur Unique auquel les rishis du Rig Veda (post 8) et les prophètes de la Bible et du Coran rendent hommage, Il est le Puissant par excellence face à toute Sa création. Les humains éloignés de Dieu imaginèrent des divinités autonomes dotées d’une certaine puissance. La situation est plus complexe dans l’esprit des polythéistes et des panthéistes, marginalisés de nos jours. Les manichéens, qui ont disparu, imaginèrent une lutte entre un Dieu du Bien et un dieu du mal.

Ici, nous étudierons le sujet de la Puissance du Créateur (lié à celui de sa Force) dans la Parole. Les langues sémitiques de la Bible et du Coran, par la polysémie des racines et le lien fort de ces peuples avec le concret ne permettent pas de traduction fiable dans nos langues rigides et abstraites. Et moins encore des réflexions sur le sens à donner à des mots précis. Par exemple la distinction entre Puissance et Force n’est pas claire dans les langues sémitiques. Elle l’est en français, langue de la Parole de 1974-1977.

Dans la Parole, la Puissance du Créateur s’impose aux puissances illusoires des divinités du polythéisme comme à celle des pouvoirs sociaux que l’humanité a instauré en s’éloignant de Dieu. Jésus (post 2) reprécise en 1974, 12/4 sa prière, mal transmise par ses disciples. Elle s’achève par « Que règne à jamais sur nous Ta Sainteté, Ta Puissance et Ta Lumière ». Le retour à Dieu balaiera le règne des puissances humaines malfaisantes qui l’entraînent dans l’obscurantisme et aliènent sa liberté !

1 La Puissance du Créateur dans Sa Parole

La Bible est une compilation de récits et de messages prophétiques. Elle s’étale sur une très longue période. La Genèse commence par des mémoires de la période adamique d’il y a environ 50 000 ans (post 42), quand la Puissance du Créateur est encore une évidence. Il créa par phases successives, en six étapes ou « jours ». Pour chacune, « Dieu vit que cela était bon ». Au sixième jour, Il crée des humains mâle et femelle à son image et leur donne pouvoir sur les animaux, « cela était très bon ». Ce qui distingue Adam des autres hominidés est rappelé dans le Coran 15/29 : « Je l’ai mis à niveau (sawaituhu) en soufflant dans lui de Mon Esprit/Souffle (rouh-i) ».

Quand les créatures adamiques placées dans le Jardin d’Eden se détournent du plan divin en goûtant au mal, « ils entendirent la voix du Seigneur Dieu qui se promenait dans le jardin au souffle du jour et ils se cachèrent au milieu des arbres ». Dieu les appelle et les interroge. A ce stade de l’humanité, la relation avec Dieu est de proximité. L’humain ne se sent pas écrasé par la Puissance de Dieu. Mais leurs descendants s’enfoncent dans l’obscurité du mal et s’éloignent de Dieu. Dès l’époque d’Énoch, fils de Seth, au lieu de dialoguer avec Lui, on commença à L’invoquer (Genèse 4/26).

Au fil des millénaires, l’homme s’illusionnera avec des dieux censés réclamer du sang. Le culte des statues de divinités guerrières se développera en Mésopotamie, le pays de Noé. A l’époque de Lamek, son père, le mal s’était répandu sur terre : Lamek a deux femmes, tue pour une meurtrissure et se venge 77 fois (Genèse 4/23). Les prophètes Noé, vers – 5500, puis Abraham (vers – 1800) restaurent leur relation directe avec Dieu qui leur parle. En subissant le déluge ou en contemplant les étoiles, la Puissance de Dieu fut une évidence pour eux. Mais leurs peuples, dominés par des chefs humains, s’accrochent à leurs idoles et rejettent leur appel à se tourner vers Dieu.

A partir de leur descendant Moïse, (vers – 1250), des prophètes sont successivement envoyés pour récuser l’idolâtrie et ses pratiques sanglantes. Et mettre en garde les puissants, rois, prêtres et riches contre leurs iniquités. Ce peuple d’esclaves hébreux fuyant le puissant pharaon envahit de nouveaux territoires au détriment des peuples en place. Il devient par leur cohésion et par la violence cette petite puissance militaire qu’Israël est encore de nos jours. En établissant des rois, ils rejettent l’autorité prophétique et s’éloignent de Dieu qu’ils appellent YHWH Sabaoth, le Dieu des armées. Ils voient en l’Eternel le seul recours pour gagner leurs guerres. Un Dieu qui fait d’eux son peuple « élu ». Ils s’empressent de l’oublier dès que la situation s’améliore. Jésus, avec sa prière qui commence par « Abba », Père, rappelle aux tribus d’Israël l’intimité vécue en Présence de Dieu. Le Coran confirme cette proximité retrouvée par Jésus en 3/59 : « Il en est de Jésus comme d‘Adam auprès de Dieu ».

Le Coran se place dans la continuité prophétique juive. Son prophète est envoyé à un peuple arabe influencé par le culte aux idoles et soumis à des rivalités tribales meurtrières. Mais il a gardé le souvenir du Dieu suprême : Allah a la même racine que Elohim. Dans cet environnement désertique, la Présence du sacré est quotidienne. La dépendance à la pluie envoyée par le Créateur est majeure, mais la Toute Puissance de Dieu face aux idoles doit être rappelée. Ainsi que Sa Proximité, plus proche que la veine de notre cou. Ainsi, parmi les 99 noms attribués à Allah évoqué par la tradition musulmane, trois évoquent directement Sa Force, Quwwah (قوة), Jabaar (الجبار), et Azeez (عَزِيز). Le Coran affirme « La Puissance appartient entièrement à Allah. » (4/139 et 35/10).

Dans la Parole de 1974, Il dit au témoin « A moi la Puissance et la Connaissance, à toi la mesure, la patience et la piété ». Dans celle de 1977, qui met en œuvre des mots plus simples et concrets, le mot Force remplace Puissance : « Je suis la Force, la Force est dans le frère, dans l’homme mauvais, dans Jésus, Muhammad, dans le noir, dans l’épine, dans l’oreille du frère, dans la corne ». Toute force prend son origine dans celle du Créateur qui la dispense largement. Jésus enseignait que le Père donne sa pluie aux bons comme aux méchants. Par Amour, le Père n’utilise pas sa Force pour écraser les mauvais comme la Bible semble le suggérer, par exemple dans le récit du déluge.

La Parole de 1977 (VII, 1 à 13) parle de la Force transmise à Adam : « Avant l’homme d’Adame, long. L’homme couche sur l’ombre. Ma Voix entre dans l’homme, Ma Parole est dans la parole d’homme, il tête la force dans Ma Force. Adame sort de Ma Bouche avec la lime filée. Le lion de la nuit cherche la cuisse, un désir de noce entre dans la cuisse…le bruit vient dans l’homme, l’homme met le bruit dans la terre, dans le ventre, dans le fer… Adame mange sa gorge, l’homme la mort d’Adame ». Dans sa langue elliptique et imagée, cette Parole confirme qu’Adame s’est distingué des autres hominidés par le Don de la parole. Il a détourné cet outil puissant par désir de noce avec le mal. En se corrompant, il s’est éloigné du Créateur. Il a goûté la conséquence de la mort et répandu le mal sur cette planète.

2 La vieille histoire du mal et du péché humain

La Parole de 1974 en 2/1 évoque ce drame du choix de nos ancêtres adamiques :

« Je suis Celui qui a parlé par Adam, Mon premier Fils, qui a choisi d’être maître de la terre et de M’en payer tribut en passant par les plaies de Job et par la fosse, qui a choisi d’être maître des arbres et de leurs fruits, décidant souverainement lequel sera planté, lequel sera abattu, quels fruits seront récoltés lesquels seront mangés par ses enfants, lesquels seront mangés par ses troupeaux.

Qui de compagnon d’Eve, a choisi de devenir son maitre, lui imposant ses ruts, sans plus partager les joies que J’ai réservées aux époux, faisant d’Eve une chamelle toujours grosse pour grossir les rangs de ses armées et de ses adultères, qui a voulu être maître du fer, qu’il a forgé pour ouvrir la terre, sa sujette, aux grains et aux sources, pour armer ses guerriers, pour abattre ses arbres, maitre de l’or, de la laine des brebis, des couleurs des roches pour en parer ses plus belles femmes, en faire saillir leurs formes qui mettent en joie ses basses entrailles, pour les corrompre et corrompre tous ceux dont il tire profit et joie, puissance et obéissance. Qui a choisi d’être maître des pierres, qu’il a érigées pour s’abriter vivant ou mort dans son humidité mouvante et tiède comme dans le vêtement d’os secs et froids qu’il a voulu pour m’attendre en terre. »

C’est un résumé pathétique des causes et conséquences sur cette planète du mal. La Parole confirme que le mal est d’abord un choix libre de l’homme qui l’éloigne du Dessein du Créateur qui avait créé l’homme pour être heureux et que le mal a rendu malheureux et mortel. C’est un choix du mâle humain qui l’a imposé à son épouse, ce qui renverse le récit biblique qui attribue la responsabilité du premier pas à Eve (post 35).

Ce choix de mâle dominateur aboutit à une reproduction frénétique dans un but de puissance et de jouissance. L’inflation démographique au fil des millénaires conduit à des groupes humains trop nombreux. Et à des rivalités de territoire entre chasseurs-cueilleurs puis beaucoup plus tard entre agriculteurs. Cette montée en puissance des groupes produit des chefs guerriers et des sorciers, puis des rois et des empereurs. La violence individuelle devient collective et a produit des guerres organisées. Les sorciers sont devenus des prêtres. Ils inventent des idoles (post 37) à qui il fallait sacrifier pour gagner les guerres. Les pouvoirs émergents, religieux, guerriers et politiques firent alliance.

Leur puissance est illusoire, comme le Coran l’affirme (3/26) : « Dis, Ô Allah, Maître de l’autorité absolue. Tu donnes l’autorité à qui Tu veux, et Tu arraches l’autorité à qui Tu veux ; et Tu donnes la puissance à qui Tu veux, et Tu humilies qui Tu veux. Le bien est en Ta main et Tu es Omnipotent ». La puissance dont dispose l’humanité dégradée est infime par rapport à celle de Dieu. Mais suffisante pour qu’une petite minorité de dominants s’impose à une masse de dominés, les femmes, les faibles, les vaincus devenus esclaves.

La Parole met en garde les puissants et les riches qui abusent de leurs pouvoirs comme ceux qui se soumettent à leur injustice. Le Coran en 42/36-39 parle des « croyants qui évitent le péché grave et l’infamie, qui pardonnent dans leur colère, qui répondent à leur Seigneur, qui font la prière, qui délibèrent entre eux de leurs affaires, qui donnent de leurs dons et qui s’entraident contre l’oppression ».

Le Coran appelle les hommes à faire reculer le péché sous toutes ses formes, mais aussi à s’organiser en délibérant entre eux. A ne pas confier le pouvoir à un gouvernement de puissants et à lutter contre les injustices qu’ils engendrent. Chacun doit assumer sa responsabilité dans cette tâche. Quand les collaborateurs du nazisme se soumettent lâchement aux ordres des pouvoirs, ils oublient leur devoir de protéger les faibles. Dans un cas de légitime défense, la violence est parfois inévitable, même Gandhi (post 41) en convenait. Face aux bottes nazies, une résistance avisée s’imposait.

Nous subissons ce monde injuste parce que le cancer du mal a métastasé partout sur cette planète. Mais nous pouvons en guérir ensemble par nos efforts pour aller vers le Bien. Grâce à Dieu et à Sa Parole qui nous guide sans nous contraindre.

3 Les prophètes, envoyés pour guider l’humanité hors du mal

L’humanité, éloignée de la Force donnée par Dieu, n’est plus que l’ombre de ce qu’elle était en Eden. Sa vie est devenue courte jusqu’au Jour de la Résurrection. Le Créateur décida alors de lui envoyer des prophètes pour rappeler Sa Parole et aider l’humanité à retrouver sa force et son éternité. Ce lent processus prendrait « 50 000 ans selon votre manière compter » (Coran 70/4).

La Parole de 1977 (XIV,1) rappelle que le rejet de la Parole conduit au mal et à la violence. « Adame frappe l’arbre de Parole, l’arbre pleure le sang. Le sang sur la tête, la cuisse rouges. Rouges ! Je suis Blanc l’Eau. Rouges, Adame le fils et fils et fils jusqu’à Yëchou percé, Muhammad lance le fer ». Il s’agit ici du fer de la Parole (« la voix de fer », 1977, 3/3), pas du métal de l’épée.

Un des premiers dans la continuité prophétique, le prophète Noé (post 58) fut confronté au rejet des puissants de son peuple, attachés à leurs idoles. Ils refusèrent d’écouter ses conseils de se préparer au Déluge qui s’annonçait. Ils finirent noyés. Beaucoup plus tard en Genèse 18/19, L’Eternel dira à Abraham, un descendant de Noé : « qu’Il a voulu le connaître pour qu’il prescrive à ses fils et à sa maison après lui d’observer la Voie de l’Eternel en pratiquant la droiture et la justice ». Abraham fut lui aussi confronté au rejet des puissants de son peuple et dû s’exiler. Puis il fut confronté à la violence des rois locaux et dut lutter contre eux pour libérer Loth qu’ils avaient enlevé.

Après Abraham, le prophète Moïse dut guider un rassemblement d’esclaves fuyant l’oppression de Pharaon. Aucun historien n’aurait donné à cette troupe désarmée la moindre chance de survivre à la vindicte du pouvoir égyptien et de ses armées. Mais Dieu était avec eux et en fit un exemple. « Nous voulions favoriser ceux qui avaient été faibles sur terre, en faire des héritiers, les établir puissamment sur terre, et faire voir à Pharaon et à ses soldats ce qu’ils redoutaient. » (28.5-6)

L’enseignement de Moïse fut simple : « Ecoute Israël, Unique est YHWH, YHWH notre Dieu. Et tu aimeras YHWH ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ton intensité » (Deut. 6). Et dans son dernier discours : « Vois je mets devant toi la vie et le bonheur, la mort et le malheur, …tu choisiras la vie pour que tu vives, toi et ta descendance, en aimant le Seigneur ton Dieu, en écoutant Sa Voix et en t’attachant à Lui. » (Deut. 30/15). Ainsi ce groupe faible d’hébreux qui se nommera Israël devint fort grâce à Dieu.

De nombreux prophètes lui seront envoyés, jusqu’à Jean le baptiste. Ils mettent en garde ce peuple et les riches et les puissants qui les encouragent dans cette voie de s’adonner au matérialisme et au polythéisme quand tout va bien. Ils ne se tournent vers Dieu que quand leurs affaires périclitent. Les enseignements prophétiques sont le cœur de la Bible. Le prophète Jésus vient les confirmer et les actualiser dans le contexte où la puissance humaine était celle de l’empereur de Rome. Il appela à une lutte pacifique contre le mal et s’adressa à tous, juifs comme païens.

Six siècles après lui, le prophète Muhammad est confronté à un contexte très différent. La société arabe de La Mecque s’adonne au polythéisme. Elle est dominée par des clans puissants qui rejettent son Appel et décident d’anéantir l’homme et ses compagnons. Dans son contexte, le prophète est un homme faible avec un soutien clanique limité. Il deviendra l’homme fort de la région grâce au soutien de Dieu, à ses efforts pour se conformer à la justice et au soutien de ses compagnons. L’islam se répand sur toute la planète et les croyants arabes fidèles bénéficient de l’aide de Dieu. Face aux puissances colonisatrices : « Du sable des déserts, J’ai fait jaillir pour eux la richesse et la puissance » (1974, 2/9). Comme face à l’armée russe en Afghanistan : « J’ai les Bras pour le frère de Muhammad » (1977, XV/3).

Le Coran nous dit : « Quiconque veut la puissance (qu’il la cherche auprès de Dieu) car la puissance tout entière est à Dieu : vers Lui monte la bonne parole, et Il élève haut la bonne action » (35/10). Partout sur cette planète, l’homme est devenu faible et craint la mort quand il n’espère pas dans le Jour de la Résurrection. « Dieu, c’est Lui qui vous a créés faibles ; puis après la faiblesse, Il vous donne la force ; puis après la force, Il vous réduit à la faiblesse et à la vieillesse : Il crée ce qu’Il veut et c’est Lui l’Omniscient, l’Omnipotent » (30/54).

Le Coran prophétise en 43/61 : Jésus est l’annonce de l’heure (post 4). L’interprétation traditionnelle est qu’elle correspond aux affres du Jour de la Résurrection. Or le Coran précise que l’heure surviendra en un clin d’œil (16/77), furtivement sans que l’on s’en rende compte (43/66). La Parole de 1974, 31/9, annonce pour un temps futur le Jour de la Résurrection. Un Jour de joie, « quand Dieu viendra visiter ses Granges et que l’univers criera sa liesse ».

Jésus avait déjà annoncé son retour dans l’Evangile à une heure que lui-même ne connaissait pas. Cette prophétie s’est accomplie à un moment et en un lieu inattendu, en France. Près de 1400 ans après le Coran, dans ce monde moderne plus que jamais en proie à l’injustice et à la violence, où la surconsommation et le gaspillage aveugle détruisent l’équilibre de la planète bleue. Son Créateur relance Sa Parole, son Appel à l’humanité à retrouver la Voie du Bien. Il envoie Jésus 40 fois en 1974, puis Il parle directement par cinq théophanies en 1977. Que nous dit ce Message ?

4 « N’ai-Je pas mis les forts et les sages au service des faibles et des petits ? » (1974, 26/9)

En 1974, veillée 30/3, Jésus nous dit « Ce que je dis, je l’ai déjà dit, mes prophètes et mes témoins l’ont livré au monde, mais la mémoire des hommes est sous le péché. Je viens renvoyer l’Eau Vive, combien de fois devrais-je vous abreuver avant que vous n’accomplissiez Ma Parole. Pourquoi mes plaies restent-elles ouvertes ? Sont-elles à peine fermées, survient un temps d’abomination à son comble où le blasphème, le scandale, la cupidité, l’impudicité, le mensonge, dépassent tout ce qui s’est vu jusqu’alors, qui rouvrent Mes Plaies comme une pointe silex, qui y versent le feu. Elles ne guériront pas si l’homme ne se guérit pas. Mon Jour recule sans cesse ! »

Dieu confirme d’une part que Son Amour est blessé par le mal que fait l’homme, d’autre part que l’avènement du Jour (post 38) tarde parce que l’humanité ne l’écoute pas. Mais Son Dessein s’accomplira. L’heure de 1974 n’est que le début d’un Jour qui peut durer 1000 ans avant de s’accomplir. Mais il peut être plus court si l’humanité se bouge.

La veillée 27 rappelle : « J’ai interdit qu’on s’empare de l’héritage de Mon peuple et de son gouvernement que J’ai donné à tous, qu’on détourne vers l’échoppe du banquier et du marchand la récolte du paysan et le salaire de l’ouvrier par toutes sortes de séductions et de corruptions ». « Dis aux riches, aux puissants, aux impudiques, aux prêtres et aux autres qu’ils tirent maintenant abondance de la terre, de l’or, du fer et du feu, du salaire de l’ouvrier, de l’humilité des petits, des faiblesses des pécheurs, et qu’ils ont mis en lois leurs rapines, leur injustice et toutes leurs abominations en alliances qu’ils font habilement sceller par ceux qu’ils dominent pour les corrompre, les tromper, les voler, mais qu’ils connaîtront le châtiment de ceux qui scandalisent parce qu’ils ont inspiré aux faibles dont ils tirent profit de devenir comme leurs dominateurs et leurs spoliateurs, ils ont engendré une vengeance sans fin ».

La veillée 28 prophétise : « Car la Vérité, c’est que le monde doit changer. Ma Parole est la Loi qui vient… Il est temps que Je libère les nations, dans la nuit Je leur ai fait entendre le délire des puissants, des princes et des riches, elles ont compris, elles se sont levées, elles ont rompu leurs chaînes, de leur fer elles ont forgé des armes, de leurs faux elles ont fait des épées, elles ont capté le feu qui lance les traits, elles ont grondé du fond des steppes, comme le galop des chevaux marqués de Mon Signe, elles ont repris leur héritage aux voleurs. J’ai effacé leurs violences comme des nuages, Mon Souffle a purifié le ciel au-dessus d’elles. Les nations reviendront vers Moi, d’autres nations se libéreront ».

Il serait vain de spéculer sur les modalités de ces changements, car « Ce que J’ai dit s’accomplira pour les générations qui sortiront de ta descendance » (29/1). Ce que nous constatons aujourd’hui, c’est que les promesses d’un mondialisation heureuse orientée par les profits du commerce et de la finance sont mensongères. Les inégalités et les violences organisées par les pouvoirs n’ont cessé de croître. La planète se dérègle sous les coups des abus des hommes.

Les nuages s’amoncellent sur nos têtes avec le développement sans frein de technologies aux effets imprévisibles. En particulier l’I.A. qui permet la surveillance de masse et facilite la manipulation. Elle peut aider les puissants humains à étendre leur contrôle sur les peuples. Ils jouent sur la peur ou inventent des lois pour se justifier. Dans ce contexte, la mission d’un porteur de la Parole est d’abord pacifique, « tu ne porteras la main sur personne » (28/27).

Il porte la Parole qui surgit en France et dit à notre génération en 33/20 : « Ni toi ni personne ne mimera Ma Force au bout de son bras débile comme le font les princes et les prêtres qui viennent derrière Moi de lieu en lieu comme les charlatans pour tirer profit de la Force que J’ai montrée, de l’exaltation des humbles à la vue de Mes Prodiges ». Et en 22/14 : « Que ta descendance se souvienne de Ma Parole : plus jamais de princes, ni prêtres, ni docteurs, et la Bête, qui agonisera longtemps derrière l’horizon mourra ».

La Bête, l’alliance entre les charlatans religieux et les pouvoirs profanes, est une allusion possible à l’arabe al-Dajjal qui désigne l’Antéchrist. Il sera vaincu par Jésus. Ainsi la Parole qu’il révèle au Nom de Dieu en 1974 nous ferait comprendre que l’Antéchrist n’est pas une créature monstrueuse qui surgirait à la fin des temps. Mais l’alliance entre le roi noir et le roi blanc, le pouvoir religieux. La Parole récuse ses prétentions fallacieuses. Il faut déconstruire cette idole de l’esprit. Cette dogmatique du roi blanc propagée par les prêtres, les popes, les pasteurs qui ont détourné l’enseignement de Jésus. Ils continuent de nos jours à s’immiscer dans la politique, en particulier en Amérique et en Russie.

Progressivement, la Loi de Dieu devra remplacer les lois arbitraires des hommes et leurs injustices. Elle est simple, fondée sur la volonté de chaque âme de rester fidèle à l’Amour et à la Justice. Les choix individuels qu’elle implique dépendent des circonstances de terrain et non d’un texte légal imposé par le pouvoir.

Alors, naturellement, ceux qui ont une certaine force, physique, de caractère ou de raisonnement, se mettront au service des faibles et des petits et résisteront aux abus des pouvoirs. Une alliance fraternelle (35/11) s’établira entre croyants afin de minimiser les conséquences des violences perpétrées par les incroyants leurs frères des steppes (28/10) dont le cœur est resté généreux. Ensemble, ils libèreront leurs pères et leurs frères et redistribueront entre tous l’héritage du Créateur.

Cette refondation de l’humanité, seul moyen de retrouver la force collective pour vaincre la mort, prendra des générations. Quatre ne suffiront pas !